BD : Le courrier de Casablanca

Une aventure rocambolesque au temps des débuts des lignes aériennes postales avec pour décor grandiose le Sahara marocain. Une mise en scène de l’emblématique Breguet XIV graphiquement réussie.

Les puristes affirmeront que l’épopée des Lignes Latécoère et de l’Aéropostale se suffit à elle-même, et qu’il n’est pas besoin d’en rajouter : elle constitue en elle soi une incroyable aventure humaine. C’est un fait. Elle peut aussi offrir un décor historique naturel pour des raconteurs d’histoires. Ce que démontrent Pascal Davoz (scénario) et Philippe Tarral (dessin) avec « Le courrier de Casablanca », une bande dessinée en deux volumes.

Les auteurs ont pris le risque d’agacer les inconditionnels en donnant naissance à une compagnie concurrente de celle de Pierre-Georges Latécoère, la Trans-Aéropostale, dirigée par un homme d’affaires peu scrupuleux, prêt à tout pour réussir. Il recrute d’anciens pilotes de la guerre de 14-18 dont le français Adrien Delamare, hanté par ses fantômes.

Au temps des Breguet XIV, le syndrome post-traumatique n’avait pas encore été nommé. Le héros de cette aventure a choisi de le combattre par l’abus d’alcool, ce qui ne va évidemment pas arranger ses affaires, mais offrir aux auteurs des opportunités de rebondissements… Jusqu’au combat aérien final, entre un Fokker Albatros et un SE5, au-dessus du désert. G.R.

Commandez ces deux bandes dessinées

Le courrier de Casablanca T1: Christina

Le courrier de Casablanca T2: Asmaa