Après avoir démontré sa capacité à produire un système d'atterrissage automatique, la société dit travailler avec la FAA pour apporter progressivement sa solution de gestion autonome d'aéronef sur le marché. © Reliable Robotics
La Cessna 208B Grand Caravan semble devenir une plate-forme populaire pour les vols autonomes. Quelques jours après l’annonce de la société californienne Xwing qui a effectué ses premiers vols autonomes avec un Grand Caravan, c’est au tour de la start-up Reliable Robotics, également californienne, de faire une annonce similaire fin août 2020.
Fondée en 2017, Reliable Robotics travaille depuis 2018 sur des avions Cessna pour les faire évoluer au sol et en vol de manière autonome. Comme premier projet, les ingénieurs...
7 commentaires
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Reste à savoir si les passagers oseront monter dans un avion sans pilote // c’est amusant cette obsession qu’on ces gens là à vouloir tout automatisé comme le projet hyperloop… drôle d’époque !!!
Les gens sont comme moi prêt à prendre un métro automatisé tous les jours dans les grandes villes. J’apprécie en effet que le métro 14 ne soit jamais en grève, quasiment jamais en « bazar », que les heures de pointe soient « gérable », etc… Bref, c’est fiable, ça marche.
MAIS !
On sait tous, utilisateurs même non-techniciens, qu’en cas de moindre problème, on serre les freins et ça s’arrête. On sait également sans le savoir qu’il n’y a pas d’obstacle sur la voie car tout est en tunnel fermé, y compris les quais. Personne ne tombera sur la voie, s’introduira dans un tunnel, il ne peut y avoir un arbre en travers ni un orage soudain. Le métro suit ses rails, il ne peut pas se perdre ou rater un virage. Il suit la rame précédente. Elle ralentit, il ralenti, s’approche, s’arrête, et repart quand c’est libre.
Donc, « les gens », populis vulgaris, acceptent depuis 15 ans, et après validation et mise en confiance, d’utiliser aveuglément le métro automatique, en lisant le journal et sans grogner quand la porte se ferme.
En avion, je vous fiche mon billet que ça va pas être la même !
Déjà les voitures autonomes, qui font rêver tout le monde, font déjà moins rêver quand les premières vont passer devant l’école maternelle à l’heure de sortie des classe, devant madame Michu qui va pas comprendre que le conducteur lise son journal…
Pourtant, une voiture autonome, en cas de moindre doute, il suffit de serrer les freins et de s’arrêter ou l’on est. Mais on n’est plus dans un tunnel étanche à toute intrusion.
Alors en avion avec une troisième dimension…
D’ailleurs on parle de vols commerciaux autonomes 99% du temps, mais que fait un pilote automatique à la moindre anomalie ? Il se déconnecte.
l’automatisme sera t il capable de gérer :
– les météos dégradées ?
-les pannes complexes avec réflexes immédiats
– les problèmes internes de soute ou de cabine ?
– Les remises de gaz au dernier moment pour différentes causes ?
`Le cerveau humain pour d »amples raisons est irremplaçable….
Malheureusement, la réponse est oui dans la grande majorité des cas, et avec une fiabilité différente, mais pas moindre.
Le reste est du domaine de la statistique….
juridiquement non
Dans un contexte de ralentissement de l’économie, de ralentissement de l’activité aéronautique, avec plein de pilotes sur le carreau, le vol autonome est-il raisonnablement un objectif d’avenir ?
C’est littéralement le cadet de leurs préoccupations!
Business is business.
Pas de syndicats, pas d’heures sup. pas de primes de ceci ou cela….
C’est pain béni pour la comptabilité et les chefs d’entreprise.
Les jeunes de maintenant sont la dernière génération de pilotes.
Un métier qui n’aura duré qu’un siècle…