Le pilote d'essais Daniel Serre aux commandes de l'Elixir pour son premier vol. © Elixir Aircraft
C’est sur l’aéroport de la Rochelle que le biplace a effectué son premier vol, le 31 août 2017, juste à temps pour être présenté au salon de l’ULM de Blois (2 et 3 septembre 2017) avec un nouveau statut.
Cette saison, à chacune de ses apparitions sur un salon aéronautique, le biplace Elixir affichait son avancement. A Lyon (France Air Expo 2017), il était présent avec ses ailes, sa verrière et son habitacle. Au Bourget, quelques jours plus tard, il abhorrait sa magnifique livrée. Ce week-end à Blois, ce sera une machine volante que Elixir Aircraft exposera.
12 commentaires
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Dns les années 1980 on avait une super machine très en avance sur son époque. Mais boudée par les pros de l’aéronautique, elle a été plus ou moins mise au rancard ce qui est très dommage.
C’est l’ATL de robin sur laquelle j’ai fait toute mon école a un coùt tolérable. Espérons que ces nouvelles machines ne subirons pas le même sort.
popol
Le tandem c’est rapide mais pas très convivial.
Bonsoir Erksine, l’avion est un côte à côte. A tres bientot
Serait-ce le vent nouveau qui souffle sur l’aviation de grand papa ?
A quand un moteur Made In France ?
Silence radio sur le V2 de sodemo… soyons patients.
Sodemo rachetée par Everspeed, spécialiste de la course automobile…. Le V2 semblait très prometteur (puissance, masse), moderne (2T, consommation ?), mais comme vous dites : « silence radio », encore un espoir français qui s’envole…
Pourquoi faire de la com ainsi ? Pour se faire financer un voyage à Oshkosh ?: petit !
Est-ce le remplaçant du DR400 ?
C’est certain, avec une pilule d’extasy ça fera l’affaire…))
C’est probablement avec des vapeurs d’opium que les investisseurs ont du signer le chèque en blanc…
Patrick, qu’est-ce qui vous fait douter dans le succès de cet appareil ?
L’échange met en lumière le paradoxe du français que beaucoup suivent en exception mondiale, qui d’un côté est curieux, cultivé, débrouillard (très) mais qui se montre très réticent à l’évolution, aux changements.
Est-ce la trouille de perdre des éléments fondamentaux ?
Est-ce le reste des 30 glorieuses et du sentiment d’être encore LE peuple rayonnant ?
En tous cas, nous avons créé le TGV, le minitel, et bien d’autres technos disruptives qui ont servi d’inspiration à nos voisins étrangers, et qui au passage ont capté la valeur et le leadership.
Pourquoi n’osons nous pas aller au bout du raisonnement et de sa mise en œuvre ?
Seules des structures para-publiques parviennent à imposer de nouvelles tech (ex : fly by wire civil Airbus) parce qu’un état major l’a voulu… Etat « major » !?!…
Je me permets un avis perso : il nous manque de ranger le passé en bonne place et de sortir la tête du sable… nous pourrons alors valoriser nos qualités à leur plein potentiel.
Affaire de génération… souhaitons néanmoins que ce sursaut arrive tant que nous possédons les ressources de l’accompagner.
Alors longue vie à l’Elixir, essence des savoirs-faire réunis en une seule machine. Pourvu que les qualités de la machine et que l’équipe sache en faire un produit générique dans le marché « si conservateur » des pilotes.
Comme l’etait l’ATLjuste avant de passer sur DR400 pour les voyages
Bonjour,
Longue vie à l’Elixir, cela changera de l’élixir de longue vie. Dommage qu’il ait « abhorré » sa magnifique livrée, moi je l’adore quand il l’arbore! Keep up the good work!
Denis
Bravo pour le premier vol,
j’aime bien le test pilot avec un headset mais sans helmet, preuve de conscience toute acquise de la sécurité de la machine ?
Pierre