C'est en toute logique, que le premier aéroport français, et l'un des plus grands au monde, porte le nom du général Charles de Gaulle. © Groupe ADP
La ville du ciel, c'est évidemment l'aéroport. L'historien Félix Torres raconte en très de 600 pages, l'histoire du groupe ADP, du projet de 1944 porté par Alain Bozel au groupe aéroportuaire international qu'il est aujourd'hui.
Au tout début (1908-1909), il y a Port-Aviation à Viry-Châtillon. Puis rapidement, le champ d’aviation du Bourget, créé en 1914, va s’étendre puis accueillir, dès 1919, ses premiers vols commerciaux. Jusqu’à la vieille de la deuxième guerre mondiale, la plate-forme parisienne va se développer, lentement, en phase avec le transport aérien balbutiant.
C’est en 1944, au moment de reconstruire la France qu’Alain Bozel, compagnon d’arme du général de Gaulle à Londres, lance l’idée d’un nouvel aéroport d’envergure mondiale. C’est le point de départ que s’est fixé Félix Torres pour raconter l’histoire du Groupe ADP qui est aujourd’hui l’un des premiers groupes aéroportuaires de la planète.
En près de 600 pages, l’historien montre comment d’un simple aéroport, ADP est devenue une double plate-forme de correspondances pour être aujourd’hui un système aéroportuaire d’une remarquable efficacité au moment, où face au défi environnemental, le rôle de l’aéroport s’élargit encore.
« Si la France a totalement manqué le développement de ses ports maritimes, ce qui l’a toujours empêchée d’être une superpuissance, si ses gares, qui furent d’avant-garde, sont aujourd’hui, pour trop d’entre elles, et en particulier pour les gares parisiennes, à des années-lumière de ce qu’elles devraient être, la France semble avoir beaucoup mieux réussi le développement de ces aéroports. », affirme Jacques Attali, dans la presse du livre de Félix Torres. C’est aussi ce que s’emploie à démontrer l’auteur dans « La ville du ciel ».
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