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Aviation Générale – brèves

L’état confie la gestion de l’aérodrome d’Aix-les-Milles à Edeis

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Depuis le 1er janvier 2018, Edeis est le nouveau gestionnaire de l’aérodrome d’Aix-Les Milles. Une convention de concession de 45 ans a été signée entre l’Etat et Edeis.

« Le concessionnaire investira prioritairement dans la rénovation des installations et l’amélioration de l’accueil des usagers aéronautiques, et aura par ailleurs un rôle d’aménageur dans le développement du foncier de la plate-forme. Il portera une politique environnementale exigeante et inscrira son action dans le cadre de la charte de l’environnement de l’aérodrome », précise la Direction générale de l’aviation civile.

L’aérodrome d’Aix-les-Milles, nouvel « aéroport de proximité » du porte-feuille Edeis, est ouvert à l’aviation d’affaires, privée et de loisir. Le trafic aérien est inférieur à 60.000 mouvements d’avions par an. Edeis qui s’est spécialisé dans l’exploitation d’aéroports à moins d’un million de passagers en France, gère 18 aéroports en France.

L’aéroport regroupe des activités aéro-industrielles de maintenance et de construction d’aéronefs – la compagnie aérienne Twin Het, l’atelier de maintenance Kerozen et le constructeur d’hélicoptères Guimbal – et une dizaine d’aéroclubs, générant près de 110 emplois. Le projet de développement immobilier du site prévoit la commercialisation de bureaux et entrepôts pour des entreprises de tous les secteurs d’activités.

 

Afin d’assurer la gestion quotidienne de l’aéroport et un service permanent de qualité et de sécurité aux usagers, Edeis recrutera dans les prochaines semaines un responsable d’exploitation et trois pompiers polyvalents.

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  • Bonjour,
    Le vrai problème de fond de l'aérodrome d'Aix-Les Milles c'est que des associations de riverains (écologistes ou pas), soucieuses de leur bien-être et pestant contre les nuisances de l'aérodrome voulaient le faire disparaître.
    C'est sans compter sur l'intérêt économique de cet aérodrome et sa position stratégique défendus par l'Etat...
    J'oubliais de dire que derrière les associations de riverains se cachent habilement des promoteurs sans vergogne.....

    Michel VIDAL

    • Bonjour
      Ah ces français ! Dès qu’ils sont bousculés dans leur petit train-train cela ne va plus. C’est un peu comme les sens interdits modifiés. Il y en a toujours un que cela dérange. Le développement exponentiel des machines RSA développe un trafic accru (imprévu à la création du terrain). Les riverains arrivés après la création de la piste râlent. Le phénomène est récurrent comme le Parisien qui se plaint du coq ou des cloches du village. Mais à un moment donné, il faut décider et trancher, ce qui me parait être le cas ici. Il est nécessaire d’accepter les évolutions de la vie en bonne intelligence pour un intérêt commun ! Celui de voler presque libre la haut.
      Cordialement
      Michel BOUR

  • Taxes atterrissages :
    DGAC = 0 €
    Privé = combien ? Ce n'est jamais gratuit !
    Chaque fois que, suite à certaine idéologie, les gestions d'aérodrome sont passées au privé, les services ont "évolué" et les taxes ... aussi !
    Effectivement, comme le dit "Fbs" l'inflation des taxes est à craindre ainsi que le volume de trafic pour un aérodrome dans un environnement de voisinage -- même si l'on peut le désoler -- difficile .

  • Ancien pilote basé à LFMA, je crains que le nouveau gestionnaire ait de grosses difficultés à cause de la pression environnementale des municipalités environnantes et des riverains, qui oublient bien sûr que cette piste existait longtemps avant leur installation. Ouvrir la piste la nuit, autoriser les jets d'affaire légers et améliorer le parkage et l'avitaillement sont les grandes pistes du développement de cet aérodrome. Tous les gestionnaires précédents ont buté la-dessus.

    • En tant que pilote privé s’etant posé à LFMA il y a juste 2 mois, je n’ai pas eu à me plaindre de l’avitaIllement (automate total), du parking (sauf que j’avais oublié de prendre des cordes, et qu’un membre d’un club local m’a très aimablement dépanné, sachant que le lendemain, il y avait 50kt de vent sur la plate-forme...). Je n’ai pas testé le vol de nuit, mais en guise de jet, je suis reparti juste derrière un BE90 ce qui est déjà de l’aviation d’affaires il me semble

      Ce qui est le plus à craindre, c’est plutôt l’inflation non contrôlée des taxes d’atterissage, et l’apparition d’aimables compagnies qui vous accompagnent obligatoirement sur les 20 mètres qui séparent votre avion de la porte de sortie....

      Espérons que l’avenir me donnera tord

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