Baptisée UPS Flight Forward, la nouvelle filiale d’UPS permettra « le développement et l’exploitation de transports aériens sans pilote pour les livraisons commerciales ».
Cette nouvelle filiale, récemment intégrée au groupe UPS, pourrait recevoir la certification Part 135 qui lui permettra d’effectuer de véritables vols commerciaux réguliers par drones. C’est l’objectif d’UPS.
Aux Etats-Unis, ces vols très réglementés sont pour le moment effectués par dérogation (dans le cadre de la Part 107) et cette demande de certification effectuée auprès de la FAA est une première étape vers des vols réguliers de drones opérés par un transporteur, de jour comme de nuit. De plus, cette certification permettra à UPS Flight Forward d’être légalement reconnue comme une entreprise de transport aérien…avec une flotte de drones.
« La demande de certification pour effectuer des livraisons régulières respectant ce niveau de qualification est historique » déclarait récemment Scott Price, le directeur de la stratégie chez UPS. JFB
Dix-huitième président de l’Académie de l'Air et de l'Espace, Bruno Stoufflet a officiellement pris ses… Read More
Un hélicoptère Fennec de l'armée de l'Air et de l'Espace connait un atterrissage dur au… Read More
New Glenn, le lanceur géant partiellement réutilisable de Jeff Bezos et Blue Origin, a finalement… Read More
Lockheed Martin a livré 10 hélicoptères S-70i Black Hawk en 2024 au ministère philippin de… Read More
Honeywell et NXP Semiconductors N.V. ont annoncé au CES 2025 de Las Vegas (7-10 janvier… Read More
La compagnie aérienne nationale Air India veut "anticiper une pénurie de pilotes". Pour se préparer,… Read More
View Comments
La Part 135 et Part 107, ne sont pas applicables dans la réglementation EASA.
Et c'est heureux de constater que bien au contraire les autorités Française et Européenne légifèrent régulièrement afin de donner un cadre réglementaire qui va toujours vers plus de sécurité quant à l'utilisation des drones.
Quid de l'anti abordage, anticollision, auto information, contacts radio, hauteurs et distances de survol de certains édifices, "application des règles de l'air", procédures de pannes, procédures d'urgence, application d'une MMEL ou LME, ateliers pour l'entretien en Part 145 ou en Part 21 ou autre, bureau de planification et suivi des vols ainsi que la mise à jour de la documentation aéronautique, par qui, etc. ?
Cela me semble plus jouable au Canada ou en Guyane que pour la ville ou le village Français lambda.
Reste à voir pour ces deux exemples le problème de l'autonomie disponible en énergie pour parcourir les distances. Un Nice/Monaco/Nice me semble plus probable grâce au côtier de l'aéroport de Nice, à l'héliport de Monaco, mais certainement pas un vol vers une boite aux lettres.
Attention aux hélicoptères !
Enfin si la "boite aux lettres doit être déportée pour des raisons de sécurité, il me semble alors que l’intérêt du drone n'est pas probant.