Le samedi 9 Juillet 2016, Réplicair avait mis les petits plats dans les grands (un traditionnel barbecue toulousain) pour accueillir deux cents de membres du club et leur famille dans leur nouveau bâtiment (700 m2 sur deux niveaux) sur l’aérodrome de Graulhet, au nord de la piste Est-Ouest.
Jérémy Caussade, dynamique président de l’association (une bonne trentaine de membres très « actifs ») jubile : l’électricité est raccordée depuis la veille, et il se fait une joie de faire visiter ses installations aux maires et conseillers généraux de la communauté de communes de Tarn et Dadou dont la ville de Graulhet est membre.
Jérémy Caussade peut être fier de sa construction pour laquelle ses membres se sont transformés en ingénieurs de BTP (calculs des fondations), en constructeurs de bâtiments, en plombiers, en électriciens et j’en passe car il reste « quelques » finitions pour que l’atelier soit opérationnel. Pas vraiment leur métier vu que la plupart sont pilotes ou ingénieurs chez Airbus.
Le président de Réplicair s’est posé la question du devenir du club à partir des années 2018, car aujourd’hui la réplique du Morane G qui a permis à l’association de se faire connaître en traversant la méditerranée est hébergée par le musée Aeroscopia de Toulouse. Quant au- Nord 3202 (en CNRAC), il squatte une place dans divers hangars d’aéro-clubs de la région toulousaine. Cette situation limite l’expansion du club qui regarde vers l’acquisition d’autres avions simples, à train classique, comme le Piper J3 et le Stampe.
Réplicair a acquis un terrain de 3.800 m2 sur l’aérodrome de Graulhet et a récupéré 700 m2 d’Algeco voués à la démolition. Un hangar d’environ 1.100 m2 à toiture photovoltaïque pouvant abriter la future flotte d’avions du club le Morane, le Nord, un Stampe, un Piper, et les deux Dewoitine (D551 et 552), répliques en cours de construction d’après des plans déposés aux archives départementales par Emile Dewoitine à la fin de la guerre.
Ce projet peut paraître ambitieux, surdimensionné, mais les objectifs de l’association le sont aussi, éloignés de la structure classique d’un aéro-club :partager des vols entre pilotes et membres de l’association, former des pilotes au train classique, faire découvrir et progresser sur avion torpédo et biplan, former des pilotes de meeting (avions / instructeurs / encadrant expérimenté). Jeremy Caussade l’affirme : « nous ne serons jamais ni un aéroclub standard, ni une association de voltige type MPV (Midi Pyrénées Voltige). Pas de concurrence avec les autres aéroclubs de la région. Pas de passage PPL ni 1er cycle voltige. »
L’essentiel du temps « donné » au club est consacré à la construction de répliques historiques, avec en particulier la remise à plat de la liasse de plans en 3D Catia qui pourrait enrichir le patrimoine des archives départementales. Un grand merci à Airbus qui soutient ce projet de reconstruction du D551 dont le prototype, rappelons le, n’a jamais volé. Enfin, faut-il le signaler, un grand absent lors de cette inauguration, Christophe Marchand, chef pilote du club, qui fit le premier vol du Morane G, pilote d’essai du CS300, retenu à Montréal par sa certification obtenue récemment.
Jean-Marie Klinka
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