La fin programmée de l'AvGas 100LL ne semble pas préoccuper les pilotes français d'avions. Et pourtant, il est urgent de trouver une solution : carburant se substitution ou modification des moteurs en service. On en parle en direct sur JumpSeat, mardi 12 novembre. © Fabrice Morlon / Aerobuzz.fr
Alors que la commercialisation des premiers carburants de substitution à l’essence avion a débuté la semaine dernière aux USA, en Europe et en France, les pilotes d’avions légers ne semblent pas s’inquiéter de la fin programmée de l’AvGas 100LL. On en parle, mardi 12 novembre 2024, en direct sur JumpSeat.
Et d’abord : pourquoi l’AvGas 100LL sera interdite, à partir de 2030 ? Les avions légers peuvent-ils voler avec un autre carburant ? Si oui, pourquoi les pilotes ne le font-ils pas ? Que vous inspirent GAMI et Swift ? Pourquoi, d’un côté de l’Atlantique, les américains sont-ils à fond dans la recherche de nouveaux carburants ? Pourquoi le sujet ne semble pas préoccuper les pilotes français ? Un nouveau carburant ne risque-t-il pas de plomber le prix de l’heure de vol ?
Nous allons tenter de répondre à toutes ces questions et à toutes les questions que vous vous posez avec Gilles Rosenberger. Cet ingénieur aéronautique a débuté sa carrière à la Socata à Tarbes. Il a été directeur de Voltair, la filiale d’Airbus qui développait l’avion biplace électrique eFan qui a traversé la Manche en juillet 2015. Début 2024, il a créé la start up Neofuel pour développer et certifier un kit pour permettre aux moteurs Lycoming et Continental de fonctionner à tous types de carburants, notamment le super Ethanol E85… à 0,80 € le litre !