Vinci Airports et la Fédération Française Aéronautique nouent un partenariat pour, officiellement, soutenir la filière de l’aviation générale et accélérer sa transition énergétique. Ce rapprochement tend surtout vers une harmonisation des relations entre les aéro-clubs et les aéroports du réseau Vinci sur lesquels ils sont implantés.
La convention de partenariat signée entre Vinci Airports et la FFA porte sur le soutien au développement de l’avion électrique, à la formation au pilotage et à la sécurité, ainsi qu’à l’organisation d’événements de promotion grand public. Concrètement, Vinci Airports apportera son soutien au Tour Aérien des Jeunes Pilotes (TAJP) qui aura lieu en 2021. Les jeunes participants seront accueillis sur deux aéroports du réseau Vinci : Chambéry Savoie Mont‐Blanc et Rennes Bretagne.
Pour la FFA, au-delà de ces sujets d’actualité, la finalité de ce rapprochement tend à faire reconnaître par cet acteur majeur de la gestion aéroportuaire le statut particulier des aéro-clubs. Ce sont des associations dont le mode d’exploitation n’est pas celui des sociétés commerciales avec lesquelles ils voisines sur les plates-formes aéroportuaires, souligne la Fédération. Vinci gère, en France, une dizaine d’aéroports sur lesquels sont implantés des aéro-clubs.Nantes, Rennes, Toulon, Clermont-Ferrand, Grenoble, Chambéry, Dinard, Saint-Nazaire, Lyon-Bron et Pays d’Encens.Il s’agit d’éviter que se renouvelle sur d’autres aéroports du réseau Vinci, le bras de fer dont Nantes-Atlantique a été le théâtre récemment, à l’occasion de la mise en place d’une nouvelle grille tarifaire. La signature de la convention, dans les salons cossus de l’Aéro-club de France doit permettre de normaliser, sur le terrain, les relations entre les présidents d’aéro-clubs et les directeurs d’aéroports.
Ce partenariat avec Vinci Airports fait suite à un précédent accord mis en place avec Edeis, gestionnaire d’aéroports de taille plus modeste. Avec Aéroports de Paris, à défaut de partenariat, il y a un cadre historique qui instaure des conditions avantageuses aux aéro-clubs affiliés à la FFA. G.R.
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
On a rarement vu une compagnie aérienne aussi bien préparée à déposer le bilan que… Read More
Dans un roman, Jean Rousselot raconte à la première personne du singulier la carrière militaire… Read More
Textron Aviation a livré à l'armée de l'air péruvienne le premier de 2 Beechcraft King… Read More
View Comments
@Aerobuzz: "Il s’agit d’éviter que se renouvelle....grille tarifaire".
En clair, eviter de vouloir faire payer a l aviation generale des taxes d atterrissages exorbitantes comme ce fut le cas a Nantes .
Cher Pilotaillon, pour paraphraser quelqu'un , un aéroport est "un lieu où l'on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien".....
Mon sujet est davantage la finalité de l'infrastructure, pour qui et comment l'utiliser. Accessoirement l'ouverture et la redevance d'usage qui là sont manifestement mis en priorité.
A l'évidence, le gestionnaire a fait le choix de ne pas s'encombrer avec davantage de trafic, préfèrent interdire l'accès aux "amateurs" (qui certains sont issus de classes ++, détenteur de CB Noires), mais qui pour l'occasion iront ailleurs, où les choix de clientèle sont plus ouverts.
Je faisais également le lien avec la capacité de la plateforme à dèjà traiter le flux des snow charters, avec des méthodes ancestrales. On peut comprendre que lorsque le management pyramidal et à court terme (contrats précaires d'un WE renouvelé - ou pas), l'exécution du job, la motivation des équipes est réduite au minimum syndical.
Il suffit d'interroger en off les "saisonniers", on constate que les méthodes sont assez peu conviviales... certainement parce qu'un état d'esprit est entretenu par des managers débordés, ou désabusés, pour comprendre que les avions de clubs sont de trop...
Reste qu'après le Covid, on verra peut-être apparaitre d'autres stratégies, guidées par la seule rentabilité, et "faire de la redevance" par d'autres moyens...
Avant cet accord, les relations n'étaient-elles pas "normales ?"
Sans jouer sur les mots, et bien que les plateformes gérées par ce groupe ne soient pas très nombreuses, la circulation "de loisirs" ne semble pas être stratégique pour cette entreprise...
Exemple, Chambéry avec ses 15 à 20 trafics/jours, devient en hiver une zone inaccessible aux SEP de <1000 kg...
Certainement dans la tour on est trop concentré à attendre les slots, pas possible d'intercaler ce format de machines...
Quand au gestionnaire, les permanents doivent également être un peu dépassés par le management "Militaire" de l'armée de saisonniers pour imaginer tolérer un PA28 / DR 400 manœuvrer sur l'aire de trafic.
Aucune rayure serait admise sur un des Biz Jets, qui paient leur handling avec une CB de couleur noire.
En France on existe par - on mesure son - pouvoir à ce qu'on est en mesure d'imposer aux gênants, ou plutôt sur ceux qui rapportent le moins.
'Enfin, je dis cela, je ne dis rien...