Le 24 juin 2018 marquera le retour de la Formule 1 sur le mythique circuit Paul Ricard du Castellet. Pour l’aéroport mitoyen, c’est une semaine de records qui s’annonce.
Le dernier grand prix de Formule 1 organisé au Castellet a eu lieu en 1990. Depuis, la plate-forme créée en 1970 par Paul Ricard a connu un spectaculaire développement suite à son rachat en 1999 par Bernie Ecclestone. Le circuit s’est positionné comme piste d’essais pour les constructeurs automobiles, l’offre hôtelière est montée en gamme et l’aéroport est devenu un outil de pointe au service d’une clientèle exigeante.
Les taxes d’atterrissage ont logiquement connu une inflation et le service de handling adapté à l’aviation d’affaires peut apparaître surdimensionné pour le pilote qui se pose au Castellet aux commandes d’un DR400… Il est conseillé de consulter les tarifs disponibles sur le site internet de l’aéroport pour éviter les mauvaises surprises à l’arrivée. Quoi qu’il en soit, ceux qui ont obtenu l’autorisation de se poser cette semaine au Castellet savent à quoi s’attendre.
A l’occasion du Grand Prix de France de Formule 1, l’aéroport a obtenu une qualification temporaire lui permettant d’accueillir des vols en provenance ou à destination des pays situés hors de l’espace Schengen, notamment des Etats-Unis, de la Russie ou encore du Royaume-Uni. Pas moins de 60 mouvements d’avions et 500 passagers sont attendus dès 7h00 et jusqu’à 23h pour la seule journée de dimanche, jour du Grand Prix, dont beaucoup seront des trajets d’affaires via l’aéroport du Bourget, à Paris. Les vols les plus lointains venant des Etats-Unis et de la Russie. 80 mouvements d’hélicoptères sont prévus sur l’hélistation.
Pour faire face à cette fréquentation exceptionnelle, l’aéroport du Castellet a provisionné 90.000 litres de carburant et va plus que doubler ses équipes : 20 personnes viendront renforcer les 17 membres habituels de l’Aéroport.
À noter que la société Mont Blanc Hélicoptères (MBH) proposera plusieurs types de services aux particuliers. Des vols navettes hélicoptères au départ de Bandol, La Ciotat, Brignoles (Domaine St Julien), Aix-les-Milles, de l’Aéroport de Marseille Provence ou de l’Aéroport Hyères-Toulon seront mises en place au tarif de 275 euros l’aller simple. Des transferts lignes hélicoptères en provenance de différents aéroports de la région (Marseille-Provence, Cannes, Nice, Monaco, St Tropez-La Môle, Avignon, Hyères-Toulon, Lyon-Bron et Montpellier) sont également proposées : leur prix variera en fonction de l’hélicoptère choisi. Il y aura même la possibilité d’effectuer des baptêmes d’hélicoptères (40 euros les 5 minutes, 80 euros les dix minutes).
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
On a rarement vu une compagnie aérienne aussi bien préparée à déposer le bilan que… Read More
Dans un roman, Jean Rousselot raconte à la première personne du singulier la carrière militaire… Read More
Textron Aviation a livré à l'armée de l'air péruvienne le premier de 2 Beechcraft King… Read More
View Comments
C'est quand même sympa le retour de la F1. Mis nostalgie de Magny-Cours et des 5000 mouvements en hélico, le week-end et 154 appareils abonnés, la première année.... Privés et pros. C'était Hélifrance l'opérateur ! Quelle ambiance pour les pilotes que nous étions .... Unique au monde et jamais vu depuis !
C'était le vrai bon vieux temps :)
Ce n'est pas une nouveauté ni un exploit!
Comme d'habitude, la mémoire est courte.
Dans les années 80, l'aérodrome du Castellet a accueilli des centaines d'avions lors des différents grands prix de France F1 avec une année, l'atterrissage d'une Caravelle qui a utilisé les derniers mètres de la piste (1750m) pour s'arrêter.
Pour ces occasions, 2 contrôleurs de Nice étaient sur le site pour essayer de réguler un trafic très intense avec pour tour de contrôle un vieux Citroën "lustucru" placé en bord de piste.
Aux heures de pointe, 10 à 15 avions dans le tour de piste, du Jodel au Fokker 27 en passant par nombre de bireacteurs!
Quelle ambiance en vol et sur les parkings!...
C'était le bon temps, Woody, et on n'en faisait pas tout un plat :-)
En dehors de toute nostalgie sur le coté "bon vieux temps", je constate surtout que c'était très pragmatique donc efficace donc très bon pour tout le monde intra ou extra aviateurs !
Aujourd'hui, pour faire la même chose, il faudrait remplir une quantité de documents représentant au gramme prêt le poids de l'avion à autoriser (pour deux jours, et pour chaque avion à venir), qualifier pilotes et mécanos et personnels sols divers, imposer la venue de xxx personnels qualifiés en plus, fermer quelques routes, interdire tout le reste, mettre 4 notam sur 150km à la ronde... pour au final poser le même jet privé que d'habitude sur un terrain déjà habitué à ca...
Au passage l'autorisation éventuelle arrivera la veille, ou trop tard...
Ouaip, finalement, c'était bien le bon vieux temps... On était pragmatique, un camion Tube "tour de contrôle de piste" au bord du terrain avec deux contrôleurs qui connaissant le coin, un chef de parking bien débrouillard, un camion essence en rab, et hop, ça le fait. N'est ce pas là le principal ?