Dans le troisième podcast de notre série « Poétique du ciel », Gérard Maoui lit un extrait de « Dernier vol », un texte d’Amelia Earhart. Dans ce récit dont elle avait remis le manuscrit aux éditeurs peu avant sa disparition en 1937 dans le Pacifique, elle brosse l’autoportrait d’une aviatrice déterminée.
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Très beau texte mais rappelons que si Amelia Earhart fut une personnalité sympathique, elle ne fut jamais cependant ce pilote d'exception vanté par tant d'auteurs. Son mari la 'doublait' d'ailleurs toujours d'une copilote lorsqu'elle arrivait dans un avion à double commande, cela pour éviter un crash devant les journalistes. Lors de son dernier vol, elle était seule aux commandes tandis que son coéquipier avait de graves problèmes d'alcool. Sa disparition est donc explicable et il ne faut y chercher aucun mystère.
Je ne sais pas ce qu'il en est en ce qui concerne la qualité du pilotage ou de l'équipage, mais il me semble que l'étape au cours de laquelle Amélia E. et son acolyte (ah ah, non non, j'ai bien écris "acolyte") ont disparus (objectif un îlot paumé au milieu du pacifique avec un navire de la Navy en balise) était de toute façon extrêmement risquée.
Merci, très beau texte... et très intéressant venant d'un esprit américain.