Partis le 12 novembre dernier, les avions du VintageAirRallye viennent de se poser à Cap Town, en Afrique du sud, le 16 décembre. Cette ultime étape du rallye marque la fin d’une grande aventure aéronautique de plus d’un mois à travers l’Afrique. Recueil des premières réactions d’Alexandra et Cédric, l’unique équipe Francophone du raid.
13.000 kilomètres et 95 heures de vol plus tard, l’équipage numéro 13 du VintageAirRallye composé d’Alexandra et Cédric s’est posé sur l’aéroport du Cap. Pour eux, comme pour les autres concurrents, cet instant marque la fin d’une aventure de haut vol qui se révéla non sans risque. En effet, sur les 10 biplans engagés sur le raid, seul 8 ont pu le finir.
Tout d’abord, le Stearman de Team Eagle s’est écrasé au nord de Nairobi, le 26 novembre dernier, sans faire de victimes. Le 9 décembre, le Tiger Moth de Team Botswana a été endommagé par un orage extrêmement violent sur le petit terrain de la ville de Maun, dans la région de l’Okavango. Pourtant bien arrimé au sol, de fortes rafales de vent ont fait bouger le biplan botswanais qui s’est encastré dans l’hélicoptère de l’équipe HéliPaddy portant le numéro 21.
Pour l’équipage Franco Belge, les incidents furent beaucoup plus rares, moins importants, mais pas inexistants. Tout d’abord, il y eut ces problèmes incessants de batterie qui ont provoqué des difficultés de communication à Zanzibar, mais aussi une panne de magnétos provoquant la perte de 4 bougies sur 8 sur la liaison entre l’Ethiopie et le Kenya. Plus récemment, un joint d’échappement a lâché à quelques heures de vol de la destination finale, Cap Town, provoquant d’importantes fuites d’huiles continues jusque dans le cockpit du Stampe. Sans compter aussi les nombreuses frayeurs comme ce décollage de l’aéroport de Nairobi Wilson où l’air portait mal à cause de la chaleur, les bloquant ainsi quelques minutes à une altitude dangereusement basse .
Et des moments de bonheur, il y en eût de nombreux dont on peut citer l’atterrissage au pied des pyramides de Giza, le 13 novembre, ou encore le survol en formation du Cap de Bonne-Espérance à 200 ft au dessus de la mer. Pari remplie donc pour nos pilotes aventuriers !
A suivre, le REX complet d’Alexandra et Cédric.
Jean-François Bourgain
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En tout cas, ils ont tenu bon le cap ! Et c'est une prouesse. Je sais qu'un Bücker y participait. J'attends de savoir s'il a terminé. Le le redis : chapeau !
Hmmm ... J'attends avec impatience ce Retour d'EXpérience d'Alexandra et Cédric, avec une petite idée derrière la tête sous la forme du plus grand biplan monomoteur du monde (je nomme l'Antonov An2), plateforme idéale de tournages ou de transport de 1500 Kg de pièces détachées ...
Sans vouloir chercher des poils sur les oeufs, la destination finale du rallye se nomme Capetown en anglais, ou Le Cap en français.
Cela dit, très intéressant article.
Bonjour,
En effet, c'est une maladresse de ma part. Merci de votre commentaire.