Tout est bien qui finit bien à Poitiers

A l’occasion du congrès 2024 de la FFA, l’aéro-club de l’ASPTT de Poitiers a officiellement réceptionné un Velis Electro dont le financement est en partie supporté par la ville de Poitiers.

L’affaire était pourtant mal emmanchée. Tout est parti d’une déclaration de la jeune maire écologiste de Poitiers, fraîchement élue, lors d’un conseil municipal, il y a tout juste trois ans. Pour une partie des pratiquants de l’aviation générale, cette phrase lâchée au détour d’une joute oratoire, a été vécue comme une déclaration de guerre. Face à ceux qui voulaient envahir l’aéroport de Poitiers, le président de la Fédération française aéronautique a joué l’apaisement. Quelques mois plus tard, il se rendait à Poitiers pour présenter à la maire de la ville le Velis Electro. Le courant était rétabli.

Jean-Luc Charron, président de la FFA, a toujours répété que l’avion électrique était avant tout un vecteur de communication. Il l’a démontré à cette occasion.

Trois ans plus tard, la FFA met à la disposition de l’aéro-club de l’ASPTT de Poitiers, le septième Velis Electro que vient de lui livrer Finesse Max, le représentant français de Pipistrel. Il s’agit d’une location longue durée (1 an). Et la ville de Poitiers a accepté d’en prendre une partie à sa charge.