RTE, Réseau de Transport d’Electricité, et son partenaire industriel CNIM Air Space (anciennement Airstar Aerospace) ont expérimentés cet automne 2020 ce qu’ils présentent comme « le tout premier vol diridrone pour contrôler l’état des lignes électriques à l’aide de capteurs embarqués sous le dirigeable ».
Le tout premier essai de vol du Diridrone de CNIM Air Space CNIM Air Space (anciennement Airstar Aerospace) conçoit et produit des ballons captifs, des ballons stratosphériques, des dirigeables, des protections thermiques de satellites et réalise des projets sur-mesure pour ses clients. La société dispose d’une unité de fabrication, d’ingénierie, de recherche et de tests à Ayguesvives, à proximité de Toulouse, et d’un centre d’opérations et d’essais en vol de ses aérostats à Chambley, en Lorraine. en conditions réelles a eu lieu les 15 et 16 octobre 2020 entre les communes de Mauriac (Cantal) et Soursac (Corrèze). L’objectif était de contrôler l’état des lignes électriques sous tension à l’aide de capteurs embarqués sous le dirigeableLa charge utile de 10kg fixée sous le dirigeable était composée d’un double capteur photo asservi sur la position des câbles. et faciliter la maintenance du réseau électrique sur de grandes distances.
Ce nouvel outil permet à RTE d’inspecter les lignes électriques avec précision, sans mettre les lignes hors tension et donc sans risque de coupure d’électricité.
Après un premier vol expérimental en octobre 2020 et l’analyse des images recueillies par le drone, RTE va poursuivre ses travaux de développement dès 2021 avec l’intégration du Diridrone dans ses processus de surveillance du réseau.
Chaque année, les équipes de RTE parcourent avec 7 hélicoptères l’ensemble du réseau électrique aérien. Dans le cadre d’activités de maintenance préventive, le vol automatique de drone longue distance représente donc un enjeu pour demain.
Aussi, à travers des projets comme le Diridrone de CNIM Air Space, RTE a pour ambition de moderniser et d’automatiser les moyens aériens de surveillance.
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Pour la petite histoire c'est une filiale de Turbomeca, la CGTM, basée sur l'aérodrome de Pau-Uzein qui à partir de 1988 a mis au point pour le Service des Travaux Héliportés d'EDF les installations sur hélicoptères nécessaires au travail sous élingue et les techniques appropriées dont en particulier un système d'aide au pilotage en vol stationnaire; la CGTM a même réalisé sur un hélicoptère PUMA un système de pilotage par l'arrière, un pilote étant installé à l'arrière de la soute avec la visibilité directe vers le bas sur le câble électrique à inspecter ou poser, un peu comme l'opérateur de la perche sur un avion ravitailleur; cette performance technique est rappelée dans l'ouvrage "TURBOMECA à la hauteur de la légende" dans la collection DOCAVIA aux éditions LARIVIERE.
Encore une activité aéroportée qui mérite un grand respect !
Assez discret le RTH, division de RTE est également un opérateur historique d'hélicos, pour la construction et le suivi des milliers de km de lignes, avec des bases réparties sur le territoire.
Les équipes du transport sont aussi devenues des expertes mondialement reconnues pour le travail sur les lignes, y compris sous tension (400 KV).
Il fut une époque où des lignards à la base d'Albertville ont su convaincre leur hiérarchie de développement des outils et des procédés pour intervenir sous une machine en stationnaire...
Etonnant principe à notre époque : Il fallait réduire le travail de pédalage avec un petit vélo suspendu au fil !
Les 350, 355 mais surtout l'AS 332 C1, d'EAGLE HELICOPTER, mais qui fait désormais parti des machines du groupe SAF,a été la "bête de somme" de nombreux chantiers en altitude. Je n'évoque pas la patience et l'habileté de son pilote qui avec 3 lignards dans la nacelle assure le stationnaire sur 15 à 20 mins, au milieu de portées, entre 2 lointains pylônes.
Pour ceux qui connaissent un peu l'aérologie des massifs, il y a de quoi décerner les prix de la compétence et de la confiance, entre le haut et le bas du sling...
On peut considérer que les intéressés maitrisent leur sujet car nous n'en avons quasiment jamais entendu parlé sur des médias : pour ma part une fois à "Ushuaïa", c'est dire si c'est lointain.
Si les plateformes d'aéroportage évoluent, deviennent plus économiques et vertes, il est évident que ce type d'opérateur s'y intéresse pour la part la plus simple du travail. Le plus technique, les opérations de MCO sur les infrastructures me parassent difficilement automatisables.
Peut-être que des lecteurs en savent davantage (ou la rédac) et pourraient en écrire 2 mots sur ce discret service qui intervient quotidiennement pour que nous permettre de pousser le bouton d'éclairage sans nous poser aucune question, ou encore installer une usine partout sur le territoire français.