Robert Piché est ce que l’on pourrait qualifier de pilote par vocation. Cette envie de devenir pilote de ligne est née dans sa plus tendre enfance. Et c’est ainsi que le 24 août 2001, alors qu’il était aux commandes d’un A330, entre Toronto et Lisbonne, au niveau FL390 (13.000 m d’altitude), ses deux réacteurs se sont arrêtés, l’un après l’autre.
Il y avait à bord du vol TS-236, 291 passagers et 13 membres d’équipage. Dans un vol plané de près de 100 km (60 miles) qui a duré une vingtaine de minutes, Robert Piché, avec l’aide de son copilote, va réussir à rejoindre la piste de Lajes, aux Açores. Avec R de Cespigny (A380 du vol Qantas QF32) ou encore C. Sullenberger (A320 d’US Air Airways dans l’Hudson), Robert Piché fait partie de ces pilotes qui démontrent que facteur humain...
3 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
BD : Robert Pichè raconte son vol plané en A330 aux Açores
malgré toute la technologie sur les récents aéronefs, il s’avére que l’homme à sa vraie
place dans les moments décisifs, comme c’est le cas de nos trois pilotes chevronnés!!!!
c’est vraiment l’homme dans toute sa splendeur et l’aéronef à dompter.
BD : Robert Pichè raconte son vol plané en A330 aux Açores
On le dit peu mais Bob Piché a volé quelques années en France, au début des années 90 … Il était Commandant de Bord chez Alsavia (à l’aéroport de Mulhouse-Bâle) sur EMBRAER 120 ER (les « Brasilia » de T.A.T. qui étaient exploités par Alsavia) …
Celles et ceux qui l’ont côtoyé à cette époque se souviennent du pragmatisme de ce « sacré bonhomme », devenu un héros national au Canada après son vol plané aux Açores, ce 24 août 2001 …
BD : Robert Pichè raconte son vol plané en A330 aux Açores
Bonjour,
Je cite, « le facteur humain n’est pas systématiquement un élément à charge de la sécurité aérienne »….
Traduction de ce sabir technico-énarchique en langue normale : le pilote fait de chair, d’os, de sens de l’air et d’expérience est indispensable dans les situations critiques.
C’est amusant de voir que même quand on défend des choses simples et de bon sens, on en arrive aujourd’hui à l’exprimer de façon technocratique.
Henri Payre