Les entreprises et les associations implantées sur l’aérodrome de Gap-Tallard appréhendent l’implantation d’un simulateur de chute libre sur le site. Le projet estimé à 1,5 M€ a commencé à faire parler de lui, début 2013. Présenté par ses porteurs et les collectivités locales qui le soutiennent comme une attraction qui devrait attirer le grand public et générer de l’emploi, il est redouté par les riverains comme une source potentielle de nuisances. Quatre entreprises de la plate-forme ont déposé, il y a un an, un recours devant le Tribunal administratif de Marseille. En contestant le permis de construire du bâtiment de 19 mètres de haut qui doit être érigé à 130 m de la piste, elles espèrent notamment amener les pouvoirs publics à évaluer de manière plus précises les nuisances sonores. Cette soufflerie est en effet ouverte. Le bruit qu’elle va créer n’est donc pas comparable à celui des souffleries fermées. Et c’est pourtant ces mesures qui font foi pour le projet de Tallard. D’où l’inquiétude des usagers de l’aérodrome haut-alpin.
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