Les trois fondateurs de Wingly, sur l'aérodrome d'Egelsbach (Francfort). © Wingly
Les trois fondateurs de Wingly, sur l’aérodrome d’Egelsbach (Francfort). © Wingly
A la suite de la mise en place de la réglementation française dérogatoire du 24 août 2016 régissant le coavionnage, les plates-formes spécialisées ont pris un coup dans l’aile. Leur activité est réduite à leur plus simple expression. Du coup, Wingly qui a ouvert début 2016 une plate-forme dédiée à l’Allemagne, a décidé d’aller s’installer à Berlin, en attendant d’y voir plus clair. L’EASA devrait en effet se prononcer sur les réserves émises par la DGAC au nom de la France, à propos du coavionnage. L’Agence a en principe jusqu’au 26 septembre 2016 pour le faire.
Quelque soit le retour de l’EASA, une hypothétique libéralisation du coavionnage en France n’est pas envisageable à court terme. D’où la décision de Wingly de se tourner vers le marché porteur que représente l’Allemagne. « Nous totalisons actuellement entre 50 et 100 passagers par semaine en Allemagne, alors que nous avons atteint que 10 passagers par semaine en France, au maximum », constate Bertrand Joab-Cornu, l’un des fondateurs de Wingly.
Wingly va aussi mettre à profit cette période pour monter en puissance en Grande-Bretagne. G.R.
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Il ne faut désespérer. Il y a fort à parier que l'EASA modère la position française. La décision qui a été prise s'appuie sur une possibilité d'exception au règlement européen dont l'application est limité à une réaction immédiate d'un état membre face à un problème de sécurité. Or la décision française n'est pas motivée sur ce point et pourrait être entachée d'illégalité. Mais ces aspects juridiques ne sont pas les plus importants, en cas de cassation, le Conseil d'Etat laissera les acteurs de le statu quo. Il faut donc rapidement créer les conditions de l'après, par la mise en place d'un processus sérieux d'évaluation de cette nouvelle pratique et de l'influence de la médiation d'une plateforme internet qui peut déployer des contrôles et des messages de sécurités.
Bravo France...
Même certains aéroclubs s'y sont mis en faisant un règlement interne interdisant le transport de passagers étrangers au Club même en partageant les frais à parts égales... C'est pas beau, l'aviation "privée" ? Privée d'intelligence certes...
dérogation signifie normalement et dans tous les pays du monde: élargissement,ouverture, libéralisation.
chez nous ça devient: refus, restrictions, impossibilités.
la France qui était un "foutu" Pays est en train de devenir un pays foutu.
Nos autorités peuvent en être heureuses, il n'y a qu'elles qui ne craignent rien...
Quelle tristesse ... Un long sejour aux USA nous a permis d'y découvrir dans beaucoup de domaines un pragmatisme d'une efficacité redoutable. Le blocage du coavionnage en France est une chose incompréhensible pour eux.
Pourtant le coavionnage n'est pas autorisé chez eux non plus il me semble?
Et on découvrira avec stupeur que le co-avionnage n'est guère plus dangereux qu'autre chose, que l'idée aurait pu générer de l'activité (et donc des ressources supplémentaires pour la France) et permettre à l'aviation légère de trouver sinon un nouveau souffle, au moins un moyen d'endiguer son triste déclin. on se réveillera trop tard mais cela n'est pas grave. On a déjà bien pris l'habitude de jouer les "loosers". Tout cela pour protéger qui, pour protéger quoi? Un vieux pays bien sclérosé où les seules courses Red Bull qui peuvent avoir lieu sans affoler la DGAC sont celles des caisses à savon volantes (Redbull fluftag). Beau palmarès pour la seconde nation aéronautique!