Si le GIPAG (Groupement des industriels et professionnels de l’aviation générale) reconnaît que les contraintes réglementaires sont indispensables dans des activités complexes comme peuvent l’être la maintenance aéronautique ou les opérations aériennes, elles doivent néanmoins « être conçues puis appliquées avec le plus grand discernement. Ne pas s’y attacher nuit à l’intérêt de tous », affirme le syndicat professionnel de l’aviation générale. « La revue récente de la Part M de l’EASA dont le GIPAG a combattu sans relâche la complexité vient prouver la justesse de ses analyses. Sans que quiconque puisse assurer qu’il améliore la sécurité, ce règlement a multiplié le coût de la maintenance par deux. L’asphyxie lente de l’aviation générale dans notre pays en est partiellement le fruit ».
C’est le constat affligeant qu’a dressé, une nouvelle fois, le GIPAG, le 2 décembre dernier, lors de son récent conseil d’administration, tenu au siège de la FNAM (Fédération nationale de l’aviation marchande) et présidé par Françoise Horiot.
Malgré les obstacles réglementaires et économiques auxquels sont confrontées les différentes branches de la filière (maintenance, travail aérien, formation..), les professionnels demeurent combatifs, comme en témoigne l’éventail des sujets abordés au cours de cette réunion :
– Mise en œuvre du dispositif de déduction exceptionnelle en faveur de l’investissement, pour le travail aérien ;
– Etude de propositions à faire à l’OSAC notamment en matière de surveillance et du fonctionnement du suivi de navigabilité, en comparaison aux procédures appliquées par la FAA en aviation générale ;
– Limitation de responsabilité de l’atelier de maintenance, lorsque le pilote propriétaire exerce lui-même la gestion de navigabilité de sa machine ;
– Modalités de délivrance d’APRS interne à l’entreprise, pour des mécaniciens non détenteurs de la licence adéquat ;
– Etude du cahier des charges du travail aérien en Ile de France ;
– Proposition du GIPAG quant à la réglementation SPO.
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Le GIPAG ne désarme pas
La photo ne vient-elle pas de chez BCA...?
Le GIPAG ne désarme pas
@ Hernu / La photo a effectivement été prise, il y a deux ans, chez BCA à Lyon-Bron.