25 ans après son ouverture, la Cité de l'Espace de Toulouse est devenue un centre majeur de la transmission de la culture spatiale. Elle accueille chaque année plus de 400.000 personnes. © Cité de l'Espace
En plus des centres de recherche et deux fabricants majeurs de satellites en Europe, Toulouse accueille pas moins de 400 entreprises aérospatiales, 5 écoles d’ingénieurs et deux structures militaires orientées espace. L’institut français d’histoire de l’espace retrace 50 ans d’activités spatiales à Toulouse dans un ouvrage paru aux éditions Cépaduès.
Peu après l’arrivée de Charles de Gaulle au pouvoir, la France décide de se doter de structures pour faire de la recherche spatiale l’une des priorité du gouvernement français. Le Centre national d’études spatiales (CNES) est créé en 1961 et le premier programme spatial français est défini.
Par souci de modernisation du pays et de décentralisation, les divisions ballon et fusées du CNES quittent Brétigny pour aller s’installer à Toulouse en 1964. Dès lors, l’agglomération toulousaine va devenir la capitale du spatial en France puis un centre industriel d’importance majeure en Europe.
Aujourd’hui, Toulouse accueille « le tiers des capacités françaises et le quart des capacités européennes avec ses 13.000 emplois directs en constante augmentation. » Tout un écosystème du spatial a été créé puis s’est développé en 50 ans, qui compte désormais le centre technique du CNES, des laboratoires et organismes de recherche spatiale, dont l’Onéra et l’OMP/IRAP, les deux principaux fabricants européens de satellites, Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space, 400 entreprises spécialisées, 5 grandes écoles d’ingénieurs de l’aérospatiale dont l’ISAE-SUPAERO ainsi que l’Université Toulouse III-Paul Sabatier, le Commandement de l’espace (CDE) de l’Armée de l’air et de l’espace, et le Centre d’excellence de l’OTAN pour l’espace.
C’est l’histoire qui lie la ville rose au spatial que l’Institut Français d’Histoire de l’Espace propose de découvrir au fil de 344 pages d’un ouvrage collectif. Des prémices de la recherche à l’aide de ballons et fusées-sondes jusqu’à la constellation de satellites Galileo en passant par le programme d’avion spatial Hermès et les coopérations avec es États-Unis et la Russie en matière de vols habités, l’ouvrage propose de suivre le développement du CNES mais aussi des programmes spatiaux menés entre 1960 et 2022.
Cet ouvrage, conçu et écrit par des acteurs qui ont vécu cette aventure, fera sans doute figure de référence dans la narration de l’histoire du spatial toulousain, mais aussi français et européen. Les chapitres courts s’enchaînent bien, l’iconographie est abondante et la présentation du texte en deux colonnes, peu habituelle chez Cépaduès, rendent l’ouvrage agréable à lire.
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