Quel meilleur lieu que Toussus-le-Noble, pour faire le point sur les attentes des riverains d’une plate-forme majeure d’aviation générale, et sur les efforts des usagers pour réduire les nuisances. L’A3AF, la FFA et la CRAIF proposent, le 2 octobre 2019, une journée d’information et d’échange sur le sujet.
L’Association Aéronautique et Astronautique de France (3AF) s’est associée à la Fédération Française Aéronautique (FFA) et au Comité Régional Aéronautique d’Ile-de-France (CRAIF) pour organiser une journée visant à faire un point (des chiffres plutôt que des idées générales) sur les défis environnementaux posés par l’aviation légère et les solutions qui existent ou existeraient pour y faire face. La journée, préparée avec la municipalité de Toussus-le-Noble, bénéficie des soutiens de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), de l’Association Nationale des Pilotes Instructeurs (ANPI), de l’Association Française des Femmes Pilotes (AFFP), du Réseau des Sports de l’Air (RSA), des Fédérations de Vol en Planeur (FFVP) et des Pilotes d’ULM (FFPLUM), de l’Aéroclub de France, de l’Association des Pilotes Propriétaires d’Avions (AOPA), du Syndicat National des Pilotes Professionnels de l’Aviation Légère (SNPPAL), de l’Union des Aéroclubs de Toussus-le-Noble et du Groupe ADP. Basée sur des retours d’expérience, la rencontre sera animée par des experts des domaines ; des élus municipaux et nationaux, des représentants d’associations de riverains, d’instances officielles (DGAC, FFA), d’organisme de recherche (ONERA), de sociétés travaillant pour l’aviation légère (DUC, Scai-Tech) ou encore distributrices d’énergie (BP).
Seront successivement rappelés les rôles social et formateur de l’aviation légère puis évoqués différents points de vue sur les problématiques associées au bruit, à la gêne sonore et aux émissions chimiques. En parallèle de chaque présentation, seront abordées les perspectives d’évolution et les solutions potentielles d’amélioration. Les échanges qui auront lieu après chaque présentation ou lors de la table ronde, permettront aux participants d’exprimer leurs points de vue, de partager leurs expériences et peut- être d’envisager de futures collaborations.
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Le mode de transport le moins énergivore est indiscutablement...le TRAIN. De très loin !
ET, paradoxalement, c'est ce mode à l'empreinte carbone la plus vertueuse qu'on a le plus délaissé au profit des poids lourds qui encombrent, dégradent le réseau routier et les conditions de sécurité routière.
L'œuvre du lobby routier !
Bonjour.
Arrêtez de trouver toutes les qualités au transport ferroviaire !!!
Peu énergivore ? Je ne pense pas que déplacer 500 tonnes à 300 km/h au ras du sol soit si peu consommateur d'énergie.
Empreinte carbone faible ? Effectivement, le ferroviaire peut avoir une empreinte carbone faible … s'il est électrique. Cela reste donc à relativiser, surtout s'il faudrait intégrer dans cette empreinte carbone les déplacements allongés par la création de LGV et la fermeture de passages à niveau à cause du TGV (environ 2000 kms supplémentaires par an dans mon cas particulier).
Dégradation du réseau routier ? Le réseau ferroviaire aussi se dégrade et coûte de l'argent.
Remplacement du routier par le train ? 80% des poids lourds font du transport local. Alors le ferroviaire n'y changera pas grand chose.
J'ajouterai que:
1. ayant vécu la construction d'une LGV à quelques km de chez moi, celle-ci n'a rien d'écologique (terrassement de titan, forte consommation de surface de terres et de matériaux : le ferroviaire, ça ne sait ni monter, ni descendre, ni prendre les virages !!!)
2. le bruit généré par le ferroviaire n'a rien à envier à celui de l'aérien,
3; le train déménage le territoire en nous contraignant à travailler et à habiter dans les métropoles et à s'entasser dans les transports publics (bonjour la qualité de vie !!!)
4. comme pour le train à la fin du 20ème siècle (les dernières locos à vapeur et charbon se sont arrêtées dans les années 70), il n'est pas interdit de travailler à rendre propre les véhicules routiers et AERIENS (puisque c'est le sujet de ce site), non ? Ce sera bon pour notre balance commerciale.
Le bon sens c'est aussi de reconnaître la réalité vécue par les riverains à proximité des aérodromes d'aviation générale, notamment en matière de bruit. Cela ne veut pas dire qu'il faille tuer cette activité mais faire en sorte qu'elle se déploie avec un minimum de nuisances.
Quant à dire qu'il n'y a pas de "débat écolo" concernant les avions de ligne, je suppose que c'est du 13ème degré? On en parle sans arrêt (je dirai même au sens propre "à tort et à travers"), raison pour laquelle d'ailleurs, notre bon gouvernement, avec son courage habituel, a décidé de l'instauration d'une soi-disant écotaxe sur les billets d'avions à compter du 1er janvier prochain!
L'activité d'aviation générale est déployée depuis bien longtemps et son extension n'a jamais été aussi limitée (en raison du coût). il faudrait peut être plutôt parler des constructions qui elles se déploient bien autour des plateformes existantes. Une grande part du problème est peut être là... il suffit de regarder les choses en face. Tout cela est à mettre dans le même panier que les histoires de cloches, de coqs et de cigales.
La réalité des riverains... qui se sont installés à proximité d'un aérodrome plus que centenaire à cause de maires peu scrupuleux qui ont accordé des permis de construire sans imposer l'isolation phonique alors qu'ils savaient pertinemment que les terrains sont dans des zones concernées par le plan d'exposition au bruit (qui date quand même de 1984...), maire à qui personne ne demande aucune justification ni ne fait aucun reproche et qui n'a rien à assumer ! C'est quand même formidable : des gens montent une activité sur un terrain isolé, dans les champs, où il ne gênent personnes. Des années (voire des décennies) plus tard, des gens s'installent par milliers (bassin d'Emerainville : population en 1970 : 6 000 habitants, en 2010 : 60 000, à proximité de l'aérodrome de Lognes, qui a longtemps été le plus gros aérodrome d'Europe en trafic école (formation des pilotes donc)) puis crient au scandale du bruit. Total : ce sont les pratiquants qui doivent restreindre leur activité !
Il est où le bon sens là ???
Le bon sens aurait été d'accorder des permis de construire, certes, mais avec l'imposition d'une isolation phonique sérieuse, où le surcoût à la construction est bien moindre que le coût de pose a postériori (total là aussi : ce sont nos impôts qui financent l'isolation phonique des logements à proximité de Roissy... qui était dans les champs initialement !).
Alors SVP les riverains : sachez raison garder et que chacun balaye devant sa porte. Evidemment, ça ne veut pas dire que l'aviation légère ne doit pas s'améliorer, mais juste que les riverains ne sont pas tout blancs non plus !
Je me rappelle d'une personne qui se plaignait des nuisances hélicoptère sur Lognes, mais qui avait acheté sa maison à 500m du seuil de piste entre 2000 et 2010, l'aérodrome étant là depuis un bon moment donc, et qui me disait être effectivement au courant mais croire que le trafic irait en décroissant (dans un monde où la population augmente...). Là aussi, il est où le bon sens ? Surtout qu'en plus, 70 à 80% des trafic hélico de Lognes sont des missions de service public (sécurité civile, gendarmerie, samu, etc.) qui vient ravitailler en kérosène (car Lognes est la seule plateforme proposant du kérosène dans l'est parisien). Encore une fois, il est où le bon sens ??? Il aurait fallu mettre ces hélicos au sol et se passer de leurs services ? Ce sont les blessés graves héliportés qui auraient été content, tiens... Et je parie que ces personnes qui se plaignent des nuisances seraient les mêmes à se plaindre de l'absence d'hélico pour venir les sauver s'ils devaient eux-même être secourus, ou qui se plaindraient du délai d'arrivée de l'hélico !
Mollo sur les plaintes, et adressez-les aux bonnes personnes : les personnes qui ont délivré les permis de construire sans imposition d'isolation phonique.
Merci pour votre compréhension à vous aussi !
Il est tellement plus facile de taper sur ceux qui sont en petit nombre, et d'en faire les gros titres... Succès assuré !
Par contre, j'aimerais qu'on pose la question à la DGAC, l'EASA, ou la FAA de l'allègement des dossiers de certification afin de pouvoir faire évoluer nos motorisations en suivant les technologies modernes.
Aujourd'hui ajouter un échappement / silencieux efficace, ou changer pour une hélice moderne silencieuse aux performances équivalentes, est "impossible" sur un DR-400 à cause de la quantité de paperasse qu'il faut produire (STC et le reste) et de la quantité de justification à apporter, essais en vols, etc... 6 mois à un an de boulot pour une équipe complète, les coût afférents, etc... En gros il faut que le dossier soit aussi lourd que l'avion pour que ça passe...
Donc personne ne le fait et nos avions continuent de faire du bruit avec leurs moteurs et leurs accessoire d'il y a 50 ou 60 ans qu'il est impossible de faire évoluer !
Vous savez, nos fameux lycosaures ou continentalosorus...
La serait la vraie révolution !
En ULM, les avions sont silencieux car ils sont équipés de matériels récents et évoluent avec la technique (hélices, silencieux, moteurs eux-mêmes conçus il y a moins de 30 ans, etc...). Les cellules évoluent aussi pour consommer moins...
En Allemagne, grâce au DLR qui autorise les bonnes idées, tous les DR-400 sont équipés de silencieux efficaces, installés sous le fuselage, en particulier les remorqueurs de planeur, et ça marche très bien ! Seule la lourdeur administrative empêche d'installer ces mêmes silencieux sur les mêmes avions mais en France et de résoudre nombre de problèmes de voisinage !
J'applaudis à deux mains les courageux de Nogaro qui remotorisent les DR-400 avec le moteur Rotax et les accessoires qui vont bien : quel boulot !
La technologie des moteurs Ulm permet une évolution des motorisations et surtout une baisse des consommations carburant... donc plus d'activité.
La photo de l'article montre un dérivé du Sinus Ulm... il serait temps pour la Ffa de penser à s'allier avec la Ffplum, une Fédé unique avec 2 classes d'appareils avec vice-présidents.
Pour les quelques avions qui se battent désormais en duel désormais, rapporté aux millions de voitures qui circulent, y avait il besoin de faire un débat sur l'écologie des avions légers?
Vraiment, la propagande a raison du plus élémentaire bon sens.
bonjour Lionel
es-tu parent avec Alain Lenord d'itxassou ,
zénon KURZ de marignane
C'est mon père...
Mais je ne le connais guère.
Bonjour je connais très bien Alain si vous souhaitez prendre contact
En effet certes, même si la n’est pas à priori le sujet, encore que ....lorsque l’auteur cet article ose ici le terme « d’émissions chimiques « en matière d’aviation légère il y a de quoi se poser ici de sérieuses questions!
Es il absolument nécessaire de se tirer à ce point une balle dans pied pour flatter la spéculation foncière entourant les terrains d’aviation légère ?
Encore quelques efforts et l’on parlera « d’épandage de gaz » au dessus de la population !
Tout ceci se paiera à terme par des constructions supplémentaires, autos, poids lourds , scooters, bien connus pour parfumer l’atmosphère ... Une belle propagande décidément ...
Pas de débat écolo concernant les millions de camions qui transitent en France chaque année tout comme les avions de ligne, les bateaux de croisière qui consomment des tonnes de fuel, les autocars qui remplacent les trains, etc...