Accueil » Aviation Générale – brèves » Wingly assure le coavionnage

Wingly assure le coavionnage

Les plates-formes françaises de coavionnage se sont développées en Allemagne et en Grande-Bretagne, en attendant que la situation se décante en France. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

  Les pilotes et passagers de la plate-forme de coavionnage Wingly bénéficient maintenant d’une assurance additionnelle offerte sur les vols en avion léger. Cette assurance, sur-mesure pour le coavionnage, est développée dans le cadre d’un partenariat européen avec Allianz GCS et SAAM Verspieren Group.

Le service de Wingly comprend désormais une couverture additionnelle et gratuite venant compléter les plafonds de garanties en complément des assurances obligatoires pour voler en avion léger jusqu’à un million d’euros. La plate-forme française, chef de file du coavionnage en Europe, veut ainsi lever un frein qui entrave le développement de cette pratique. Elle s’est appuyée sur deux grands noms de l’assurance (Allianz et SAAM-Verspieren).

Bertrand Joab-Cornu, co-fondateur de Wingly précise : « Nous construisons, depuis nos débuts, une communauté de confiance...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

21 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Voici une bonne initiative qui montre le sérieux de la démarche des acteurs de ce secteur. La DGAC c’est certain saura réévaluer sa position aux vues des décisions prises par la plateforme Wingly.
    Fluidifier l’activité de l’aviation de tourisme tout en l’éduquant sur le thème sécuritaire va améliorer le niveau de sécurité aérienne des aéroclubs.
    C’est formidable, merci Wingly !

    Répondre
  • Le partage des frais de vol ne devrait pas poser de problème même en aéroclub, mais la réglementation reste sécuritaire et conservative.
    Cela peut se comprendre. Alors que les vols commerciaux sont effectués par des pilotes professionnels avec toutes les garantis de compétences que cela suppose, peut-on considérer que des « clients » puissent être transportés en avion de tourisme entre aérodromes par des pilotes amateurs?
    Il faut prendre en compte la sécurité et les responsabilités engagées : la différence entre l’obligation de moyen et l’obligation de résultat et le non transfère de responsabilité en droit français.
    Nos aéroclubs sont principalement gérés en associations loi 1901 avec obligation de moyen mais pas de résultat. Les présidents d’associations sont responsables pécuniairement et pénalement pour l’intégralité des activités de leurs associations.
    Emmener un passager d’un aérodrome à un autre est bien du transport aérien, même si les passagers ne payent qu’une partie des frais réel du vol, ce qui de plus peut être considéré comme du dumping par les professionnels.
    De fait, le pilote PPL n’a pas les prérogatives pour effectuer du transport aérien et il engage la responsabilité de son président de club.
    Concernant la sécurité, un PPL peut se retrouver à emmener des passagers en n’ayant effectué qu’une poignée d’heures au cours de ses deux dernières années d’activité aéronautique. La moyenne de temps de vol d’un PPL se situe autour d’une douzaine d’heure de vol par an ce qui représente une expérience très limite pour voler en sécurité. Les pilotes d’aéroclub volent peu et cela est principalement dû au coût élevé des heures de vol.
    Aussi, rendre possible le coavionnage permettrait aux pilotes de voler plus, de renforcer leur maîtrise de la conduite des vols et d’ouvrir d’avantage notre activité au public.
    La difficulté est ici, la rédaction d’une réglementation le permettant…

    Répondre
  • Les aéroclubs français sont des associations à but non lucratifs depuis 1901 c’est à dire mettant en commun des moyens afin d’exercer une activité ayant un but premier autre que leurs enrichissements personnels (wikipedia). En Allemagne , en Angleterre et ailleurs les aéroclubs ne sont pas des associations régis comme en France. Les plateformes de coavionnage ne sont pas non plus à but non lucratifs. Nos aéroclubs français bénéficient de ce statut privilégié au sein même de l’Europe et c’est aussi en France que l’heure de vole est l’une des moins chères. Certes notre aviation légère ne se porte pas au mieux de sa forme mais ailleurs l’herbe n’est pas plus verte. Les aéroclubs français tiennent grâce à la tenacité et au bénévolat de leurs membres avec une longévité que d’autres pays nous envient. Si nous voulons garder ces avantages propres à notre pays au sein même d’une Europe parfois divisée, regardons l’avenir en face et ne nous hâtons pas de lâcher la proie pour l’ombre. Les pseudo-avantages du moment risquent à long terme de peser dangereusement sur l’existence et l’éthique même de nos aéroclubs.Toute action amène une réaction. Le risque de condamner définitivement nos aéroclubs tout du moins à exister sous leur forme actuelle est grand. Nos aéroclubs français ont une histoire et une éthique .L’associativité qui en découle n’est en rien comparable avec des systèmes mercantils visant seulement l’intérêt financier et ponctuel des protagonistes qui s’y adonnent. Ceux qui comparent nos clubs aux systèmes routiers d’échanges n’ont pas saisi l’enjeu.

    Répondre
  • Le co-avionnage à l’image de blablacar a peu de chance de fonctionner.
    Concrètement qui sera la clientèle du côté des pilotes :
    Des jeunes pilotes souhaitant voler à moindre coût pour le plaisir ou en vu d’un murissement. Un pilote de ligne ou un riche propriétaire d’un SR22T, ne seront pas les principaux « clients ».

    Et du côté passager on sera plutôt face à des personnes passionnées souhaitant s’offrir un trajet sympa ou un vol local, peu de personnes ayant un vol de correspondance à CDG ;).

    Etant moi-même jeune PPL avec 110HDV je ne me sens pas prêt à transporter des inconnus et prendre la responsabilité de devoir analyser seul tous les domaines d’une préparation de vol et prendre les décisions qu’impose ne serais ce qu’une simple nav. Pour avoir réalisé pas mal de vol avec des amis plus ou moins proches, Je sais la responsabilité que cela impose.

    Une idée simple serait peut-être d’imposer deux pilotes à bord pour les PPL, avec au moins un FI, un FE ou CPL. Cela permettrais à tout le monde de voler plus et surtout plus loin, Avec un vrai plus au niveau de la sécurité et du stress du pilote.

    Répondre
    • par Olivier Rueil Malmaison

      Décider que le coavionnage ne peut se faire qu’avec un FI, un FE ou un CPL, c’est décréter la pénurie de pilotes pour cette activité.

      Répondre
  • par Yves-Marie LE DEM

    Le co-avionage est une formule nouvelle qui offre le moyen de faire murir l’expérience du pilote et de maintenir ses compétences à moindre coût. C’est exactement ce qu’attendent tous ceux qui passent le brevet. Bien-sûr, cela nécessite des précautions d’usage et nous comptons sur les formateurs et les pilotes d’expérience pour conseiller au mieux sur le sujet de la sécurité. Les plateformes de coavionage permettront aussi de canaliser les expériences et de récolter des REX des passagers que nous n’avons pas à ce jour.

    Répondre
  • Pour peut-être éclairer un peu le débat, il est normal de penser que le coavionnage n’est pas adapté aux avions de club, par contre rien n’empêche effectivement de soutenir le concept quand il s’adresse aux pilotes propriétaire de leur avion, à partir du moment qu’ils sont dans les clous(PPL,visite médicale à jour, etc…). Ceci peut leur permettre de plus voler et « d’amortir », je mets des guillemets, leur engin.

    Répondre
  • Le passage en co-avionnage paye pour un service qui est de le transporter en temps et en heure à la destination fixée, contrat passé par publication.
    A partir de là une pression considérable va peser sur les épaules du commandant de bord, pression qui va inéluctablement influer sur ses décisions.
    Se crasher avec des copains est une chose, se crasher avec des passagers payants en est une autre …
    Quelles seront les suites judiciaires si un accident survient dans des conditions où il sera démontré une erreur, si ce n’est une faute ?

    Par ailleurs, qu’un syndicat de pilote professionnel s’insurge contre cette pratique est une réaction normale, puisque la défense de leur métier est leur vocation.

    Répondre
  • par Jean CHASSAGNY

    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec Bertrand. L’article de l’AIROPS qui autorise le coavionnage est:
    « 4a. By way of derogation from Article 5(1) and (6), the following operations with other-than complex motor-powered aeroplanes and helicopters, balloons and sailplanes may be conducted in accordance with Annex VII:
    (a) cost-shared flights by private individuals, on the condition that the direct cost is shared
    by all the occupants of the aircraft, pilot included and the number of persons sharing the
    direct costs is limited to six; »
    >> Il s’agit bien d’une dérogation au CAT (Commercial Air Transport) donc l’EASA reconnait implicitement qu’il s’agit de transport public.(by the way of derogation).

    Par ailleurs, la DGAC ne refuse pas le coavionnage en lui même mais souhaite encadrer les plate-formes… https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decision/2016/8/22/DEVA1623495S/jo

    A vous lire

    Répondre
  • Le lobby des assurances a flaire l affaire.

    Répondre
  • Le coavionnage va bien sûr se développer en Europe là où cela sera possible, mais pas en France qui se réveillera comme d’habitude avec 20 ans de retard. Si l’Aéropostale ou l’aviation devaient naître aujourd’hui, je ne suis pas certain que cela se passerait dans ce pays tant les règles les normes et les contraintes occupent le terrain. Au nom d’un alibi sécuritaire, on bloque tout alors qu’un peu de bon sens, quelques précisions et le respect de la règle suffisaient. L’hypocrisie consiste à dire qu’un pilote ne peut emmener en vol que son cercle familial (ok) et amical (notion plus que subjective laissant au juge tout pouvoir pour placer le curseur de l’amitié) et leur faire prendre le risque d’un accident. Soit le pilote est jugé dangereux soit il ne l’est pas. Soit il a la faculté d’emporter des passagers (privilège du PPL+autorisation de vol liée aux divers contrôles en vol, médical, respect de l’expérience récente) à titre gracieux ou avec partage de frais comme prévu dans les textes, soit il ne l’a pas. Rajouter une clause à posteriori au prétexte d’une évolution informatique qui accroit la possibilité du partage, lequel appelle les mêmes interrogations à une échelle bien plus grande avec le covoiturage qui lui est accepté et encouragé (que sait on de l’état de la voiture, de l’état de fatigue conducteur, de sa conduite quand on prend la route avec un blablacariste?) pour des centaines de milliers de trajets. Qu’on arrête de nous prendre pour des jambons! Cela sent le lobby à plein nez

    Répondre
    • Du lobbying, lequel? Les pilotes de ligne n’ont ont rien à faire, les avions taxi non plus. Il ne faut pas voir le complot partout.
      Le vrai problème a été très bien posé depuis le début de cette activité. D’un côté, des passionnés, généralement membres d’un aéro-club, et qui connaissent toutes les limites du VFR. De l’autre, des personnes qui sont des adeptes du covoiturage, des vols low-cost,etc. et qui viennent au co-avionnage dans une démarche « transport utilitaire, pour ne pas dire transport public ».
      Le problème est le jour ou il y aura un accident grave. Des avocats sauront argumenter sur le fait qu’il s’agit de transport public, du fait d’horaires et de tarifs annoncés, alors que le pilote et la structure (l’aéro-club) ne sont évidemment pas qualifiés ni assurés pour ça.
      L’autre risque se situe au niveau du pilote, qui, consciemment ou non, cherchera plus qu’à l’accoutumée, à assurer la prestation en cas de météo limite.
      Je suis d’accord avec Manu sur un point: le covoiturage n’est pas exempt de risques non plus, je connais plusieurs exemples « border-line »

      Répondre
      • par Bertrand Joab-Cornu (cofondateur de Wingly)

        Il y a eu des pressions de lobbying contre le coavionnage, notamment d’un syndicat de pilotes commerciaux qui souhaitais, selon les mots de son président « nous tuer dans l’oeuf » et qui a envoyé plusieurs dossiers au ministère des transports pour nous faire fermer. Ce sont ces pressions qui sont à l’origine de nos problèmes réglementaires du coavionnage en France. A l’époque la polémique consistait à déterminer si le coavionnage était ou non en du transport public. Aujourd’hui, il est clair pour l’EASA, la DGAC et les autres aviations civiles européennes que le coavionnage ne constitue pas du transport public. L’administration française a d’ailleurs validé cela dans sa dérogation coavionnage de août 2016 dernier. Nous avons pu mettre en place notre assurance coavionnage seulement parce qu’il est maintenant certain que le coavionnage ne constitue pas du transport public.
        Guérit, si vous êtes pilote privé, que vous aimez partager votre passion et que vous avez assez d’expérience pour pouvoir poster des vols sur notre plateforme en accord avec la contraignante dérogation coavionnage de la DGAC, je vous encourage à tester l’expérience du coavionnage. Vous verrez que les passagers ne viennent pas « dans une démarche utilitaire » mais viennent pour vivre l’expérience de l’aviation légère. Cela parce que nous les prévenons que le vol a un fort risque d’annulation ou de déroutement en cas de mauvaise météo, que l’aviation légère est un moyen de transport rapide pour des gens peu pressés et que s’ils cherchent à se rendre à destination à tout prix, le coavionnage n’est pas la bonne solution. Les pilotes nous indiquent d’ailleurs qu’ils ont plus de facilité et moins de scrupule à annuler un vol sur Wingly qu’annuler un vol avec un ami ou un ami d’ami. Voici le type de message de soutient que nous avons reçu de pilotes Wingly à l’annonce de la contraignante dérogation de la DGAC: « En tout cas MERCI Wingly car grâce à vous je suis un meilleur pilote. J’ai pu faire plus d’heures que normalement et j’ai vraiment ressenti une amélioration dans mon pilotage. Et ÇA, c’est la sécurité! C’est clair qu’avec des conditions comme ça, il restera deux pilotes en France pouvant proposer du coavionnage. […] La DGAC a vraiment un problème avec la modernité.” Nous sommes d’accord que le coavionnage n’est pas une solution de transport. En revanche, il s’agit d’un loisir fantastique qui répond au plus vieux rêve de l’homme: voler ! L’aviation légère en France va mal, -40% d’activité depuis les années 1990. Nous espérons constituer une des petites briques qui pourrons l’aider à se redynamiser.

        Répondre
    • La France est « pétérisée ». Pour en sortir, il faut supprimer les « pondeurs » de normes, c’est à dire les 2 millions de fonctionnaires bureaucrates sur 7. Ce n’est pas réformable autrement.
      Sur Internet, il y a une édition des codes juridiques français de 1888 à vendre: 500 pages.
      J’ai eu l’occasion de consulter le Code civil 2014: 3000 pages et l’édition suivante de 2015: 3300 pages. La seule solution, ce n’est pas de réformer – comment faire -, c’est casser, supprimer.

      Répondre
  • « Nous construisons, depuis nos débuts, une communauté de confiance au sein de Wingly. Aujourd’hui, grâce à ce partenariat européen résolument ambitieux avec Allianz, nous franchissons une nouvelle étape, en offrant à nos membres une couverture élargie lors de leurs vols de coavionnage. »
    Ah, le beau discours en novlangue qui ne veut rien dire, ou pas grand chose….
    Désolé, mais en France, le concept même d’aéro-club est incompatible avec le co-avionnage. Après, pour les propriétaires d’avions, la question peut peut être s’envisager, mais cette population est quand même très minoritaire en nombre.

    Répondre
    • Et pourquoi cette frilosité vis-à-vis d’un mode de transport alternatif ? Encore l’exception française ? Il faudrait être plus positif envers cette mutualisation d’un moyen de transport qui, in fine, peut se révéler bénéfique pour l’ensemble de l’aviation privée, associatif ou pas. Protégeons ce qui doit être protégé, mais pour reprendre un slogan d’une compagnie bien connue, piloter c’est « gagner le coeur du monde ». Donc, attention à ne pas être trop gaulois sur le sujet.

      Répondre
    • par Bertrand Joab-Cornu (cofondateur de Wingly)

      Bonjour Guérit,
      Je suis un des fondateurs de Wingly.
      Pourquoi dites-vous « Désolé, mais en France, le concept même d’aéro-club est incompatible avec le co-avionnage » ?
      Le coavionnage est axé autour du partage de passion entre pilotes et enthousiastes pour l’aviation légère. Nous pensons donc le coavionnage est particulièrement bien approprié aux aéroclubs. Nous avons passé du temps en Allemagne et en Angleterre pour développer notre activité, et nous avons vu peu de structures autant axées autour du partage de passion que les aéroclubs français. Cependant, il est en effet nécessaire de trouver le bon fonctionnement pour que le coavionnage puisse se dérouler en toute sécurité au sein des aéroclubs pour s’adapter à leurs particularités. Pour répondre à Aviathor, le coavionnage sur Wingly est axé autour du loisir et n’est pas un transport alternatif. 60% des vols réalisés sont des balades aériennes et les 40% restant des aller-retours sur la journée pour se rendre à une destination sympathique sur une journée ou un week-end.
      En Allemagne et en Angleterre notre concept fonctionne très bien, et nous ne voyons pas pourquoi cela ne pourrait pas être le cas en France alors que nous sommes une entreprise française, fondée par des français et que la France est le leader en aviation légère en Europe. Nous avons bientôt 4.000 pilotes PPL d’inscrits sur Wingly et qui ont fait découvrir l’aviation légère à plus de 2.000 passagers. Nous avons permis aux pilotes allemands et anglais d’économiser plus de 130.000€ grâce au partage de frais. Les pilotes réinvestissent alors les économies générées dans plus d’heures de vol, ce qui est donc bénéfique pour le secteur dans sa globalité.
      Nous sommes optimistes pour un retour du coavionnage en France car l’EASA a réuni un groupe de travail sur le coavionnage entre octobre 2016 à janvier 2017. Ce groupe de travail réunissait plusieurs aviations civiles (France, Allemagne, Angleterre…) ainsi que les plateformes de coavionnage. Nous avons donc pu y participer. Le but était de mener une analyse des risques pour déterminer si les vols de coavionnage devaient avoir un cadre plus stricte que pour l’emport de passager classique pour un pilote privé PPL. Ce travail faisait suite à la dérogation coavionnage mise en place par la DGAC qui avait identifié des risques particuliers aux vols de coavionnage. Le groupe de travail n’a pas identifié de risques supplémentaires et a vu dans les plateformes une opportunité pour communiquer aux pilotes des bonnes pratiques de sécurité ciblés sur l’emport de passagers et les facteurs humains. La DGAC française participait aux réunions avec une approche constructive dans le sens où elle remettait aussi en cause le fond des mesures de leur dérogation de fin août 2016. C’est pourquoi nous sommes très optimistes sur une évolution du cadre réglementaire en France dans les prochains mois.
      Aéronautiquement vôtre,

      Répondre
      • Bonjour
        Je ne demande qu’à me tromper…Pourquoi mes craintes et mes réticences? Je fais partie de l’équipe dirigeante d’un aéro-club, qui a été très directement confronté à un projet de co-avionnage.
        Nous avons étudié la question sans aucun a priori. Après mûre réflexion, avons décidé d’interdire le co-avionnage au sein de notre association.
        Ce n’est évidemment pas pour le plaisir de compliquer la vie des pilotes, ni de les empêcher de faire des heures de vol.
        Nous estimons, comme que j’ai déjà expliqué dans ces colonnes, que le risque judiciaire est réel en cas d’accident pour les dirigeants d’aéro-clubs, sans parler des problèmes humains.
        Certains font remarquer que l’on contribue de cette façon, à cette société ou il n’est plus possible d’innover, ou la ceinture et les bretelles règnent en maître. C’est un peu retourner le problème, car cette prudence est d’abord liée à une société devenue très judiciarisée.
        D’autres disent qu’on se posait moins de questions il y a 20 ou 30 ans. C’est vrai, mais le contexte était aussi très différent.
        Cordialement.

        Répondre
      • @Bertrand Joab-Cornu (cofondateur de Wingly):
        « Le coavionnage est axé autour du partage de passion entre pilotes et enthousiastes pour l’aviation légère. »… » le coavionnage sur Wingly est axé autour du loisir et n’est pas un transport alternatif ».
        -Ceci est la vocation première des aéroclubs et sans nécessité de plateforme de coavionnage?

        Répondre
      • Ces plateformes de co-avionnage visent principalement le gain et ne servent en rien la structure de nos aéroclubs sinon qu’à fragiliser nos structures associatives. Des plateformes qui ne prennent aucun risque et n’investissent en rien et qui prétendent être tournées vers l’aviation. Pourquoi alors ne proposent elles aucune aide financière à nos aéroclubs qui en ont pourtant bien besoin.Les aéroclubs fournissant tout de A à Z: matériel, entretien, instructeurs,formations,gestion, compta, cotis pilotes, assurances et prennent des risques. Ces plateformes débarquent sur le marché se servant gracieusement du patrimoine de nos aéroclubs, de leurs pilotes et cela sans investir un kopeck.Très fort! On imagine les dissensions que cela risque d’entrainer au sein de nos aéroclubs français ( qui je le répète sont à but non lucratifs et sont peut-être les seuls en Europe à posséder ce statut) où chacun tient normalement sa place mais où certains s’arrogeraient le droit de « posséder » les avions au seul motif qu’ils font voler l’avion plus souvent et cela leur permettant seulement de voler un peu moins cher, voir à l’oeil. Les clubs qui s’engagent dans cette voie prennent le risque de perdre toute vie associative moteur même des clubs entrainant même la démotivation des bénévoles. Ainsi tout autant que le font les sociétés de covoiturage ,elles ne garantissent rien et n investissent dans rien mais savent percevoir des bénéfices non négligeables sous couvert de services en ligne alors qu’elles utilisent le patrimoine des uns et l’investissement des autres. Les motifs plus ou moins flous énumérés par les co-actionnaires ne cachent qu’un seul but « faire du fric ». Sinon pourquoi vos sociétés si « ouvertes et portées » vers l’aviation ne se proposent elles pas directement d’apporter une participation financière à nos aéroclubs. Elles n’apportent rien à notre aviation et ce qu’elles proposent existe déjà : le baptême de l’air pour faire connaitre les joies de l’air à ceux qui le désirent et on peut très bien partager la ballade aérienne entre copains de clubs. Pour obtenir ce statut déguisé il aura fallu absolument prétendre ne pas faire de transport public ! Votre argument n’est pas faux en soi car juridiquement vous n’avez pas le statut de compagnie aérienne mais seulement de société virtuelle du net. La-dessus vos amis assureurs (assurer quoi d’ailleurs, on se le demande) n’auront qu’à se graisser la patte au passage en vous cautionnant.

        Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.