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1943-1945 We « Corsicans »

Photos, témoignages, documents originaux font de cet ouvrage une source unique pour la connaissance de l'histoire de la présence américaine en Corse, lors de la deuxième guerre mondiale. © Ed Albiana

Au cours des dernières années de la deuxième guerre, la Corse a servie de base arrière à l’armée américaine. A travers des témoignages de soldats américains et en particulier de pilotes, Jean-Michel Casanova et Dominique Taddei racontent cet épisode de la libération de la France dans un livre grand format rassemblant une iconographie remarquable.

Le 9 septembre 1943, la Corse se libère de la présence des occupants italiens et allemands. Il ne faudra que quelques semaines pour que les troupes alliées investissent les pistes d’aviation existantes et en construisent de nouvelles. La situation stratégique de l’île au cœur de la Méditerranée occidentale en fait la clé de voûte des plans alliés. Pas moins de dix – sept camps d’aviation seront opérationnels jusqu’à la fin de la guerre, accueillant plusieurs centaines de milliers de soldats...

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4 commentaires

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  • Pas facile sûrement la cruelle guerre . Mais imaginez qu ils se soient trouves bien au soleil pour planter des haricots rouges et jouer du jazz tous les soirs , ?

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  • Merci pour votre commentaire Stormy et pour l’apport de vos connaissances historiques, référencées de surcroît. Je vais dans votre sens concernant le contingentement de militaires US envoyés sur l’île issus quasi exclusivement du corps aérien et la confusion des combats entre résistants, américains, allemands et italiens passés d’un camp à l’autre et ceci de manière non homogène d’une partie de la Corse à l’autre.
    N’en ayant pas vécu, les guerres sont j’imagine atroces pour les victimes et les acteurs. La lecture des combats, qu’on soit soldat d’infanterie, aviateur, colonel en charge des opérations, maquisard ou simple civil est propre à chacun et donne autant de récits d’histoire.
    Au plaisir de vous lire….

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  • Tout à fait, mon cher U Corbu.
    Au vu de ce qui s’est passé sur le continent (viols, marché noir, attaques de maisons le soir) il n’y a aurait pas de raisons pour que cela ait été tellement différent sur l’île…
    cependant il n’y avait pas de troupes d’infanterie, juste du support d’aviateurs (mécanos, pilotes, logistique) donc des gens à priori un peu plus éduqués… voilà une explication.
    Les bases américaines furent sur la plaine orientale, zone peu peuplée à l’époque.
    Les combats de Bastia de septembre 43 furent confus de par la présence des italiens qui venaient juste de se retourner contre leurs alliés de la veille, mais il semble bien qu’au moins un bombardement allié aurait pu être évité (comme Royan, Caen, Dunkerque plus tard)
    J’ai vu ce deuxième livre à l’aéroport à Campo il y a deux semaines – je ne l’ai pas acheté, le premier tome étant déjà encyclopédique…
    Comme beaucoup d’autres combats de la Libération, chacun peut y prendre à peu près ce qu’il veut (présence ou non d’américains, rôle des italiens, allemands en retraite et non décidés à rester, juste à couvrir leur rembarquement..)
    Le rôle des différents intervenants mérite d’être connu – bataillon de choc (futur général Glavany, lire son livre), sous-marin Casabianca, goumiers, Spitfires français basés à Campo dell’Oro (Escadrons 1/3 et 2/7, dont je lisais les exploits dans le livre d’or du « Nice » lors de mon passage à Cazaux au siècle dernier…)
    Hommage à tous ceux qui y laissèrent leur vie.

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  • « Au début les corses sont un peu méfiants, mais ils vont découvrir les noirs américains et le jazz. »
    Une version sûrement romantique des faits, je tiens de mes grands parents que les bombardements US ont fait plus de morts que l’occupation allemande et qu’ils n’avaient rien de chirurgicaux occasionnant de nombreux dégâts collatéraux. Femmes et enfants étaient souvent envoyés dans les villages avoisinant Bastia pour éviter les bombardements, quelques bombes continuant même d’être larguées plusieurs jours après la libération de la ville. On m’à raconté qu’il y eu quelques incidents (sûrement anecdotiques pour ne pas gâcher la liesse) entre population et militaires US a cause de l’attitude « arrogante » de ces derniers vis à vis de la gente féminine…

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