Après « Trente-trois heures », un roman de fiction consacré à la première traversée de l’Atlantique par Lindbergh (Editions du Caillou), Jean-Baptiste Desforges publie un deuxième roman tout aussi incroyable « Les vents contraires », relatant la dernière traversée de l’Atlantique avec le dirigeable le plus gros du monde, le Hindenburg LZ 129. Captivant.
Le livre de Jean-Baptiste Desforges « Les vents contraires » n’est pas à mettre entre toutes les mains. Disons-le d’emblée, il y a des morts, du sang, de la haine et des violences ! Pour autant, le livre débute par une invitation à un voyage extraordinaire en mai 1937 à bord du dirigeable géant allemand Hindenburg LZ 129, construit par Zeppelin, entre l’Allemagne et New York. On pourrait s’y croire tant les descriptions de ce palace volant avec ses différents salons, fumoir, salle à manger et cabines sont précises et détaillées.
Qui pourrait encore imaginer des vols de plusieurs jours, à 100 km/h et à 300 mètres d’altitude au-dessus de l’Atlantique, où la centaine de passagers privilégiés peuvent déambuler dans les différents ponts suspendus à une enveloppe de quelques 250 mètres de longueur et bourrée de près de 200.000 m3 d’hydrogène ? On se plaît à imaginer la vie à bord. Sauf que rien ne va se passer comme prévu.
Sans dévoiler l’intrigue digne des meilleurs polars, on peut juste dire qu’un officier de navigation, témoin d’événements sordides à bord, mène une enquête discrète. Qui a disparu à bord et pourquoi ? Pourquoi certains officiers à bord, ouvertement nazis, tentent de cacher la moindre initiative de ceux qui craignent éperdument la montée du fascisme ? Toujours est-il que le fleuron des usines Zeppelin finira bien mal à son arrivée à New York.
Il y a dans cette aventure aéronautique basée sur des faits historiques, quelque chose de fantastique – le déroulement de l’enquête avec ses multiples rebondissements – et une part de l’Histoire de l’aviation que l’auteur nous sert avec justesse et précision : celle qui a vu le jour avec la naissance du nazisme en Allemagne, et le lancement des grands dirigeables qui devaient véhiculer la propagande nazie par-delà les océans.
On dévore ce roman de fiction d’une traite. Et on apprécie la plume fort bien aiguisée de l’auteur. Lequel a dû passer des heures de recherches dans les archives de Zeppelin pour entraîner le lecteur dans chaque recoin du plus grand dirigeable au monde.
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