Les drones filaires d’Elistair expérimentés sur les aéroports parisiens

Les drones captifs de la société lyonnaise Elistair ont été autorisés par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) à intervenir à trois reprises sur les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et de Paris-Le Bourget, pour le compte du Groupe Aéroports de Paris.

L’opérateur a utilisé ses stations filaires pour drones, SAFE-T et HIGH-T, qui permettent une utilisation du drone dans des conditions optimales de sécurité. Le drone a évolué dans un rayon de 50 à 100 mètres. Son alimentation continue (alimentation filaire et batterie de secours) permet de s’affranchir du risque de 
chute lié à une fin non anticipée des batteries. Les communications sont sécurisées en haut débit à travers le micro-fil (pas d’interférences ni de brouillage possible). 


« Ces différentes missions ont prouvé la possibilité d’intervenir en toute sécurité, dans un milieu aéroportuaire complexe, en respectant les standards de sécurité imposés par les aéroports et par la DGAC. » indique Guilhem de Marliave, PDG et co-fondateur d’Elistair. 
Les drones filaires intégrant la station SAFE-T sont intervenus pour l’inspection de passerelles hautes (type A380) à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle (2 vols d’une heure chacun à une altitude moyenne de 20 mètres) et pour le calibrage des instruments d’aide à la navigation aérienne à l’aéroport de Paris-Le Bourget (7 vols de 2 à 3 heures à une altitude moyenne de 50 à 60 mètres). 
Pour ces missions, le drone était intégré dans l’espace aérien, en lien direct avec la tour de contrôle alors que l’aéroport a conservé son activité normale durant ces interventions.

Cette expérimentation ouvre de nouvelles perspectives. Les drones peuvent être utilisés pour l’inspection de piste et de bâtiments, la surveillance, le calibrage aérien, l’aide à la gestion de crises, l’effarouchement d’oiseaux, etc.