En Éthiopie, la jeune Bessie est heureuse. Il vit enfin de sa passion du vol. Une passion qui l’aveugle et qui risque de la faire plonger dans un piège tendu par des agents soviétique. Du très grand spectacle.
Pour ceux qui ont manqué les deux premiers épisodes de cette saga d’aviation, Bessie est une jeune femme noire dont le père a disparu en vol en 1944 au-dessus de l’Italie. Il faisait partie des « Tuskegee Airmen », un groupe de pilotes afro-américains. Son brevet de pilote en poche, Bessie part à sa recherche. Sa quête l’emmène à Paris où elle se fait embaucher comme pilote par une compagnie de fret dont les clients sont peu fréquentables. Pour leur échapper, Bessie n’aura d’autre choix que de voler un avion et de mettre le cap sur l’Afrique. A Tripoli, elle croit retrouver une trace de son père. Elle acquiert un vieil hydravion pour suivre cette nouvelle piste qui va l’entrainer au fin fond de l’Éthiopie. C’est là que nous la retrouvons dans ce troisième épisode de ses aventures.
Elle a pris de la bouteille. Aucune mission ne lui fait peur. A la tête de sa petite compagnie aérienne, elle est prête à tout. Elle ne voit pas Natalia Bortsova, une pilote russe, qui vient de débarquer en Afrique, lui tend un piège. Elle n’écoute pas Max son mécanicien et elle accepte de former au pilotage de jeunes Éthiopiens, sur des avions à la pointe de la technologie.
L’histoire se passe en 1953 alors que Staline vient de décéder et que la guerre froide bat son plein. Si Bessie ne voit pas le danger, les Américains en revanche qui s’inquiètent, entrent dans la danse.
La série Liberty Bessie n’usurpe pas son qualificatif de saga d’aviation. C’est véritablement du grand spectacle qui rappelle les films d’aventure de Spielberg. Les décors sont grandioses, les avions exotiques et les personnages pittoresques. Les scénaristes Jean-Blaise Djian et Patrice Buendia ne se refusent rien. Le talent de Vincent, le dessinateur, s’exprime dans des mises en scène spectaculaires. Suite et fin dans le quatrième et dernier épisode de cette saga. Qui aura la bonne idée d’envoyer les albums à Steven ?
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