"Il faut comprendre ce qu'était Concorde pour entrevoir le génie et l'audace de la génération d'après-guerre qui l'a construit" Pierre Grange, président de l'APCOS et ancien pilote Concorde. © APCOS
En adaptant ses panneaux d’exposition en livre, l’Association des professionnels de Concorde et du supersonique (APCOS) revient sur les défis que les ingénieurs, les équipages et l’opérateur français de Concorde ont dû relever pour emmener 100 passagers à Mach 2 de Paris à New-York. Un ouvrage court, mais riche, qui revient sur la prouesse technologique d’un avion supersonique commercial.
L’Association des Professionnels de Concorde et du Supersonique (APCOS) s’emploie à conserver la mémoire des homme et des femmes qui ont œuvré pour Concorde. L’association s’est ouverte aux sympathisants de l’oiseau blanc et cherche à pérenniser l’histoire et l’aventure industrielle hors normes que fut Concorde. Son site Internet est en ce sens très riche de témoignages, de photos et vidéos.
En 2014, l’APCOS a réalisé 28 panneaux d’exposition de manière à présenter Concorde et ses multiples défis sur les manifestations auxquelles l’association participe. Coïncidant avec les 20 du retrait du service commercial de Concorde chez Air France et British Airways, et avec l’objectif de toucher un plus large public, l’APCOS a décidé de transformer ces panneaux en un ouvrage au format carré de 45 pages.
L’ambition de ce livre, à la mise en page aérée et riche en illustrations, est de rendre compte au lecteur du talent qu’il aura fallu pour rendre possible l’exploit de transporter 100 personnes à Mach 2 entre Paris et New-York. De manière didactique, l’ouvrage passe en revue au fil de 8 chapitres les défis techniques qu’il aura fallu relever, en les vulgarisant pour les rendre plus accessibles.
L’ouvrage de l’APCOS commence par expliquer les choix aérodynamiques, et notamment de l’aile delta, qui implique une incidence de 13° en approche. Cette problématique implique à son tour plusieurs défis techniques à relever : un nez articulé pour dégager la vue des pilotes lors des phases de roulage, de décollage et d’approche, ainsi qu’un train d’atterrissage hors normes avec une cinématique adaptée.
Voler à Mach 2 nécessite de maîtriser les matériaux, leur élasticité et leur usinage. Lors d’un vol transatlantique, sous l’effet de la chaleur, Concorde s’allongeait de 20 cm. A Mach 2,04, la température extérieur de la cellule allait de 127 à 91° Celsius à une température extérieure de -55° C.
Une large part de l’ouvrage expose ainsi les contraintes techniques et les coups de génie qui ont été nécessaires pour relever l’immensité de ce défi du vol supersonique commercial. De la climatisation de la cabine en passant par le fantastique moteur Olympus 593 associé à une entrée d’air et une tuyère qui sont autant de trouvailles technologiques, et jusqu’au centrage de l’avion et sons système de transfert de carburant, l’ouvrage de l’APCOS revient sur ces créations réalisées à l’aide d’une règle à calcul, sans ordinateur surpuissant.
Le livre, dont l’édito est signé par Pierre Grange, pilote de Concorde chez Air France, retrace également l’exploitation commerciale de l’oiseau blanc en retraçant un vol Paris-New-York, de sa préparation à son exécution par l’équipage technique et en cabine par l’équipage commercial.
Pour commander le livre Les défis de Concorde
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