Les zones aéroportuaires et les aérodromes sont de véritables sanctuaires de biodiversité, étudiés et préservés par Aéro Biodiversité depuis 2015. © Aéro Biodiversité
Créée en 2013, l’association Aéro Biodiversité a pour objectif de valoriser et préserver la biodiversité présente en milieu aéroportuaire. Avec un partenariat signé début 2020 avec la FFA (Fédération française aéronautique), l’action de l’association s’étend désormais aux petits aérodromes aussi, en commençant par Gray et Andernos.
L’association Aéro Biodiversité a pour objectif d’identifier, protéger et valoriser la biodiversité présente sur les prairies aéroportuaires. Depuis sa création il y a 7 ans, Aéro Biodiversité a démontré qu’environnement, industrie et loisirs peuvent cohabiter de manière intelligente.
En 2019, l’association s’est focalisée sur les 18 aéroports partenaires, qui représentaient 6.000 hectares dont 3.729 hectares d’espaces verts. Les zones aéroportuaires deviennent ainsi des sanctuaires pour la biodiversité, préservés de l’urbanisation et la pression immobilière.
Début 2020, la Fédération Française Aéronautique (FFA), signe un accord de partenariat avec Aéro Biodiversité pour étendre son périmètre d’étude aux aérodromes de taille plus réduite. L’objectif en 2020 est d’établir des protocoles d’étude sur cinq plateformes : Vesoul, Gray, Chartres, Andernos et Graulhet.
L’aérodrome d’Andernos (LFCD), en Gironde, a été le premier à bénéficier de la visite des biologistes d’Aéro Biodiversité. © Aéro Biodiversité
« L’un des objectifs » explique la FFA, « est de tester de nouvelles méthodes de recherches et d’analyses d’espèces animales et végétales sur des aérodromes plus petits que ceux étudiés habituellement. »
Les aéroports et aérodromes, bien qu’en zones urbaines ou péri-urbaines, sont composés, à 75 %, d’espaces verts. Ils sont cloisonnés et, de fait, protégés. Cela représente, sur l’ensemble du territoire métropolitain plus de 340 km² de prairies aéronautiques. On y retrouve d’ailleurs des espèces qui se sont raréfiées dans les milieux agricoles et périurbains.
En parallèle de ce partenariat, la commission Aéroclubs et Développement de la FFA incite les gestionnaires des aérodromes à préserver la biodiversité en limitant les hauteurs de fauche à 20 cm, hors pistes et taxi-way, limiter l’utilisation de pesticide et d’engrais chimiques.
Fabrice Morlon
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Bonjour
Nous aimerions bien vous recevoir sur notre aérodrome de la Montagne noire (LFMG) inscrit monuments historique et aujourd'hui en grand danger.
Bernard Gabolde president
C’est un très bon angle d’attaque pour défendre et sauvegarder ces grands espaces verts et convaincre les écolos de les conserver faces aux promoteurs.
A comparer avec une ZI ou une ZAC....
Exemple de Guyancourt!
Il faut y implanter des espèces en voie de disparition et des espèces protégées. Quand on sait les travaux que les écolos ont imposé lorsqu'une autoroute ou la ligne de TGV allait détruire une marre avec des grenouilles. Il faut les mettre devant leur extrémisme.
Bravo et encore Bravo ! Vive les Aérodromes ils ont toujours respectés la nature qui les entoure parcequ ils vivent tous les jours avec et la respecte sous leurs pieds et l admirent sous leurs ailes !
Les Verts et écolos pour grand nombre devraient sortir de leurs "bulles" !