De nombreux avions sont à pied d’œuvre en Turquie, dont le Beriev 200 21512, pour pallier les absences des Canadair locaux. © F. Marsaly
La côte sud de la Turquie est en flammes. Le bilan humain est déjà de huit morts, 800 blessés, plus de 35.000 personnes évacuées et des surfaces détruites déjà conséquentes. Les renforts terrestres et aériens sont désormais à pied d’œuvre avec notamment deux Canadair espagnols et un Croate activés via les structures de l’Union Européenne. Mais ils ne sont pas les seuls car la situation des moyens locaux est inquiétante.
En plus de deux Beriev 200 sous contrat en Turquie depuis le mois de juillet, dont un appareil relevant de la Marine les Russes sont également présents avec plusieurs IL-76TP du ministère des situations d’urgence (Emercom, emport de 40.000 litres). Certaines sources Turques indiquent que ces moyens coûtent quelques 1.300.000 TL (130 000 €) par jour.
Les Ukrainiens ont fournis trois Antonov An-32P capable d’emporter 8.000 litres, qui ont notamment effectué un total de 14 largages pour la seule journée du 2 août.
L’Azerbaïdjan, qui a envoyé plus d’une cinquantaine de camions de pompiers en Turquie, a promis l’envoi d’un avion, peut-être l’unique Beriev 200 en service dans ce pays, et un hélicoptère.
L’Iran a mis à disposition de son voisin un IL-76TD des Gardes de la Révolution, également équipé d’une soute de largage (40.000 litres) ainsi que plusieurs hélicoptères bombardiers d’eau qui viennent s’ajouter à la cinquantaine de voilures tournantes déjà à l’œuvre dans le pays, dont au moins un Mil Mil 26 russe capable de lever 20 tonnes.
La nécessité de ces renforts étrangers, donc les trois Canadair européens, a été révélée par le Président Erdogan devant la presse le 30 juillet 2021 : « La THK (Association Aéronautique Turque, notamment en charge des opérations anti-incendies) n’a plus aucun avion utilisable ! »
8 CL-215, avions anciens mais toujours efficaces, relèvent effectivement de la THK et n’auraient pas volé depuis plusieurs années. La THK a répondu qu’elle avait besoin de 4 millions de TL (400.000 €) pour remettre ces avions en état opérationnel alors que le gouvernement d’Ankara annonce financer ses activités à raison de 120 millions d’euros par an.
Trois de ces CL-215 et quelques PZL Dromader avaient été proposés aux enchères en octobre 2020 par la THK et n’avaient pas trouvé preneurs, peut-être en raison de leur état…
FrM
Le 14 octobre 2023 à 17h, un bimoteur Piper PA-31-350 exploité par la société SkyCare… Read More
En ouverture du congrès AFF qui s'est tenu à Bordeaux les 26 et 27 mars… Read More
Après le retard de la certification du moteur Catalyst du Beechcraft Denali, Textron Aviation peut… Read More
La Suisse assouplit les prescriptions en matière de certification, de production et d’entretien applicables à… Read More
La start-up française qui développe le système de propulsion hybride-électrique Sterna et l'eVTOL Atea, fait… Read More
La lutte contre les drones est une priorité dans tous les scénarios militaires. Airbus a… Read More
This website uses cookies.