Selon les classes d'ULM la visite prévol s'adapte aux caractéristiques de la machine, mais la méthode reste la même : on vérifie la cellule, le moteur, le cockpit... © Jérôme Bonnard / aerobuzz.fr
La Fédération Française d’ULM diffuse une nouvelle série de tutos formation vidéo. Le premier des trois épisodes porte sur la visite prévol. Sa chaîne Youtube a dépassé les 130 000 vues depuis l’an passé.
C’est un acte majeur pour tout pilote avant de monter dans sa machine. Etre certain que l’aéronef peut voler en toute sécurité. Avec 6 classes d’ULM et tout autant de caractéristiques, la visite prévol en ultraléger présente quelques variantes.
Sur un pendulaire par exemple, où l’aile est démontable, on vérifiera les fixations au niveau du chariot, ou l’inspection des nervures sous la toile. Pour le paramoteur il faudra attacher beaucoup d’importance à la voile et ses suspentes. Sur l’autogire, ou le rotor fixé sur un mat remplace l’aile, la vigilance s’impose à nouveau sur le contrôle des goupilles de fixation. Reste le moteur qui mérite une attention particulière et commune aux principales classes.
La FFPLUM rappelle que cette vidéo pédagogique, rythmée et ponctuée d’interviews d’experts n’est en aucun cas un cours en ligne détaillé. Seul le manuel du constructeur et l’avis de son instructeur reste la référence officielle en terme de sécurité. JB
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Bravo, belle initiative.
De plus vous avez raison de signaler que la lecture du manuel de vol de la machine, n'est pas optionnel, ainsi il est facile et indispensable d'appliquer les procédures de visites avant vol et après vols relatives à sa machine.
N'oublions jamais le contrôle après décollage, en transit et avant atterrissage qui bien souvent sont aussi dans le manuel de vol, ou de la formation pilote.
En cas de doute faites vous des actions vitales version papier ou ipad, il n'y a pas de honte, bien au contraire.
Cela dit, pour répondre à George, le moteur Rotax série 912, qui équipe la plupart des ULM de la classe 3 (3 axes) n'a pas, à proprement parler, de magnéto.
En effet, l'étincelle sur les bougies ne peut intervenir qu'entre une vitesse de vilebrequin de 150 tr/m minimum et 220 tr/maximum.
Le réducteur et les compression de ce moteur rend l'atteinte de cette vitesse vilebrequin très difficile.
Bien qu'il soit évidement coutumier de vérifier et laisser les 2 contacteurs du double allumage électronique sur OFF, le risque de démarrage intempestif est quasiment inexistant sur ce type de moteurs...
C'est donc très différent des des magnétos classiques des moteurs Continental ou Lycoming ou là, l'étincelle survient instantanément notamment avec au moins une magnéto à déclic.
L'utilisation du moteur ROTAX série 912 requière une connaissance supplémentaire vis à vis des moteurs séculairement utilisés dans l'aviation générale certifiée, ce que certains oublient souvent.
De ce point de vue et sur ce sujet précis, le ROTAX 912 offre une bien meilleure sécurité passive.
Bien d'accord sur la nécessité de la pré vol.
J'aurais aimé de la part du responsable sécurité de la FFPLUM qu'il commence avant toute chose de s'assurer que le contact et les magnétos sont sur off avant de faire le tour de l'appareil.
Bonjour
Nous ne sommes pas dans un court théorique comme nous l’avons dit et précisez
Tout les items ne peuvent être abordé en 6 minutes sur 4 classes
Mais la remarque est d actualité bien d accord avec vous