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Aviation Générale – brèves

Un Alphajet de Tours au secours d’un ULM

Published by
Gil Roy

L’armée de l’air rapporte une mission d’assistance réalisée par un Alphajet de l’école de Tours à un ULM piégé au-dessus de la couche nuageuse, du côté de Dieppe, le 22 novembre 2018, en fin de matinée.

L’ULM qui avait décollé par beau temps de Dieppe où il est basé s’est retrouvé en difficulté à son retour, l’aérodrome étant recouvert par une épaisse couche nuageuse. Après avoir tenté sans succès une percée, le pilote a contacté le contrôle de Dieppe qui, à son tour, a alerté le Centre national des opérations aériennes (CNOA).

Dans la foulée, la Haute autorité de défense aérienne (HADA) évalue les moyens en alerte disponibles (et aptes à décoller malgré une météo très défavorable), pour porter assistance à l’ULM. La mission est alors confiée à un Alphajet de Tours, qui s’apprêtait à décoller pour une mission d’instruction.

En parallèle, les équipes du CNOA contactent les tours de contrôle des alentours pour connaître avec précision et en direct la météo sur chaque terrain. Cherbourg présentant les conditions météorologiques les moins mauvaises de la région, il est finalement décidé de dérouter l’ULM vers ce terrain, distant de 200 km de Dieppe. L’Alphajet rejoint l’ULM et se positionne en patrouille serrée près de lui afin de le guider par la radio. Après avoir rejoint le Cotentin et traversé une couche nuageuse de 1.000 pieds (300 mètres) d’épaisseur, l’ULM se pose sans encombre sur la piste de Cherbourg.

 

 

 

 

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

View Comments

  • En fait ceux qui critiquent sont des jaloux, se faire une heure de vol en formation avec un alphajet, c'est pas donné à tout le monde. En tous cas, traverser 300 m de couche et s'en sortir suppose pas mal de sang froid. Que se serait-il passé sans le coup de main (ou d'aile ) ? Vaut mieux pas savoir...

  • Les règles du VFR : VOIR ET ÊTRE VU
    Concernant les commentaires ci-dessus, je m'abstiens d'en rajouter un autre, car il y a de tout, du bon, du moins bon et du carrément débile

  • merci pour tous ces commentaires ... même ceux pas toujours bien amicaux, effectivement GPS + brouillard = 3minutes de survie max! Avec inclinomètre, badin, alti et vario ... on a quelques chances de s'en sortir! Avec entraînement! Ces commentaires me donnent une furieuse envie de voir un instructeur, poser un horizon artificiel sur mon ulm ... pour être prêt pour un futur raid en Tunisie via la Méditerrannée!
    bon vol à tous!

    • Contactes-moi en mail privé pour ton idée de raid en Tunisie que les amis et moi organisons au printemps.
      Hugues

  • Merci la Chasse et bravo.
    Pour les pilotes ULM de cette aventure, je suppose qui ne se feront pas reprendre par le vol on top.
    Je notre une autonomie suffisante pour rejoindre un aérodrome de dégagement éloigné et certaines connaissances de percée opérationnelle, c'est certainement ce qui les a sauvés .

  • L'histoire est banale....
    Les commentaires me laissent rêveurs !
    Savez vous que l'oiseau qui parle le mieux est le perroquet ?
    Par contre c'est un de ceux qui volent l'école moins bien !
    Réflexion..?

  • Encore un coup de comm. :
    Vitesse de décrochage d'un Alphajet--vitesse en IMC ULM ???
    Épaisseur de la couche 1000 FT mais peu de densité, suffisante pour le guider ? Quand on est dedans, on est dedans !
    Comme disait le regretté Desproges : <>
    Un retraité contrôleur pris au hasard

    • Faudra bien en sortir un jour... de la théorie du complot ! Qui tient en vol, aile dans aile avec une escadrille de raisonnements incertains.
      Quand on est dans le brouillard, c'est qu'on s'y est mis. Inutile alors d'appeler Dieu ou "le premier prophète qui passe", ou d'inventer une prophétie...
      Ici il y a eu un duo d'aviateurs partis pour une leçon qui s'est soudain transformée en travaux pratiques. Bravo à l'instructeur qui a su gérer son élève pilote et celui de l'ULM.
      Personne ne souhaite de telles situations, mais quitte à brûler du kéro chez nos combinaisons anti G, autant que ce soit pour la bonne cause.
      Belle aventure qui fini bien.
      PS : Zavez-vous pas des trucs pour occuper les retraités ? Ils ont une expérience inouïe et s'ennuient à 100€ de l'heure... Ça peut pas durer.

      • LAISSEZ BRAIRE LES ÂNES, ILS N'ONT RIEN À FAIRE D'AUTRE, EUX !
        UN RETRAITÉ EST SÛREMENT PLUS COMPÉTENT QUE CERTAINS ! QUANT À S'ENNUYER, RIEN N'EST MOINS SÛR.
        A méditer : "Ceux qui parlent ne savent pas, ceux qui savent ne parlent pas." Lao-Tseu (?)

      • Ah bon! la bonne cause serait donc, pour les pilotes militaire, de venir en aide aux inconscients qui decollent par MTO douteuse!
        Les militaires le font volontiers évidemment mais ils ont d'autres bonnes raisons de brûler du kérosène comme vous le dire avec mépris....

  • Sachant que la couche est suffisamment haute, avec un PA on peut faire la traversée de la couche quelque soit son épaisseur.....

    • Oui mais quand on traverse une couche il y a toujours des turbulences, parfois très sévères qui peuvent « planter » le PA et l’horizon artificiel jumelé. Dans cette situation, à défaut de trouver la vue du sol dans les 15 secondes qui suivent, c’est la désorientation spaciale irrécupérable... et crash probable.

    • Ce n'est pas une question d'épaisseur de couche ni même de savoir a quelle hauteur de trouve le plancher de la couche c'est une question de désorientation spatiale et de se retrouver sur le dos sans même s'en apercevoir et quelques petites secondes et de perdre le contrôle de l'appareil et de ses sens si on n'a pas d'horizon artificiel et en ulm nous ne sommes pas sensé en être équipé et tant bien même en étant équipé même avec de l'entraînement , difficile de ne pas m'être l'instrument en doute....

    • Quand on est ni qualifié ni équipé, on ne se met pas dans des situations d'IMC.
      Ça me semble être le Baba du VFR, non?
      Quant aux conseils délirants lu ci dessus pour traverser la couche, .....on est pas prets de voir diminuer les accidents....

  • J’ai connu la même aventure avec mon ulm en mai entre Nantes et Limoges. Passé au-dessus de la couche après 30mn de vol je me suis retrouvé piégé à 5000ft et ai dû me détourner sur Cognac avec l’aide des militaires qui m’ont guidé pendant une bonne heure avant de trouver une petite trouée salvatrive.... Pas besoin d’envoyer le Transall ou l´Alphajet. Ouf ! Merci les militaires.

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