Volocopter et Safran Electrical & Power ont conclu un accord en vue de collaborer pour le développement d’une prochaine génération de systèmes propulsifs dédiés aux aéronefs à décollage et atterrissage verticaux électriques (eVTOL).
Ce partenariat entre le pionnier des nouvelles mobilités aériennes urbaines, et l’un des leaders mondiaux des systèmes électriques aéronautiques, explore différentes solutions communes techniques et commerciales autour d’un système propulsif complet, incluant la propulsion électrique, les batteries et le système de distribution de l’énergie, jusqu’aux services d’ingénierie.
« L’optimisation de la densité des batteries et l’amélioration de l’efficacité du système propulsif sont les plus puissants leviers de performance pour les avions légers tels que les eVTOL. Et, j’ajouterais, d’un point de vue plus personnel, que ce partenariat est un merveilleux exemple de la collaboration industrielle franco-allemande, qui permet à l’innovation technologique européenne de rester compétitive au niveau mondial. », affirme Dirk Hoke, PDG de Volocopter.
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Une initiative intéressante, susceptible de continuer à faire progresser la technologie.
Mais en profondeur, c’est la batterie qui manque.
Safran est un débutant pour les batteries de puissance.
Un débutant éclairé, mais un débutant.
Les constructeurs de batteries pour l’automobile investissent des milliards pour améliorer le coût et la durée de vie de leurs batteries.
L’aviation a besoin de safety et de réduction de leurs masses.
La capacité de Safran à analyser un marché aéronautique est indéniable et ils savent que celui des eVTOL est (très) étroit.
Comment justifier dépenser 100 kWh d’énergie électrique pour faire 100 km en eVTOL quand il suffit de 15/20 kWh avec une voiture électrique ?
Les quelques cas de contournement d’un obstacle physique (lac, bras de mer, …) en font un marché de niche qui ne permet pas d’amortir les centaines de millions à investir en R&D pour les batteries.
Certes le marché de la batterie de puissance dépasse celui des eVTOL : les systèmes propulsifs hybrides, notamment ceux qui s’appuient sur des piles à combustible.
Là, encore une fois, quelle est la taille du marché ?