Atlas LTA prévoit de multiples exploitations de sa famille de dirigeables électriques Atlant. © Atlas LTA
La start up israélienne Atlas LTA (Lighter-Than-Air) a vu le jour sur l’idée de développer une famille de dirigeables Atlant. Le plus grand modèle, l’Atlant 300, pourrait atteindre 200 mètres de long, 100 mètres de large et 50 mètres de haut. Ce géant serait capable de transporter 165 tonnes de fret sur 2.000 km à une vitesse de 120 km/h par toutes les conditions météorologiques, y compris les plus rudes, précise Atlas LTA. Les deux autres modèles sont l’Atlant 30...
9 commentaires
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Périodiquement on voit resurgir le serpent de mer du dirigeable nouvelle génération qui va révolutionner l’aéronautique … Mais rien ne suit !
Cela nous permet néanmoins de contempler de jolis dessins.
Jules Vernes envoie une fuse dans la lune des hommes sous la mer on trouvera bien une solution pour le dirigeable à moins que cela ne dérange certaines industries
« Ce géant serait capable de transporter 165 tonnes de fret sur 2.000 km à une vitesse de 120 km/h par toutes les conditions météorologiques, y compris les plus rudes… »
Alors là, j’ai de sérieux doutes…
Les grands dirigeables font rêver .
J’ai été désolé quand Airbus a abandonné son projet de transport des tronçons fuselage de Airbus 380 entre Langon et Toulouse , au profit d’une complexe solution par route.
C’est vrai que stabilité verticale pour un usage de largage est un vrai casse-tête technique si on n’a pas de solution pour arrimer l’appareil au sol au moment où on décroche la charge . Il faut être capable en même temps qu’on décroche ( ou largue) de réduire la formidable portance générée par cette diminution de masse….pas facile….
Par contre, comme moyen de transport aux long cours à petite vitesse et faible empreinte environnementale , quelle merveille……..
La photo publicitaire de l’article montrant le dirigeable verticale feu de forêt basse altitude pour largage mériterait l’appréciation d’un pompier du ciel (il y en a qui passent de temps en temps sur le forum 🙂 )
Je peux déjà faire l’appréciation d’un ingénieur (très) au fait du sujet : larguer des tonnes d’eau sans compenser la masse n’a jamais rien fait pour stabiliser la flottabilité d’un aérostat. L’usage de pompier du ciel pour un dirigeable semble donc pour le moins farfelue, et pas le gage d’un sérieux technique….
Salut Gilles 🙂
Je me suis fais exactement la même réflexion, vu les turbulences thermiques au dessus d’un feu de forêt j’ai un peu de mal à imaginer un dirigeable.
Sans compter des opérations de ce type dans le Sud est de la France avec du mistral !
Ces engins c’est comme le « marronnier « dans la presse!