Le « Manuel du pilote d’avion » est devenu au fil du temps l’ouvrage incontournable pour qui entreprend une formation en vue d’obtenir un PPL ou un LAPL. Cépaduès, qui a lancé la première édition en 1980, sort en 2018 la 18e édition de cette véritable Bible du pilote, qu’il soit élève ou breveté (et même en formation ATPL comme l’auteur).En 2007, je m’inscrivais à l’aéroclub de l’Est, à Nancy, et faisais mes premiers pas dans la 3ème dimension. Au moment même de mon inscription, de manière à me familiariser avec tant de notions nouvelles et avec l’objectif de préparer les examens théoriques du PPL, le secrétaire de l’aéroclub m’a remis une mallette en plastique contenant, entre autres, un pavé de quelque 400 pages. Comme bon nombre d’apprentis pilotes, le « Manuel du pilote d’avion » alors dans sa 11ème édition, est devenu mon livre de chevet.
C’est avec une certaine émotion que j’ai retrouvé ce manuel en 2018, cette fois dans sa 18ème édition, paru récemment chez l’éditeur dont l’une des spécialité réside dans les ouvrages d’apprentissage aéronautique. Sur la forme, si la mise en page reste la même, claire, les illustrations ont gagné en précisions et en détails et rendent l’ouvrage plus riche à mon sens.
Quant au fond, il est soigneusement travaillé par une équipe d’instructeurs qui n’a eu de cesse que de corriger les coquilles et erreurs des premières éditions, d’améliorer la lisibilité du manuel, de le rendre visuellement attrayant sans laisser de côté la précision. Il existe une pléthore d’ouvrages pour la formation, de condensés de ce qu’il faut savoir, d’aide-mémoire… parmi toutes ces publications, parfois peu précises, peu adaptées à la pédagogie, le « Manuel du pilote d’avion » conserve, pour moi, la première place sur le podium.
Aujourd’hui en formation ATPL, le « Manuel du pilote d’avion » m’est encore très utile pour réviser la partie VFR bien sûr, mais aussi la météo, les facteurs humains etc. Si l’ouvrage est présenté de prime abord comme un compagnon pour l’acquisition de connaissances en vue de l’obtention d’un PPL ou LAPL théorique, le manuel reste un excellent recueil pour maintenir ses compétences une fois breveté. L’instructeur y trouvera également tous les éléments nécessaires à l’illustration de ses cours, tant théoriques et pratiques.
S’il fallait un bémol, et même si le manuel fait toutefois référence aux EFIS (Electronic Flight Information Systems) de manière très laconique sur une double page (p.54 et 55) à l’heure où les cockpits de nos avions d’aéroclubs deviennent de plus en plus tout écran ou au moins en partie, il serait intéressant pour les éditions à venir d’en parler davantage, non pas pour préparer les examens théoriques, mais pour avoir une première approche de ce qui tend à se développer.
F.M.
Le « Manuel du pilote d’avion » est disponible séparément (60 €) ou dans la fameuse mallette (75 €) qui contient également le « Livret de progression du pilote d’avion » (18 €), les « Leçons de pilotage » (37 €) ainsi qu’un aide-mémoire sur la météo, une fiche pour la préparation et la gestion du vol, une fiche grand format pour suivre sa progression dans l’apprentissage théorique et pratique.
Pour acheter l’ouvrage : Manuel du pilote d’avion (18e éd.) – le livre seul (PPL et LAPL)
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Lorsqu'un commentateur fait l'éloge d'un produit, en indiquant jusqu'à son prix et la manière de l'acheter, il est d'usage de préciser "publi-reportage" ou "article sponsorisé".
Je tiens aussi à préciser que les produits de l'Institut MERMOZ (officiels FFA) et d'AEROGLIGLI, notre compétiteur de talent, ne sont pas des publications "peu précises" ou "peu adaptées à la pédagogie" et qu'ils ont maintenant largement détrôné le manuel Cépadues dans les aéro-clubs...
Bien cordialement,
Jean-Pierre CHAMBELIN
Président - Institut MERMOZ
en alternative à des dispositifs d'enseignement à distance, nous proposons toujours le "cépaduès" à Nancy, aux Ailes Nancéiennes maintenant.
bien amicales salutations /dgumy