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Biblio : Le vol à voile au long cours

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Martin R.

On nous explique que l’avenir de l’aviation sera électrique et des dizaines de millions d’euros sont dépensés pour nous en convaincre. On en arrive ainsi à applaudir sans réserve la traversée de la Manche par un monoplace ultraléger équipé de moteurs électriques. Le futur est en vol… Alors que dire d’un planeur qui boucle un circuit de 3.000 km en utilisant uniquement les courants ascendants qui agitent la masse d’air ?

Le vol à voile est aujourd’hui la forme la plus aboutie du vol humain, à la fois parce que les planeurs sont devenus les plus optimisées des machines volantes, mais aussi parce que les vélivoles ont acquis une connaissance approfondie de leur environnement. Entre piloter un planeur et faire du vol à voile, il y a des heures de vol et des années d’apprentissage. C’est ce long chemin initiatique que balise l’ouvrage de l’allemand Bernard Eckey intitulé « Maitriser le vol à voile ».

Ce pavé de près de 400 pages qui est devenu une référence pour les vélivoles allemands et anglophones, est aujourd’hui disponible en français, grâce au travail de traduction réalisé par Jo Lanoë, un breton, instructeur planeur à Québec, qui ne l’a pas simplement traduit mais également francisé.

En s’appuyant sur son expérience qui se chiffre à plus de 3.500 heures de vol et surtout plus de 300.000 kilomètres parcourus sur la campagne (dont 7 vols de plus de 1.000 km), Eckey a théorisé le vol en planeur de longue distance. Il en propose une analyse pédagogique de tous les aspects. Le découpage du sujet permet à chaque pilote quelque soit son niveau d’y trouver des informations et des conseils qui l’aideront à accéder à l’étage supérieur. C’est à la fois pointu et d’un accès facile. Une approche qui ne peut que donner de l’envergure aux ambitions de tout vélivole, même à celui qui n’est pas encore sorti du local et qui un jour ira chercher des courants ascendants au-delà de la ligne d’horizon.

Pas plus que Solar Impulse, le planeur ne préfigure évidemment pas la locomotion aérienne de demain, mais il n’empêche qu’il n’existe pas, en aéronautique, meilleur exemple de développement durable que le vol à voile. Le moment est peut-être venu d’en prendre conscience. G.R.

Maitriser le vol à voile.
Toujours plus performant, toujours plus loin…

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Martin R.

Martin R. est le développeur et webmaster d’Aerobuzz depuis sa création en 2009. Développeur de formation, il a fait ses classes chez France Telecom. Il lui arrive d’oublier ses codes le temps de rédiger un article sur un nouveau produit multimedia ou sur un jeu.

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  • Biblio : Le vol à voile au long cours
    Les mouettes et autres grands volatiles s'enivrent des éléments qui leur permettent de tenir en l'air le plus longtemps possible en silence et sans dépense d'énergie. Le pilote vélivole essaie avec modestie de l'imiter.

  • Biblio : Le vol à voile au long cours
    Malheureusement ,l'évolution des techniques aussi bien en ultra léger qu'en planeur classique va vers des solutions peu ou moins naturelles. Le delta sort du pendulaire ,et l'électrique risque de perturber le glider ...
    Solution ? se rapprocher de la technique oiseau . Léger ,pendulaire , GV à la demande ...

  • Biblio : Le vol à voile au long cours
    Je vois bien l'A380 du futur, capable d'emmener 500 passagers dans un fly vol à voile, des montées aux réacteurs et de longues descentes en finesse max moteurs coupés. Vraiment très rentable? Quant à prendre des "pompes", même sur la Cordillière des Andes faut pas rêver!

  • Biblio : Le vol à voile au long cours
    Effectivement la FFVV devrait en prendre conscience .......
    La solution est sur étagère le planeur à dispositif d'envol autonome, électrique évidemment.
    Plus d'avion remorqueur énergivore plus de treuil qui fatigue les cellules
    Le bon sens n'a pas encore atteint les pratiquants

    • Biblio : Le vol à voile au long cours
      Pilote privé d'avion, j'ai voulu glisser au planeur.
      Dans le club visé, il y a un moto planeur qui vole peu. Passons sur le fait que je ne peux enregistrer les heures sur mon actuel carnet de vol, alors que sur un RF, je le peux.
      J'ai donc demandé à faire l'instruction planeur sur ce moto planeur, ce qui m'a été refusé sous le prétexte que c'est un mauvais planeur.
      Je suis resté perplexe d'autant que ce club vélivole de l'Ouest cherche de nouveaux membres...
      Et en planeur traditionnel, il ne voulait pas m'assurer d'avoir le brevet en une saison.
      Il faudrait être plus dynamique, me semble-t-il, au lieu de rester entre soi?

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