Alcyon M3c, avion régional à décollage et atterrissage courts, aura une capacité de cinq passagers, et affiche les mêmes ambitions de motorisation que le biplace Alérion M1h (hybride puis hydrogène), annonce Avions Mauboussin. © Avions Mauboussin
Dans la foulée de son biplace hybride électrique Alérion M1h, Avions Mauboussin lance le projet d’un avion de transport régional de 6 places à hydrogène, l’Alcyon M3c.
La volonté du gouvernement français d’encourager la création d’une filière hydrogène française, et la présentation par Airbus de sa nouvelle stratégie hydrogène ont apparemment encouragé David Gallezot à passer à la vitesse supérieure. Toutefois, début 2020, avant même que l’hydrogène ne devienne la nouvelle coqueluche médiatique, cet ingénieur aéronautique avait annoncé que le biplace en tandem Alérion M1h qu’il portait depuis 2011 serait finalement un avion à hydrogène.
Aujourd’hui, il passe à la dimension supérieure, en révélant le projet Alcyon M3c défini comme un « avion régional à décollage et atterrissage courts », d’une capacité de cinq passagers. Ce « HSTOL », « Hydrogen Short Take-Off & Landing aircraft » (avion à décollage et atterrissage court à hydrogène), « aura une autonomie de 1.500 km et atteindra une vitesse de croisière de 370 km/h. La certification et la commercialisation sont envisagées à l’horizon 2026. » Avions Mauboussin place la barre très haut. Comme le biplace qui ouvre la voie, le six-places sera un hybride hydrogène.
Premier-né de la gamme Avions Mauboussin et conçu avec l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) et des industriels partenaires, Alérion M1h est un biplace léger à ailes basses, de configuration tandem, à propulsion hybride. © Avions Mauboussin
Concernant précisément l’Alérion M1h, Avions Mauboussin annonce que « la motorisation sera dans un premier temps hybride (électrique/thermique), avec une puissance totale de 80 kW (environ 110 ch). » La start up aujourd’hui installée à Belfort ne donne pas plus de précision. Elle indique simplement que le décollage et l’atterrissage courts se feront en mode électrique, tandis que la croisière s’effectuera en propulsion thermique. Quant aux performances, il est question d’une vitesse de croisière de 250 km/h et d’une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres.
« Dans un second temps, une turbine alimentée à l’hydrogène permettra de faire fonctionner le moteur électrique, et ainsi supprimer totalement les émissions polluantes et le recours aux énergies fossiles (déjà très réduites grâce à la partie propulsion électrique). »
Avions Mauboussin annonce que le premier vol est envisagé pour 2022 en version hybride et pour 2024 en version hydrogène. La commercialisation est prévue fin 2024. « Cet avion permettra de valider les technologies transférables au modèle suivant, Alcyon M3c, et d’être rapidement sur le marché de l’aviation générale avec une offre responsable/écologique. »
Gil Roy
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