Ainsi se finit les Oiseaux noirs

Avec la parution fin 2017 du second volume des Oiseaux noirs, suite et fin d’une aventure de Buck Danny débutée en 1988. Il n’est jamais trop tard pour bien faire…

Retour aux grandes heures de la guerre froide, ou pour être plus être exact au début de la fin pour l’URSS. Les belligérants s’affrontent dans un ultime duel en abattant leurs cartes les plus secrtètes. Les américains dégainent les Blackbirds, les soviétiques un système de combat spatial. Buck Danny entraine ses adversaires dans une partie d’échec en trois dimensions qu’ils leur sera fatale.

Pas sûr que, quand en 1988, il adressa à Francis Bergèse, son dessinateur d’alors, les premières pages de son dernier scénario intitulé « Les oiseaux noirs », Jean-Michel Charlier avait imaginé un tel dénouement. Le contraire est plus probable. Le scénariste de Buck Danny savait rarement où il allait. Il se laissait guider par son imagination. Son talent faisait le reste. C’est donc un récit original en deux volumes que signent Frédéric Zumbiehl et Patrice Buendia, les deux auteurs chargés par l’éditeur Alexandre Paringaux d’imaginer la fin du suspense de trente ans.

Même si André Lebras qui a dessiné le deuxième tome des Oiseaux noirs ne démérite pas, on regrette que Francis Bergèse qui avait réalisé les premières planches en 1988 et terminé le premier volume, n’ait pas continué. Il a signé, dans les années 80, avec Charlier les épisodes les plus spectaculaires de la série créée en 1947, au point que pour beaucoup de lecteurs, Buck Danny c’est Bergèse. Si les héros ne prennent jamais leur retraite, il en va autrement de même de leurs créateurs… G.R.

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