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Zapata interdit de vol en France

Kranky Zapata et son flyboard. © Zapata Racing

Après une très belle carrière de champion de jet-ski, Franky Zapata s'est reconverti avec son invention du Flyboard, un équipement hydropropulsé très sportif qui permet de s’élever sur l'eau.

Depuis 2013, Zapata expérimente le Flyboard Air, un engin volant qui s’apparente à un marchepied équipé de quatre microréacteurs. Les vidéos le montrant en action sont à couper le souffle.Le Flyboard Air s’est révélé capable de stationnaire, comme d’atteindre 150 km/h. Son autonomie est limitée à 10 minutes.

A priori seul pilote au monde du Flyboard Air, Franky Zapata est aujourd’hui en colère : « Il y a de très fortes probabilités que le Flyboard Air ne vole plus jamais en France. Convoqué à la...

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40 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par Fier de la France

    La France, le seul pays au monde ou l’on laisse échapper des inventeurs, des concepteurs et des génies…
    Vivement que cela change !

    Répondre
  • Personnellement je ne me risquerai pas à voler la dessus, pourtant force est de constater que s’il y arrive c’est qu’avec une formation adéquate, de la pratique et sans doute un peu d’améliorations, cette invention à un avenir. Maintenant reste à savoir où, comment, pour qui et qui tirera les marrons du feu. Si on discutait calmement et sereinement avec cet inventeur en lui accordant un espace pour développer son jouet, on aurait peut être à la fin un brevet Français iso un brevet américain ou autre. Mais c’est vrai que la France n’a sans doute pas besoin de cela.

    Répondre
  • @┤Christophe : je fais donc partie,selon vous ,des » idiots utiles » hypnotisés par le publi-reportage et étrangers aux choses de l’air. Si vous le désirez je pourrais vous faire parvenir en MP mes derniers carnets de vol qui totalisent 37 ans de pratique du vol à voile et de l’aviation légère SEP et MEP. Un peu de modestie pourrait vous apporter beaucoup…
    Bien à vous.

    Répondre
    • @ Chris Bolia,

      Le vol à voile est par définition l’art de la modestie, bravo pour votre parcours.

      Je ne critique pas Monsieur zapata pour son invention mais pour son comportement.

      Nous n’avons pas besoin d’un alourdissement de la réglementation à cause des frasques d’un seul homme.

      La propagande des idiots utiles peut faire alourdir une réglementation dans certaines circonstances, il faut le comprendre.

      Je veux bien être immodeste si cela va dans le sens du bien commun.

      Christophe

      Répondre
  • Bon, sur un plan strictement légal, il y pas mal à redire mais avouez que ce gaillard a des sacrés coroñes pour monter sur sa plateforme à réaction. Qui d’entre nous serait capable d’y tenir plus de quelques secondes? C’est ce genre de personnage totalement atypique qui permet parfois d’avancer. Serions nous là si des Ader, Wright, Lilienthal n’avaient pas eu l’audace et la folie de vouloir jouer à Icare? Alors, Messieurs, moi je dis chapeau bas à Zapata ! Et d’ailleurs ce fou volant a les pieds bien sur terre car il a quand même vendu plus de 10000 systèmes hydrojet à travers le monde, qui peut en dire autant ?

    Répondre
    • Bonjour
      Mon avis portait sur la réglementation et la sécurité collective. Bien sur qu’il y a beaucoup d’inventeurs géniaux ou un peu fou.
      Cependant, le problème de fond n’est pas résolu pour autant sur un plan collectif. Désolé, mais sur la planète terre nous sommes bien obligé de raisonner avec des idées intégrant la sécurité et s’adapter pour ne pas nuire à autrui.
      Cordialement
      M BOUR

      Répondre
      • Diantre ! Si c’était si simple, nous n’aurions plus d’accidents sur la route, car toutes les voitures auraient une « boîte noire », limiteraient la vitesse, etc. (tout ca, techniquement parlant, c’est de la rigolade par rapport aux inventions de Franky Zapata).
        Et puis, on trouve des zones civiles pour l’aéromodélisme avec des modèles d’avions qui peuvent aller plus vite et plus haut que la plateforme de Franky. Et encore, la plupart des aéromodélistes se sont bien assis sur les lois aériennes pendant plusieurs dizaines d’années.

        Répondre
    • Ah la la, quelle tristesse! Definition du francais: jamais content, jaloux de son voisin, détruit dans l’oeuf toute initiative personnelle de ses congenaires dès lors qu’il n’a pas su l’inventer, par bêtise? C’est très simple, on commence par interdire puis on pond une loi absurde ( celle des drones est un morceau d’antologie). Ce mec a fait un truc extraordinaire et ben les gars! : ON DEVRAIT L’AIDER, tout simplement, parce que là il va se barrer, le mec!
      Et après??? On va tous être très contents parce qu’on lui aura foutu une grosse baffe. Bravo, chapeau, réussi!!!
      Eh, Adrienne bolland, on lui a pas interdit de traverser la cordillere des andes que je saches, elle a reussi! Incroyable! Alors les franchouillards, c’est quand la loi sur l’overboard?

      Répondre
      • Bonjour,

        Je constate que sur internet il y a une « explosion » de commentaires par une minorité bruyante; c’est même minorité fait beau jeu d’y expliquer que c’est l’opinion profonde d’une majorité de passionnés que de soutenir Franky Zapata.
        Qui sont ces gens? la plupart sont conditionnés (idiots utiles) par du « publireportage »,la très grande majorité n’a pas de passion pour le vol.
        Ils n’ont pas d’avis, rien sur la conception technique, ni sur les questions réglementaires de cet appareil.
        Dans une totale inconséquence ils se permettent de décréter des inepties pour alimenter le fond de commerce médiatique.

        Cela s’apparente à un caprice d’un enfant gâté devant une vitrine de Noël: »je veux ce jouet, je veux ce Flyboard »!

        Monsieur Zapata peut partir aux USA, il devra accepter la réglementation en vigueur pour le vendre.

        S’attribuer le monopole de la liberté de voler, derrière un plan marketing, contre la DGAC est un peu facile.

        Christophe

        Répondre
      • @Fabrice :
        D un ‘franchouillard’ nomme Napoleon le monde s est inspire pour developper ses systemes juridiques. Montgolfier ce franchouillard s est eleve dans les airs en ballon. D un autre’ franchouillard’ appele Ader sont nes l avion et le combine telephonique. Plus tard encore un ‘franchouillard’ effectuera le premier la traversee de la Manche en aeroplane, encore un franchouillard invente le parachute Garnerin et le manche a balai Esnault-Pelterie…Dites moi tout sur les « franchouillards » ca m interesse. On sait ils sont beaucoup critiques ces franchouillards…mais ne jetons pas le bebe avec l eau du bain. Ils peuvent aussi avoir du bon sens et si Zapata n est pas d accord avec notre reglementation « Il est libre d aller ailleurs ». C est aussi ca le pays de la liberte « franchouillarde’. Quant aux pays esclavagistes, ils ne meritent pas d etre cites ici.

        Répondre
    • Si cela se deroulait sur la route que penserions nous si nos autorites delivraient une autorisation speciale a la conduite d un engin par son inventeur sous le pretexte que l engin est innovant mais sans aucune garantie de securite?

      Répondre
      • Rien n’empêche cet homme et son équipe d’innover. Ils l’ont déjà fait et le referont. D’autre ont inventé des tas de moyen de se faire des sensations sans que cela ne gène personne. Que ce soit dans le domaine aérien, marin, ou autre…
        Cette invention est sympa, c’est un nouveau moyen de se faire de grosses sensations après avoir fait un gros chèque. OK. Par contre, monsieur Zapata devrait développer son engin AVEC les autorités et non-pas en s’en foutant royalement voire en se les mettant à dos avec ce genre de buzz nauséabond et stérile. C’est cela que nous lui reprochons ici, rien d’autre. On lui demande et même on lui alloue un terrain dégagé et sécurisé pour faire ses essais : il refuse et va faire ses essais sur une plage ouverte et même survole en basse altitude Martigues ? Ce mec est in irresponsable ! Faites ça avec un prototype de voiture inconnue et vous verrez si les gendarmes débarquent pas !
        Même au Qatar il faut un permis de conduire et une assurance pour conduire sa Ferrari.

        Répondre
      • Jean mi, au quatar il n’y a pas de falaise d’ou les gamins s’ecrabouillent en wing suit. Là bas il suffit juste d’un peu d’oseille et d’intérêt pour faire des choses pas possibles chez nous, quoique l’homme volant a bien volé avec la patrouille de france, comme quoi quand on veut on peut!
        Et avec un A380 quatarien malgré des turbulences de sillage monstrueuses….en France? Euh je sais pas si la Dgac aurait été d’accord.
        Eh …notre Airbus company nous concocterait pas une voiture volante ses temps ci? Nul doute qu’elle va etre interdite et enterrée, hors de question qu’elle me double.
        Elle sera mieux au quatar!

        Répondre
      • Pour information il a refusé se terrain parce qu’il préfère s’écraser dans l’eau plutôt que sur terre c’est quand même plus sur quand ont essais un prototype

        Répondre
    • autant j’apprecie la performance technique d’equiper une plateforme avec 6 reacteurs de modeles reduits et d’assurer la stabilisation de l’ensemble en gerant la poussée des turbine (quand on connait leur temps de reaction..) chapeau bas. Mais Zapata en jouant sur la reactivité des reseaux ou des medias tele n’est pas tres serieux administrativement ! En fait il communique pas sur les relations qu’il a ou pas avec la dgac. A l’entendre, c’est un incompris persecuté.. pas tres mature …

      Répondre
      • Bonjour Michel
        Vous supposez que l’invention de M Zapata tire sa stabilité d’une gestion de la poussée différentielle des micro-turbines… cela me semble une réponse très orientée ingénierie aéronautique.
        Je vous propose un autre scénario : le vol de M Zapata peut être contrôlé par la gestion du centre de gravité; comme sur un snowboard, la déplacement du bassin du pilote de quelques centimètres autour un « point central » permet modifier la position du cdg et de générer une inclinaison de la planche et en conséquence des vecteurs de poussée.
        Je ne connais ni la compétence technique, ni la formation de M Zapata, ni celle de son équipe … mais au vu de la puissance de sa communication, j’imagine que s’il disposait d’un système asservi de pilotage de la poussée, nous en aurions entendu parler depuis longtemps …
        J’ai donc tendance à penser que mon hypothèse de « stabilité par le pilote » est la plus probable ..Avec son corollaire sur la finesse du « pilotage » : à ne pas mettre entre toutes les mains .
        Bons vols

        Répondre
  • Bonjour
    Il y a des limites à ne pas franchir. La DGAC on aime ou on n’aime pas ! L’utilité de cet organisme est de mettre des barrières réglementées protectrices pour tous publics (sol et air).
    Le comportement de certains para-motoristes jouant aux acrobates et ne respectant pas les règles correspondant à leur licence suffit largement.
    Qu’en serait-il du comportement des utilisateurs de cet engin (pas d’IMAT, pas de licence, pas de brevet) ?
    Des irresponsables évoluant sans aucune contrainte de réglementation et de sécurité pour autrui.
    De donnons pas l’occasion aux administrations réglementaristes de redonner un tour de vis supplémentaire. Il serait bon que tous les possesseurs d’une licence délivrée par la DGAC et du brevet délivré par son Instructeur se comportes en pilote d’aéronef purement et simplement.
    Jouer les acrobates, les démonstrateurs, les casses cou pour épater la galerie n’a jamais mené à moyen terme qu’a des restrictions générales dont tous les pilotes sérieux pâtiront pour l’exemple.
    La liberté commence là ou celle des autres est respectée !
    Cordialement
    Michel BOUR
    Un pilote para-moteur responsable et sécuritaire. Philosophie de Feu (hélas) Dominique Méreuze.

    Répondre
    • Quel rôle a l’administration?
      Elle fonctionne en regard des textes élaborés dans un contexte du passé et par des politiques dont la principale caractéristique est une compétence limitée. De surcroit en France elle a l’ambition de savoir tout sur tout pour exiger à chacun ce qu’il doit faire à chaque seconde son raisonnement étant de considérer que chacun est réduit au stade du bipède irresponsable et inconscient.
      Toute innovation est par conséquent interdite. Cette logique aurait conduit à l’homme de l’âge de pierre à y demeurer.
      Nous avons besoin de bon sens en prenant en compte que la société active est sur une dynamique alors que l’administration est sur une société statique figée.
      Donc sur des objets volants connus, les règles s’appliquent mais sur un objet nouveau il y a lieu de construire une nouvelle règle puisque le génie français est de réglementer.
      Ceux qui vivent de la réglementation devrait se rappeler que leurs ressources viennent de ceux qui prennent des risques d’innover puis d’industrialiser en cherchant des clients dans un contexte où il y a toujours quelqu’un qui fait la même chose que vous sur la planète et que tout retard signifie mort.

      Répondre
  • par Alex 亚历山大

    Moltobaleze, merci !
    Les points 4 et 5 de votre long commentaire sont les plus importants, vous rétablissez la vérité.

    Personnellement, j’admire la communication de Francky Zapata. En s’arrangeant avec la vérité, il entraîne des débats et des titres racoleurs. Il fait connaitre la « FlyBoard Air » tous ceux qui s’intéressent à l’aéro (ses clients potentiels) et bien au delà.

    Mais il y a encore plus important que les clients pour le moment : Zapata a besoin qu’une mini-catégorie d’aéronef (surement une extension de la norme ULM) soit inventée pour lui dans la réglementation. Le plus rapidement possible, car des concurrents seront bientôt là.
    Zapata est surement conscient que l’EASA est une institution trop lourde pour cela, et que la DGAC s’est montrée capable, encore récemment, de réglementer les drones avant les autres pays.

    La DGAC sera peut-être même heureuse de montrer à nouveau qu’elle est indispensable pour règlementer rapidement les nouvelles machines aériennes…

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  • par Pilotaillon de Première Classe

    Bonjour,
    Il ne savait pas que c’était impossible mais il l’a fait !…
    Juste ajouter que les pionniers restent des pionniers. Leur première valeur est de changer d’approche et de proposer des solutions au delà de l’existant.
    L’administration, ce qui fait sa force (régulation, application des règles, vie collective et démocratie) peut se révéler une grande faiblesse si elle dépasse, par volonté de pointillisme, ses attributions nobles et régaliennes.
    Si le progrès n’est pas canalisé et valorisé ici, il le sera ailleurs. Certains ont pu dire au 19eme que le transport par rail était létal, au delà de 30km/h.
    Nous avons vu le temps et l’énergie nécessaire pour faire adopter la classe 6 ULM (hélico)… Le promoteur a profité de la proximité de l’Italie, qui avait devancé et ouvert une porte, grâce aux règles intra-européennes.
    Compte tenu de l’importance des modes de transport au quotidien, les bonnes idées sont les bienvenues. Sinon les GAFA (Google, Apple…) vont gentiment nous l’imposer. Nous pourrons très courageusement nous regarder ce jour venu, et essayer de refaire le match, qui de toutes les manières sera économiquement perdu pour nous, Français.
    Je repense à toutes ces guerres stériles et inutiles entre avions et ulm, Air-France et Easyjet… Le monde change vite,… Comment garder nos valeurs sans être terrorisé par le premier pionnier qui passe.
    Rationnels et pragmatiques, la passion des pilotes peut se vivre à l’aéroclub, à la Ferté Alais, à Vichy…
    Laissons se développer les idées, en les canalisant, investissons dans le développement et la sécurité, en les valorisant.
    La consanguinité et le confort nous aveuglent et donnent du temps aux visionnaires étrangers. L’avenir est-il écrit par Lycoming ? Par Jodel ? Avec tout le respect que j’ai pour ces entrepreneurs, j’avoue préférer regarder devant, sans emballement.

    Répondre
  • Vouloir mettre sur le marche un produit a tous prix au detriment de la securite des utilisateurs n est digne ni d un inventeur ni d un homme responsable.
    Au contraire les autorites se sont montrees plus que clementes en prenant a l egard de ce monsieur une mesure de precaution justifiee tant pour sa securite que celle des autres et aussi tant qu aucune preuve de fiabilite de l engin n aura ete serieusement demontree. Par ailleurs que penser d un ‘constructeur’ qui enfreint la loi en outrepassant les limites des autorisations genereusement accordees.Offririez vous a vos enfants un tel « jouet » qui ne possede aucune garantie de securite? Soyons serieux.

    Répondre
  • Très bien Messieurs ,
    j’ai juste une question , comment faites vous pour tester un prototype aeronef afin de le faire homolguer … ? Vous le faites dans un hangar ?
    Avec vos raisonnements nous nous serions jamais lancé à la conquête du ciel.
    Le bon sens serait de lui donner une autorisation de voler sur un perimettre restreint définit par les autorités compétentes et de l’accompagner sur son innovation afin d’obtenir une homologuation. Mais le bon sens n’a plus sa place de nos jours …
    Pour votre information , les forces spéciales n’ont pas de besoin d’homologation pour utiliser ce genre d’aeronef sur les théatres d’opérations… exit la DGAC . Plein de matériels sont utilisés sans leurs avis si l’efficacité est avéré .

    Répondre
    • Le bon sens c’est de respecter la règlementation aérienne, qui est relativement souple en France. Certifier un appareil passe effectivement par des essais en vol, qui sont réalisés dans le cadre du processus de certification selon un programme défini et en toute légalité et sécurité.
      Partir voler « à l’arrache » sous prétexte que c’est du bon sens d’innover n’a justement aucun sens. La BGTA avait fermé les yeux jusque là, mais si il s’avère que les vols commencent à se faire régulier, à des hauteurs de plus en plus importantes et surtout au dessus de zones habitées, il est logique qu’ils passent à l’action.
      Cela n’interdit en rien cette société de poursuivre (ou de lancer) le processus de certification.

      Quand aux militaires leur matériel volant est certifié selon les règles de la FRA21 dont le niveau de contrainte est comparable à une certification civile.

      Répondre
    • entièrement d’accord avec vous; mais la france marche à l’envers en ce moment, et personne ne semble vraiment vouloir réagir;
      serions nous devenu des pionniers de l’aviation sans prendre des risques et enfreindre qlq lois ?????

      Répondre
    • @ Aero-Libre:
      « Comment faites vous pour tester un prototype aeronef afin de le faire homologuer … ? »
      Pour la première partie de la phrase c’est très simple : il suffit de présenter un projet à la DGAC et de la convaincre que dans certaines limites l’inventeur peut faire voler sa machine… Et ça semble assez accessible parce qu’à la lecture de la presse, il semble bien que M Zapata ait bénéficié d’une autorisation de vol sur un domaine concédé par l’autorité militaire … on est loin d’une DGAC peu flexible qui bride l’inventivité !
      Et donc loin aussi des essais en hangar !
      Et cela correspond exactement à ce que vous qualifiés (avec juste raison) de bon sens; et comme je pense que vous avez réagi un peu rapidement sans savoir toutes les infos, vous allez peut-être revoir votre affirmation selon laquelle le bon sens n’a plus sa place aujourd’hui …(non je n’appartient ni ne travaille pour la DGAC !).
      La réponse à la seconde partie de votre question est bien plus difficile : homologuer ? Avant de traiter la question je vous invite à revenir à la définition de l’homologation qui est une attestation de conformité à une norme … et dont la première fonction dans la plupart de nos pays sert (1) à protéger les tiers (les personnes et leurs biens), (2) les passagers puis (3) les équipages.
      L’inventeur peut écrire et présenter une proposition de norme qui précisera les niveaux de sécurité de sa machine vis à vis des tiers, des passagers et des équipages …Libre à l’autorité d’accepter les affirmation sou d’en demander la justification …Ca risque d’être une tâche ardue et hors de proportion pour un tel engin.
      Comme ce produit est réellement « exotique » par rapport aux aéronefs connus, j’écarterais la notion d’homologation et je rechercherai une acceptation renouvelée d’autorisations sur la base d’un solide dossier de justification des niveaux de sécurité.
      Ca c’est pour la théorie … pour la pratique mais sans avoir essayé la machine (je n’en suis probablement pas capable) j’ai le sentiment que la planche se pilote par déplacement du cdg et donc par bascule du bassin (comme pour un snowboard ?), si c’est le cas, le domaine de stabilité est tellement étroit que la mise en main d’un tel aéronef sera réservé à une toute petite population qui n’a pas besoin d’homologation mais seulement d’autorisations ponctuelles (et renouvelables).
      Maintenant les incartades de M Zapata rapportée par la presse : survol de la ville de Martigues et décollage à proximité de l’aérodrome ne doivent pas lui faciliter les relations avec l’Autorité ….
      Pour les forces spéciales, on est sorti du champ de cette discussion et je pense même que personne n’en entendra parler ….
      Bons vols

      Répondre
    • Comment croyez-vous que cela se passe ?
      J’ai justement travaillé aux essais en vol d’une société française certifiant une nouvelle motorisation via un STC.
      Donc avion immatriculé en F-Wxxx (prototype) avec panneau à bord indiquant que « passagers interdits » et même seules personnes autorisées = pilotes d’essais et ingénieurs d’essais. Ca faisait 10 personnes dans la boite dont en réalité 4 qui volaient régulièrement.
      Avec cette immatriculation vont les assurances associées, les autorisations de vol associées (obligatoirement sous plan de vol par exemple), les restrictions de vol associées (pas de passager, pas tous les terrains autorisés, terrain ou l’avion est basé équipé d’un service pompier, etc…) mais aussi l’obligation d’avoir un mécano certifié et diplômé part66 qui signe les documents de vols.
      Cette manière de faire n’a jamais empêché notre boite de travailler et de faire voler un max cet avion dans un tas de configurations d’essais divers et de faire des essais en vol poussés (dont essais de vrille, de coupure moteur, de G négatifs, etc…), mais cela nous a aussi empêché de faire n’importe quoi, genre bricoler nous-même l’avion pour essayer vite fait un truc alors que nous volions sur un terrain ouvert à la circulation normale en France.
      On appelle cela un cadre légal… Avec cela nous avons pu voler partout en Europe, faire des navigations, se poser quasi n’importe ou, etc…
      Comment font Airbus pour faire le premier vol de l’A380 en plein centre de la mégalopole de Toulouse ? Ben ils font comme tout le monde, ils respectent les textes de certifications qui sont pleins de bon sens en demandant de vérifier et de justifier 36000 trucs y compris ceux auxquels on n’a pas pensé… Et de pas emmener 100 passagers au premier vol…
      N’importe quel ULM construit dans son garage ne peut voler sans avoir eu une petite visite de contrôle (œil extérieur) qui oblige tout simplement le constructeur a montrer (donc à se poser la question tout simplement) qu’il n’a pas fait n’importe quoi… Ensuite il pourra faire le premier vol sur le terrain de son choix, puis au bout de quelques heures il pourra voler sur un autre terrain et faire des navigations.
      Si on ne respecte pas les règles simples, faut pas se plaindre de se prendre les flics sur le dos !!!

      Répondre
  • Je rejoins tout à fait la critique de Christophe (14 mars 2017, 15 h 55 min).

    Il y a un ordre à respecter, faire les calculs et le prototype puis les faire accepter par les instances aéronautiques… je ne vois pas où est le problème. Il aurait soit disant demandé pour être classé en ULM (cf messages sur FB) or 4 micro-réacteurs : impossible… suffit de lire le peu de pages de la réglementation.
    Il n’est pas « si compliqué » de faire un dossier de calcul, en tout cas je l’espère pour Mr Zapata.. (enfin pour moi si, mais je n’ai pas la prétention de faire ce genre de machine). Le dossier de calcul n’est là que pour s’assurer que la machine vole dans de bonnes conditions et en toute sécurité.

    On peut aussi se poser la question inverse, qui serait près à mettre sa vie en jeu dans un jouet qui n’aurait pas un minimum de calculs, de sécurité envers soi et envers les autres, sans formation spécifique…
    Pour ce qui concerne la « pauvre France », même si on peut contester la lourdeur administrative, je doute que les US autorisent sans aucune mesure le survol de NYC, Manhattan ou autre sans aucun bémol….. eux qui sont si à cheval sur la sécurité…

    Bref, je pense surtout que Mr Zapata a voulu faire le Buzz et donc un bon coup de pub, peu après être passé à la TV… histoire éventuellement de s’assurer quelques ventes en dehors du pays, ce qui reste sans doute son marché de prédilection…
    Si le buzz pend (et c’est ce qui se passe en ce moment), les US, Emirats et autres seront sensibilisés…. belle stratégie commerciale…

    Ceci dit, une fois validé par les instances et selon le prix, je m’en payerais bien un 🙂

    Répondre
    • Bonsoir Nicolas,

      Dans un reportage télévisé qui était consacré à son vol aux USA, il me semble (si ma mémoire est bonne) qu’il y a eu aussi un refus des autorités pour lui accorder de faire un vol, il a passé outre.

      A les lectures de certains commentaires, il faut préciser une chose: c’est que nous pouvons construire pour le plaisir des « engins volants » avec une grande liberté en France depuis les années 30.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Construction_amateur_d'avion il existe une fédération http://www.rsafrance.com/ tout est bien stucturé.

      Il est possible de faire un avion monoplace pour moins de 10.000€ qui aura une durée de vie de 30 ans ou plus.

      En France on peut encore faire de l’école dans un club avec un avion en CNRA, ou avec un CNSK (kit) sur avion et hélicoptère.

      Raler: oui mais en connaissant le milieu!

      Pour ce qui est des génies en France on peut réussir, le plus bel exemple est Bruno Guimbal http://www.usinenouvelle.com/article/le-fabricant-d-helicopteres-guimbal-pme-de-l-annee.N457477

      Dans le domaine de l’aviation certifiée, les sommes sont considérables, c’est un fait, donc c’est incontournable d’avoir un gros budget.
      C’est maintenant l’EASA (organisme européen) et non un organisme franco-français qui donne la précieuse certification.

      Christophe

      Répondre
  • par thierry landais

    Génie ?
    Fabriquer un truc dangereux pour l’utilisateur et les autres, assurément c’est utile. Les génie savent faire aboutir leurs projets dans des contextes difficiles : technique, réglementaire, concurrentiel etc.
    Le génie c’est le gars qui me permet de prendre ma voiture tous les matins sans me prendre la tête parcequelle est fiable.

    Répondre
    • L’engin est pour le moment à l’état de prototype donc pour monter un dossier/calcul concernant la sécurité de l’engin risque d’être difficile. De plus il est le seul à le faire voler pour le moment (justement pour des raisons de sécurité). Je ne pense pas que Franck Zapata soit très au fait de la réglementation et il est évident que des mesures doivent être prises en matière de sécurité mais un meilleur accompagnement des autorités avec de la pédagogie plutôt que de la répression permettrait certainement à cet autodidacte de ne pas être dégoûté par l’administration française. Je pense que si il y a un reproche à faire, il est de ce coté là.

      Répondre
  • Bien entendu il est impératif de constituer des dossiers et attendre les autorisations de la DGAC, mais dans ce pays l’administration manque de souplesse et ouvre en permanence le parapluie de sa frilosité et ralentit toute innovation jusqu’ à l’arrêt total de toute audace.
    Monsieur Zapata, vendez à des gens riches ailleurs et oubliez tout le reste en France, ce trop vieux pays, dont le monde entier a oublié qu’il était encore l’inventeur de l’aviation, jusqu’à ce que certains en décident autrement.

    Répondre
    • Bonsoir, je viens de lire sur un autre site web que la gendarmerie de l’air reproche à monsieur Zapata d’avoir survolé Martigues à basse altitude, ce qui est répréhensible tout simplement avec un « prototype » non homologué, et même avec n’importe quelle autre machine volante y compris drone de prise de vue. N’importe quel prototype aérien doit être au minimum déclaré et est « entravé » par certaine obligation avant de pouvoir voler partout une fois homologué.
      Il y a des règles, Monsieur Zapata les découvre… Dommage…

      Répondre
    • Il n’y a pas d’autres possibilités que de se battre pour virer tous les inutiles de ce pays.
      Si le pays est rétrograde ce ne sont en aucun cas les citoyens qui sont responsables mais les hauts fonctionaires à parapluie.

      Répondre
  • Bonjour,

    Sur les blogs, les forums, les sites internet, Monsieur Zapata se dit victime d’un système injuste et n’imagine pas que l’on ne puisse pas l’écouter sur le plan réglementaire.Il oppose un « pont d’or » contre une autorisation de voler!

    Il faudrait qu’il passe de la victimisation à la responsabilisation.

    Quid de la sécurité pour un utilisateur lambda en cas de panne, quelle formation et par qui, quel potentiel pour Flyboard Air? Est-ce que Monsieur Zapata à conscience que son appareil est un aéronef qui peut survoler des biens et des personnes?

    Si demain je décide de construire un hélicoptère en construction amateur (F.P) je dépose un dossier, l’administration ne me refusera pas mon appareil si cela est OK pour la conception technique.
    On ne peut pas tout reprocher à la DGAC, sous prétexte de faire un coup marketing.

    Christophe

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    • le principe de précaution tel qu’il est appliqué en France par l’administration et ses technocrates frileux, est en train de tuer toutes les nouvelles idées de la nouvelle économie 2.0 voir 3.0. ces gens ne font que se protéger eux-mêmes en créant de multiples niveaux de « parapluies de protection » car ils ne veulent surtout pas être considérés comme responsables, cela nuirait à leur avancement et/ou leur carriere. alors ils s’arrangent entre eux pour tout compliquer, tout bloquer, au final nos inventeurs et l’économie qui va avec sont obligés de s’expatrier … que c’est nul, qu’ils sont nuls ces technocrates … bientôt faudra leur demander la permission et remplir un formulaire pour aller aux chiottes ! … et en plus on les payent pour faire ça (ces gens ne vivent exclusivements sur nos impots, charges et taxes) !

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  • Comme d’habitude, la France va perdre ses génies

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    • Article et commentaires affligeants dans une telle tribune à vocation aéronautique !
      1 – le titre : Interdit de vol en France est racoleur au possible !
      OK, c’est factuel, mais de toute évidence, avec il ne sera autorisé dans AUCUN pays tant qu’il ne sera pas en mesure de répondre aux demandes de l’autorité de fournir l’étude de sécurité qui lui est demandée.
      2 – M Zapata présente sur son site (http://zapata-racing.com/flyboardair/) un appareil capable d’un vol autonome à une altitude allant jusqu’à 10 000 pieds et offrant une vitesse de pointe de 150km/h pour une autonomie de 10 min.
      Monter à 10.000 ft avec quelle formation de pilote ? quelle capacité à s’intégrer dans un trafic aérien ? …
      Je vous laisse juge de la vitesse verticale annoncée : si l’on considère que les 10 minutes d’autonomie sont partagées de moitié pour la montée et la descente, son appareil grimpe à 4.000 ft/min … Je ne sais pas pour vous, mais quand je lis en plus que son appareil développe 1.000 cv, je commence sérieusement à douter du sérieux du Monsieur ou tout du moins de sa communication. Et pourtant je semble être le seul à douter …Qu’en pensez-vous M Gavard ?
      3 – comme j’étais curieux, j’ai pris le temps de lire comment la presse reprend les malheurs de M. Zapata … bon OK, ce n’est que la presse (…) et comme je vois comment la presse spécialisée traite le sérieux du sujet, je devrais être méfiant sur les échos de la presse généraliste. !
      Mais voilà ce que je comprends : M Zapata est un véritable inventeur (et je ne mets aucune ironie dans cette affirmation) qui semble avoir fait fortune avec le Flyboard, une sorte de planche branchée sur une puissance pompe à eau par l’intermédiaire d’un long tuyau et qui génère de la portance grâce à l’éjection de l’eau par 2 buses ; il déclare avoir vendu plus de 10.000 exemplaires ? Bravo !
      Son autre invention (celle qui est présentée ici porte sur un dispositif autonome) basé sur des microturbines alimentées en kérosène.
      C’est vraiment très original mais ça n’entre dans aucune catégorie …ça n’est pas un avion, pas un gyro, pas un hélicoptère, … et dans l’état c’est impossible à homologuer, car sans référentiel.
      Et pourtant Ouest-France rapporte ses propos : « l’homologation est en cours … », comment y croire ?
      Il rencontre là toute la difficulté de l’inventeur : il ne suffit pas d’inventer un produit, il faut aussi inventer son utilisation ! (C’est justement ce qu’écrit ici Thierry Landais) et nul ne peut demander à l’Autorité de le faire à la place de l’inventeur !
      Je comprends aussi qu’il aurait bénéficié d’une autorisation temporaire soumise à conditions et qu’il n’a pas respecté ces conditions … toujours selon Ouest-France, il aurait volé à proximité de l’aéroport (Marignane ?) et survolé la ville de Martigues à basse altitude, avant de s’étonner de se voir suspendre son autorisation !!!
      Et refuserait de poursuivre ses essais dans une zone militaire car cela rendrait difficile la présentation au public et à la presse….
      4 – Comme il sait bien crier fort et utiliser les réseaux sociaux, il capte l’intérêt d’un public prompt à soutenir le brave inventeur contre les méchants fonctionnaires de la DGAC qui manqueraient de souplesse (dixit Emer) et qu’il faudrait virer (dixit Exclafit).
      Mais je lis tout le contraire : la DGAC lui aurait accordé une autorisation sur des conditions qu’il n’aurait pas respectées et l’autorité militaire lui aurait alloué un terrain d’essais hors agglomération pour mettre le public à l’abri … je trouve alors que pour des fonctionnaires qui brident l’inventivité, ils s’y prennent plutôt mal !
      5 – Les interventions d’EMER, d’EXCLAFIT ou de FABBI manifestent encore une fois un French-bashing qui n’est pas (hélas) exclusif d’Aerobuzz. J’ai toujours autant de mal à supporter cette haine de soi …
      Bons vols à toutes et à tous … et pas nécessairement en Flyboard !

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    • Hélas je crois que ce n’est que du bon sens, car si il peut y avoir des gens sérieux, la DGAC a déjà enregistré des collisions entre drone de peut être 10 kg et avion commercial.
      Il en serait tout autre, en cas de collision avec cette masse de certainement plus de 100 kg et en plus avec du Kérosène a bord.
      Il y a quand même beaucoup plus de décérébrés sans beaucoup de bon sens, ne souhaitant que s’éclater, là cela ferait multitâches de sang.
      Le problème viens de gens qui rentre dans un domaine qu’il ne connaisse pas et n’ont pas fais la démarche, ni l’intention de l’apprendre, cela à été le cas de la planche a voile par des gens qui n’étaient pas passé par l’école de voile, certainement l’ULM sans avoir fait de planeur et maintenant les drones !!.
      Et ne parlons pas de la montagne, du ski hors piste, du canyoning et j’en passe.

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