Craignant des confusions face à l’absence de préconisations particulières sur leurs activités, les Fédérations aéronautiques dont notamment la FFA, FFPLUM et FFVP se sont de nouveau réunies cette fois à la veille du déconfinement. Elles demandent à l’unanimité le vol en double possible pour l’instruction dès le 11 mai.
« Au delà de l’inquiétude légitime des pratiquants, une telle situation ne peut que conduire à la confusion » a précisé la FFA sur sa page officielle Facebook. Il faut dire que les Présidents des Fédérations d’aviation légère et sportive s’impatientent et se questionnent face à l’absence (pour l’heure) de position officielle des autorités dont la DGAC sur les modalités de reprise des vols. Dans un nouveau communiqué commun au sein du CNFAS diffusé dimanche 10 mai 2020 en fin de journée à la veille du déconfinement, elles rappellent que le « CNFAS appelait dès le 5 mai à une reprise des vols progressive et prudente dans le strict respect des règles sanitaires et des enjeux environnementaux. «
Les Fédérations insistent sur la possibilité du vol double commande en formation et « n’y voient aucun obstacle » au nom du CNFAS. « Pour des raisons évidentes de sécurité, outre les vols solo, les vols d’instruction doivent être privilégiés ainsi que la formation théorique ou la pratique au sol en respectant les règles de distanciation. » La CNFAS souligne notamment que côté terre, les auto-écoles peuvent reprendre les cours de conduite (en zones vertes) dès le 11 mai sous réserve de mettre en place et veiller à une stricte application des mesures de sécurité sanitaire.
Selon nos informations, des échanges ont eu lieu tout le weekend avant la publication du communiqué, le secrétaire d’état aux Transports Jean-Baptise Djababri a lui-même été approché… Les Fédérations restent optimistes sur la possibilité d’obtenir des réponses plus concrètes dès le début de semaine… Jérôme Bonnard
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
On a rarement vu une compagnie aérienne aussi bien préparée à déposer le bilan que… Read More
Dans un roman, Jean Rousselot raconte à la première personne du singulier la carrière militaire… Read More
Textron Aviation a livré à l'armée de l'air péruvienne le premier de 2 Beechcraft King… Read More
View Comments
"On n'y parle pas de vols d'instruction"
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 : Art. 5. La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
Déclaration universelle des Droits d l'Homme et du Citoyen de 1948 : Article 29, alinéa 2: Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi …
Traduction en langage courant : Tout ce qui n'est pas interdit est permis
Je ne contreviendrais pas à une article de code, un arrêté, une instruction, une décision, voire à une circulaire; mais je m’interroge sur la portée d’un « communiqué de presse » lorsqu’il s’agit d’imposer une contrainte règlementaire. Quelqu’un peut-il m’éclairer? Merci, surtout si la réponse émane de l’Autorité.
La DGAC a fait un communiqué de presse intitulé interdiction, c‘est pas compliqué d‘en refaire un qui va dans le même sens avec marqué autorisation. Je ne vois pas le problème,.
J ai l‘impression que l‘on veut nous faire faire un passage force.
Pas avec mes licences les gars.
La préfecture maritime a autorisé la plaisance.
La DGAC peut faire la même chose.
Le conseil que je donne vous voulez voler, posez un plan de vol et nous forceront les autorités à autoriser clairement les vols
Je ne vois même pas où est le débat. Évidemment qu'on peut aller voler si on veut.
Le décret publié à ce jour ne restreint pas la liberté de circuler, que ce soit en vélo, en trottinette ou en avion. On ne va pas attendre de chaque autorité de tutelle, de la fédération de vélo ou de trottinette de nous faire une explication de texte.
Si tu ne vois pas où est le débat je t'invite à relire l'article. On y parle de vols d'instruction.
Oui mais le risque n'est il pas que comme en Espagne a une certaine époque, pour voler en planeur il fallait un plan de vol , et que donc nos instances en prennent l'habitude et nous obligent à déclarer n'importe quel vol . Il faut insister sur le fait de voler ne met en danger personne et que nous sommes capables d'être responsable , comme nous l'avons toujours été. A trop réglementer, interdire etc se sera n'importe quoi. Lutter pour notre liberté doit être notre raison d'être.
L'idée du plan de vol est simple, il n'est pas clair a cet instant si nous avons le droit de voler ou pas, tu poses un plan de vol s'ils t 'autorisent tu voles sinon tu ne voles pas.