Cet ouvrage a fait l'objet d'une première édition en 2009. Il en reste un ouvrage retraçant une aventure humaine et industrielle incroyable. ©Sophie Binder
Si Guillaumet avait écrit son journal intime, le récit aurait probablement été très proche de cet ouvrage publié aux éditions Privat. Il s’intitule L’Aéropostale, les carnets de vol de Léopold et relate le quotidien d’un pilote fictif (Léopold) des Lignes aériennes Latécoère.
Mermoz, Guillaumet, Saint-Exupéry… Tous ces grands noms de l’aviation sont indéniablement liés à l’aventure de l’Aéropostale. En 1918, c’est à Pierre-Georges Latécoère que revient l’idée de transporter du courrier, le plus rapidement possible par la voie des airs. Qu’importe, précieuses ou futiles, ces lettres devaient parvenir au plus vite à leurs destinataires. C’est ainsi que de continents en continents, des étendues dorées des sables du Sahara aux sommets enneigés de la cordillère des Andes, des pilotes d’avions ont transporté au péril de leur vie des sacs entiers de lettres et colis. Parmi eux, 121 y ont trouvé la mort. A la main de Didier Daurat, un meneur d’hommes miné par les crashs, ils seront les défricheurs de « La Ligne ».
Cet ouvrage, à travers la narration de Léopold, un jeune pilote de 22 ans de l’Aéropostale, fait revivre tous les héros connus et méconnus de cette compagnie aérienne. Qu’ils soient mécaniciens, pilotes ou encore fonctionnaires missionnés à l’ouverture d’Aéroplaces, c’est un travail d’équipage qui est présenté. On y découvre également que voler sur des machines telles que les Salmson ou Laté 28, demandait un véritable savoir-faire : un courage important ainsi qu’une bonne étoile pour arriver à destination. Il y est retracé l’exaltation de ces aviateurs, loin d’être inconscients, mais également leurs mésaventures et sacrifices. Au tournant d’une page, on y rentre jusque dans l’intimité de la chambre 32 de l’hôtel du Grand Balcon où séjourne un tout jeune pilote du nom d’Antoine de Saint-Exupéry. Outre ses qualités de pilote-écrivain-journaliste naissantes, des qualités de négociateur en matière de libération d’otages de pilotes enlevés par des tribus à Cap Juby sont mises en exergue. Ce n’est qu’une des nombreuses curiosités de cet ouvrage qui place le lecteur au milieu de la soute étroite d’un Breguet XIV, rempli de sacs de courriers donnant la mystique aux Lignes aériennes Latécoère.
Le texte de Yves Marc est sublimé par de très belles aquarelles signées par Sophie Binder. Elles donnent vie aux paysages envoûtants que les pilotes de l’Aéropostale ont traversés il y a plus de cent ans.
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