Il y a 10 ans, la disparition du vol AF447 stupéfiait le monde. © Planète+
Au cours des différentes missions d’explorations maritimes financées par le constructeur et la compagnie incriminés, des équipes de l’ECPAD ont filmé continuellement les avancées, les échecs et les états d’âmes des hommes chargés de cette quête.
Ces moments uniques de l’histoire de l’aéronautique étaient voués à rester dans des cartons. Ils en ont été fort heureusement sortis pour réaliser ce documentaire réalisé par Simon Kessler et Fabrice Gardel, coproduit par Bernard Vaillot et l’ECPAD, et constitué, de fait, d’images principalement inédites.
En...
11 commentaires
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… la gloire du BEA …
qui répète inlassablement « réactions inappropriées de l’équipage » et omet de lister toutes les anomalies de l’avion, notamment dans les 5 premières secondes.
Les 5 premières secondes où les pilotes se sont fait une représentation mentale de la situation en fonction de la lecture des instruments, imagerie erronée puisque les informations des instruments étaient erronées.
Le « balisage » de la limite basse de l’enveloppe de vol est possible par :
– une vitesse (Vs vitesse de décrochage)
– une incidence limite (PLI Pitch Limit Indicator : incidence limite)
– Le retour d’effort (sens du toucher par l’effort à fournir …)
– Sur A330 & 340 une protection basse vitesse (Conditions spéciales (dérogation)
— Panne des vitesses
— Panne du PLI
— Pas de retour d’effort sur Airbus
— Pas de protection basse vitesse dans l’Alternate Law 2, loi de pilotage dans laquelle s’est instantanément retrouvé l’avion.
Plus rien ne permet alors aux pilotes d’identifier la sortie du domaine de vol.
Les passagers ont été victime de cet Airbus, les pilotes l’ont été tout autant.
A quand un documentaire OBJECTIF sur le « traitement » par le BEA du crash d’ Habsheim ?
L’habitude peut devenir mortelle….. un P.A qui se déconnecte alors qu’on ne s’y attends pas. Une mauvaise analyse dû à l’effet de surprise. La traversée du « poteau noir « . Des manoeuvres simultanées mais inversées des deux PNC aux commandes. Le commandant en repos cabine. La recette parfaite de la théorie des « tranches de gruyères » pour arriver au tapis en moins de 4 minutes. Il faut que cet accident serve de cas d’école et soit rendu obligatoire en simulateur pour que plus jamais cela n’arrive. Il suffisait simplement de ne rien toucher… pour reenclencher le P.A plus tard apres la zone de turbulence. Encore fallait-il le savoir….. Un cmd de bord qualifié 330/350 m’a également parlé d’un peu plus de communication entre les ingénieurs et les pilotes réellement installées derrière ces « procédure »…….. à méditer. Thierry
Que c’est facile de dire « il suffisait simplement de ne rein toucher … ». Manifestement vous n’avez jamais ete dans un cockpit quand un incident majeur survient.
Pour parfaire votre education aero quelques precisions:
-pot au noir pour designer la zone de convergence intertropicale.
-PNT pour designer les pilotes, les PNC sont en cabine avec les pax.
Merci pour vos corrections. On apprends tous les jours. Encore un peu plus aujourd’hui…. Bonne soirée malgrés ce triste anniversaire. Thierry
Un élément de poids que vous avez omis de mentionner et qui a pesé lourdement sur la chaîne des événements : le manque de sommeil de l’équipage qui avait fait la nouba pendant 3 jours à Rio …
Bonjour Michael.
La perte d’une information pitot n’est pas, et n’a jamais été considérée comme un « incident majeur ».
On dit « Pot au Noir », et non « poteau noir ».
Et aux commandes d’un appareil, ce sont les PNT, et non PNC (hôtesses et steward) !??
Oui oui Bob…. pour le C au lieu du T je savais mais….. j’ai glissé chef ! Pour le poteau par contre…. Je l’ai pris en pleine poire de la part de Michael… ???? bon… j’ai encore quelques progrès à faire… quand à ce que dit Mendelssohn j’avais eu effectivement quelques échos d’un week end plutôt mouvementé de la part de l’équipage….. Thierry
@fama447
On a tous un « colis » qui pèse dans notre vie et besoin de compassion.
Cependant la vie continue.
Parce qu’il est au centre de toutes les observations, le BEA doit traiter ses dossiers avec bienveillance mais surtout avec justesse.
Comment exister en tant qu’expert positionné entre les victimes, les constructeurs, le public, et les assurances sans savoir pondérer les pressions ?
En tant que spectateur béotien, pensant aux accidents qui nous ont ému ou passionné, il me semble que l’autorité internationale accordée au BEA ne tombe pas du ciel et qu’il aura fallu du temps et de solides analyses – qui tiennent dans la durée – pour atteindre cette reconnaissance.
Personne n’oublie les victimes, et j’imagine l’équipe du BEA non plus, qui est une des entités qui les comptes au premier chef, ne souhaite pas voir la liste s’accroître : ce serait aller à l’inverse de leur mission.
Sur ce documentaire, l’heure est certainement d’observer « comment ça marche de l’intérieur », et « comment de tels évènements ne devraient pas se reproduire… ».
Pas un mot de compassion pour les familles de victimes qui pourtant se sont énormément impliquées dans ces recherches et qui avaient communiqué le lieu précis de l’épave 2 ans auparavant au BEA. Bref, c’est un énième documentaire à la gloire du BEA, mené sans esprit critique.