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Aviation Générale – brèves

L’aviation légère et sportive à l’arrêt complet

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Gil Roy

La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) rappelle les consignes strictes qui s’appliquent à la communauté de l’aviation légère et sportive dans le cadre du confinement lié à l’épidémie de coronavirus. Le fédérations aéronautiques gèrent la crise.

Le 21 mars 2020, la DGAC a diffusé un nouveau communiqué de presse pour lever toute ambiguïté qui pourrait entourer les modalités d’application du décret du 16 mars 2020, relatifs aux contacts et déplacements. « Tout déplacement en vue de réaliser un vol de loisir ou d’activité sportive est interdit. » écrit la DGAC. « Ainsi les vols en question sont de facto impossibles, notamment, les vols solo, d’instruction, d’entrainement, de baptême ou de découverte. »

La DGAC se dit consciente des conséquences possibles concernant des licences, qualifications et certificats qui arriveraient prochainement à échéance. « La diffusion de mesures pour les professionnels est la première priorité et des solutions ont été trouvées. La recherche de solutions pour l’aviation de loisir est à l’étude dans le respect des règles de l’Agence européenne de Sécurité Aérienne. » A ce propos, la Fédération française aéronautique est mobilisée. Outre les butées calendaires propres à l’aviation privée, le Bureau directeur de la FFA précise qu’il travaille sur les cas particuliers, notamment « sur le Brevet de Base et l’ABL et plus précisément sur les élèves-pilotes qui sont en fin de formation BB et qui devaient passer leur test BB avant le 8 avril 2020 ».

Par ailleurs, la DGAC déplore que des cas de vols de loisirs aient été constatés. « L’exemplarité de l’aviation légère et sportive est attendue dans cette crise sanitaire avec un respect rigoureux de l’interdiction rappelée ci-dessus dont tout manquement est punissable et négatif pour toute la communauté aéronautique. » Un point de vue partagé, avec ses mots, par Sébastien Perrot, Président de la FFPLUM : « Le jeu « perso » n’est pas d’actualité, de même que les problèmes accessoires. »

A noter également que la Direction de la sécurité de l’aviation civile Nord a décidé de fermer les aérodromes de Chelles, Persan Beaumont, Coulommiers, Meaux, Chavenay, Saint Cyr et Etampes, à compter du mercredi 25 Mars 2020.Ces fermetures seront coordonnées avec les services de la navigation aérienne pour les terrains qui sont dotés de ce service. Les terrains de Pontoise, Toussus, Lognes et Paris Issy les Moulineaux demeurent ouverts. Cette décision de fermeture répond à une demande du groupe ADP dont 80% des salariés ont été mis en chômage partiel. Richard Thummel, directeur de DSAC Nord précise qu’il a « demandé au groupe ADP de contacter les usagers concernés, avec une attention particulière aux éventuels besoins des entreprises du secteur de l’aviation générale. »

Du côté de la FFPLUM qui a décidé de garder un lien étroit avec ses licenciés en diffusant chaque semaine une lettre d’information, une cellule de suivi COVID-19 accompagne les organisateurs d’évènement, les clubs et les sociétés affiliés. Quant à la Fédération française de vol en planeur, elle invite les clubs ayant des difficultés de trésorerie à la contacter. « La sortie de crise » se prépare dès à présent affirme Sébastien Perrot.

Gil Roy

 

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • D'un autre coté la liberté ne s'use que si on ne s'en sert pas et se montrer inexistants n'est certainement pas le meilleur moyen de continuer à exister. Il y a assez de contraintes réelles sans s'en inventer qui n'existent pas. Et ce n'est pas une poignée de "bobos écolos"(appellation des plus caricaturale) qui incitera un maire à fermer une plate-forme s'il n'en n'a pas l'envie. Et puis l'avenir est sans aucun doute aux plate-formes privées moins vulnérables vu que les défenseurs des plate-formes eux mêmes ne font jamais valoir que l'ouverture à la CAP est un service public.

  • Arminius soulève un point intéressant : quid des bases privées et des air-parks ?
    Quid aussi des vols à but de déplacement professionnel ou familial ?
    Les passagers des jets et liners qui nous survolent sont-ils contrôles et verbalisés si le motif de leur voyage n'est pas prévu dans l'arrêté ? Ils ont bien plus de contacts inter-personnels que nous.

    Il est dommage que l'administration annonce une interdiction globale sans pour autant la décréter, mais en se réfugiant derrière le décret général.
    Il est dommage aussi que les fédérations s'empressent de renchérir, plutôt que de défendre une approche raisonnée d'un maintien minimal de l'activité, pour notre sécurité. Elles pourraient par exemple proposer de mobiliser l'aviation légère au profit de l'effort national, pour transporter du matériel (masques, ventilateurs etc...).

    On pourrait prévoir une exemption pour un pilote par avion (ainsi pas de contamination), l'autorisant à voler 1h par semaine, en prévoyant de ne jamais mener deux vols au même moment par structure (pour qu'il n'y ait aucun contact). Cela permettrait aussi aux instructeurs de garder leur niveau, en prévision de la reprise. Ou a minima, de pouvoir réaliser des essais moteur au sol.

    Je précise que je suis pour un confinement très strict, et me l'applique moi-même. Je suis d'ailleurs choqué que certains collègues salariés soient obligés d'aller travailler en open space malgré le risque de contamination et la saturation du système de santé.

    • Il faudrait alors prévoir des protocoles de désinfection des matériels et des installations puisque le virus peut survivre jusqu'à plusieurs jours sur certaines surfaces..... Ou limiter la présence d'êtres humains à une personne tous les 2 ou 3 jours.... Inconcevable !

      Et je doute que les passagers des avions qui nous survolent puissent atteindre un aéroport et embarquer ou débarquer sans un contrôle à un moment ou à un autre de leur autorisation de déplacement professionnelle.

    • C'est assez clair:tout est interdit sauf ce qui est du travail aérien ou les déplacements dans un but professionnel uniquement et justifiés par l'employeur.

      • A t’on le droit de faire un tour de moto ou autre tondeuse dans son jardín ?
        Tout le monde comprendra qu’une fois en l’air, la règles de distanciation sociale sera respectée....quel meilleur confinement possible ?
        Ce qui n’est pas le cas en véhicule terrestre.
        Bref des sujets plus importants existent, mais des moyens sont engagés pour empêcher des gens de voler alors que les banlieues brûlent et que nous en sommes là juste par manque d”anticipation, de masques et de tests....

      • A Ed
        Pour le fait d'aller au boulot ou faire ses courses, sous réserve que ce soit le moyen le plus rapide ou le plus approprié, c'est peut-être plaidable.... :-)
        Par contre faire un tour parce-qu'on habite un Air Park, non pas du tout.
        On est dans le même cas que le propriétaire d'un véhicule terrestre dans le sous-sol ou le garage attenant à sa maison.
        Il leur est interdit de monter dans son véhicule pour aller faire une balade même sans arrêt durant le trajet.
        Donc idem pour l'avion que pour la voiture ancienne, la moto, le quad, le vélo, la trottinette ou la planche à roulettes !....

      • Justement ce n’est pas si clair.
        L’avion peut être utilisé comme la voiture, pour se rendre sur son lieu de travail ou tout autre motif de la liste autorisée par le décret.
        Par ailleurs, un habitant d’Air Park n’a pas besoin de se déplacer pour prendre son avion. Le confinement sera absolu si il va faire un tour.
        Il n”est pas interdit de sortir dans son jardin ou de se baigner dans sa piscine.....Maintenant si on parle de solidarité avec les plus démunis ...c’est louable et cela doit être clairement formulé.

  • Soyons solidaires et pensons avant tout à l'impact de nos aides sur l'emploi.

    Cette foi passionnée qui nous anime tous et qui nous pousse à promouvoir notre secteur doit nous inciter à défendre bec et ongle les emplois de ces personnes dont les ressources en fin de mois dépendent des vols effectués.

    Ces professionnels sont nos enfants, nos frères nos sœurs, nos amis, ils contribuent à l'économie et sont notre fierté à tous. Pensons à eux et aux moyens de les aider

    Tous ensembles,

    Alain de Baptemedelair.fr

  • "Tout déplacement est impossible" d'accord, mais il est toujours possible de décoller de chez soi à partir du moment ou cela ne nécessite pas de déplacement. Mais il faudra arriver à faire comprendre ça aux pandores...

    • Aucun d'entre nous n'a besoin de lire dans la presse à scandale, que des nantis continuent à faire leur tour d'avion, peu importe d'où ils décollent, pendant que le pays est en crise. Soyons citoyens et restons chez nous.

      • Quand on voit qu'une "simple" association de riverains ou un maire poussé par quelques bobos écolos peut faire fermer une plate-forme, quand on voit combien jour après jour l'activité aéronautique est de plus en plus montrée du doigt, alors oui l'intérêt de la communauté est de faire profil bas et de ne pas braver ni la presse ni les réseaux sociaux inutilement.
        L'après crise du Covid 19 sera aussi celle des règlements de compte, inutile d'être montrés du doigt nous sommes assez en péril par ailleurs sans en rajouter !

      • Le pays est en crise SANITAIRE, et les activités qui peuvent légalement être exercées doivent l'être. Vous pensez sérieusement que la presse à scandale ou les réseaux sociaux sont si importants qu'il faille adopter un mode de vie en fonction de leurs réaction supposées ?

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