Juste le Bac peut-être, mais une énorme motivation a été nécessaire à Alain Maubert pour se retrouver aux commandes d'un Mirage F1C de l'armée de l'Air. © JPO
Cette histoire, le journaliste Jérôme Meyrand la raconte dans un livre « Pilote de chasse avec seulement le Bac » (Editions JPO). C’est assez technique et ça plaira surtout aux passionnés des « choses de l’air ». Car ici, on suit le jeune bachelier de Cannes (sa ville d’origine) depuis sa sortie du lycée jusqu’aux commandes d’un Mirage 2000.
Tout y est retracé avec minutie : les premiers vols sur Cap 10, puis sur l’avion école de l’Armée de l’Air l’ Epsilon, puis sur les...
15 commentaires
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Comme quoi nous sommes malades de notre » diplomite en France ».. Il y a plein d’autres qualités et valeurs pour arriver dans la vie et je dois dire que seule l’Armée l’a à peu prés compris. J’ai des copains qui sont arrivés Cdt de bord sur des gros culs en ayant une formation d’employés de banque ou de tourneurs fraiseurs. Et c’étaient de sacrés bons pilotes. Mais chez nous quand on veut fermer les robinets , il n’y a qu’à demander un Bac +10 pour faire éboueurs (je n’ai rien contre ceux qui vident la merde des autres , ils sont plus utiles que certains qu’on voit à la télé tous les jours)… et la sélection s’opère toute seule..
Bonne chance les jeunes ,ne lachez rien si vous en révez.
Je confirme l’ensemble de ces commentaires.
Pour avoir tenté EOPN via la BA217 de Brétigny (debut 90es idem « McManus »).
Ce qui est recherché, c’est la personne cablée pour le job.
Il faut bien un minimum de selection de départ, compte tenu du cout global engagé.
Ensuite, pour être arrivé au bout de cette première selection, j’ai aussi constaté que les plus matheux de ma promo furent éliminés dès le premier jour.
L’armèe de l’air cherche d’abord des « Aéronautes ».
C’est un bien, …. qui ne se retrouve pas dans la voie civile.
Bravo, tous ces témoignages sont vrais et effectivement, on peut réussir comme pilote militaire avec seulement un bac….Si on fait partie toutefois des 10% qui se retrouvent après toutes les sélections le long du parcours, y compris après avoir été macaronné !
Vous semblez avoir tout de même tous été atteints du syndrome de la grande muette….
Quid du traitement très différent pour ces officiers par rapport aux « directs » issus de l’air……
Aucun d’entre vous n’ en parle et tout est loin pour les volontaires de ce cursus d’être la situation idéale que vous décrivez….
Si le but est de « faire pilote » alors allez « faire pilote » mais pas militaire pilote.
Très bien, et félicitations. Je vais je pense acheter ce livre (il y en a eu plusieurs ces dernières années sur le même sujet, que j’ai tous lus je pense, et avec plaisir)
Ceci dit … si vous avez les capacités de faire Math Sup puis Spé, pourquoi se priver ? Oui je sais, on va me répondre encore une fois : « parce qu’on ne veut que « faire pilote » – mais je ne serai pas convaincu …..
« Bacheliers foncez »!
Au préalable posez-vous tout de même la question de savoir si vous voulez servir votre pays en tant qu’Officier de l’armée de l’air.
J’ai tenté les sélections EOPN/ORSA au tout début des années 90, avec un bac scientifique en poche (et une année de prépa scientifique « d’attente » pour avoir 18 ans au moment des sélections à Brétigny). Aucun des EOPN sélectionnés n’avait d’autre bagage qu’un bac tout frais, et les heureux élus ont fait de bons pilotes de chasse et transport à l’issue (sauf moi, la guerre du Golfe ayant imposé à l’époque un écrèmage supplémentaire pour ne garder que les meilleurs des retenues, c’était écrit comme cela, et ceux qui comme moi étaient finalement non retenus se voyaient proposer des carrières d’officiers contrôleurs militaires dans diverses spécialités, avec uniquement le bac). C’est encore possible si j’en crois les témoignages reçus de jeunes pilotes militaires, chasse, transport, hélico. La Marine propose même le même genre de sélection avec bac, accessible jusqu’à 29 ans, et avec plusieurs tentatives possibles. Bacheliers, foncez !
Personnellement, en 1973, lorsque j’ai passé les sélections pour intégrer l’aviation embarquée, le BAC n’était pas demandé. Mais par la suite, tous les Pilotes: chasse. transport et hélico, dans les années 80 , passèrent officiers ( Une majorité d’ORSA; carrière courte 15 ans par ex.). Le BAC ( S) fut logiquement le minimum demandé et ce diplôme suffit encore aujourd’hui pour les futurs ORSA Pilotes. Ā vérifier!
en 1951, mon frère est rentré sur titres avec le BEPC !
Il a fini pilote au 1/33 (reco), bien sur avant qu’il ne soit équipé de drone !
Desole pour vos dates mais en 1982 et peut etre meme avant il etait deja possible d integrer l EFIPN d Aulnat sans faire ni SUP ni SPE.
L aviation militaire n a guere plus besoin que l aviation civile du bac mais cet examen s est impose chez nous, c est comme ca.
Ce qui n a pas empeche a plus d un pilote de ligne de voler sans ce bagage parfois inutile.
Et c’est toujours le cas ! Qu’on se le dise !
Etre motivé, avoir certaines capacités, être normalement constitué, et surtout passer les tests pour savoir si ça peut fonctionner sans se dire qu’on n’y arrivera pas !
Pour une carrière de pilote… de Rafale ou d’A400M, de Caracal…
Jeunes bacheliers, OSEZ !
A l’époque des sous-officiers pilotes, un simple plombier-couvreur (et encore celui-ci n’a même pas passé son CAP) pouvait devenir pilote de chasse sur Mystère IV. Voir sur ce site l’histoire de Robert Chevillet (la présentation du site web est vieillote mais l’histoire vaut la peine d’être lue) :
http://bobchevi.free.fr/ab-CONSTRUCTION-SITE-WEB/PAGES-HTML/index.htm
Bonjour
Avez-vous les coordonnées de Robert Chevillet, j’ai essayé de le contacter avec l’adresse e-mail mentionnée sur son site, mais elle n’est plus valable.
Je l’ai connu lors de mon service militaire sur la base de Cognac en 1973 ou j’enseignais la navigation et les opérations aériennes aux instructeurs pilotes afin qu’il passent le « PP1 militaire « .Nous avions le meme bureau, et j’aimerai bien le revoir.
Merci de votre réponse.
Cordialement
Patrick LAUMOND
Pilote retraité
Instructeur bénévole à l’Aéro-Club de Bordeaux
familly33@aol.com
Ce ne sont pas »quelques jeunes » » mais la majorité des pilotes de chasse qui ne sont pas passés par math sup et math spé.Chaque année, les promotions de l’Ecole de l’air ne représentaient qu’un faible pourcentage des « macaronés.Ce pilote est certes trés méritant mais il est présenté comme un cas rare alors que ce n’est pas le cas.