Angel Wings : on ne sort pas indemne de l’enfer vert

Yann et Romain Hugault ont cette capacité des grands auteurs à faire d’un détail de l’Histoire une œuvre romanesque puissante. Suite et fin des aventures d’Angela Mc Cloud, la jeune WASP (« Woman Airforce Service Pilote »), sur le front de la Birmanie, en 1944.

C’est du lourd ! Avec des moments d’anthologie comme l’atterrissage d’un Lysander au cœur de la brousse dense, sur une piste de fortune, aménagée ingénieusement par un commando. Ou encore ce largage de nuit de planeurs lourds, façon D-Day, au-dessus de la jungle birmane, traitée en une seule planche par Romain Hugault, avec une efficacité redoutable.

Quant au dénouement, Yann est à la hauteur, une fois de plus. Qui en aurait douté ? Après Le Grand Duc et Le Pilote à l’Edelweiss, ce troisième triptyque s’achève par une suite de scènes d’action spectaculaires qui débouche sur une fin qui avec Yann n’est jamais heureuse. Petit rappel : cette aventure en trois volumes met en scène une pilote américaine, en 1944, sur le front de la Birmanie. G.R.

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