C’est avec peine que la communauté aéronautique apprend la disparition, à 79 ans, de François Rude, rédacteur en chef de la prestigieuse revue historique « Icare », éditée par le SNPL. Selon l’expression consacrée, François Rude a lutté avec courage, pendant de longs mois, contre une maladie implacable. Ses ultimes efforts ont été de trouver une manière élégante et efficace d’assurer sa succession.
C’était, comme disent les Anglo-Saxons, « a...Décès de François Rude
C’est avec peine que la communauté aéronautique apprend la disparition, à 79 ans, de François Rude, rédacteur en chef de la prestigieuse revue historique « Icare », éditée par le SNPL. Selon l’expression consacrée, François Rude a lutté avec courage, pendant de longs mois, contre une maladie implacable. Ses ultimes efforts ont été de trouver une manière élégante et efficace d’assurer sa succession.
C’était, comme disent les Anglo-Saxons, « a...
5 commentaires
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Décès de François Rude
Le hasard de la vie a fait que nous nous étions perdus de vue, mais c’est avec une tristesse infinie que je viens d’apprendre cette nouvelle; j’admirais beaucoup François Rude, un homme brillant et rare, y compris par sa gentillesse et sa simplicité; nous nous sommes connus par l’intermédiaire d’Anne-Sophie sa fille qui était à l’époque la baby sitter de mes enfants et j’avais le privilège de trouver le New York Times à ma porte à chaque retour de son vol New York Paris en Concorde et le souvenir de cette attention discrète et si délicate me rend très émue. Voilà, c’était François, malgré une carrière magnifique, cela ne l’empêchait pas de rendre service à des gens qui ne lui étaient pas forcément proches.
Mes enfants ont eu aussi le privilège d’être invités en vacances dans la maison de Bretagne, ça aussi, je ne l’ai pas oublié.
Je pense beaucoup à Jacqueline et à ses enfants et j’espère que le temps l’aide à surmonter un si gros chagrin; je leur envoie par ce commentaire toutes mes pensées amicales. Véronique
Décès de François Rude
C’est avec du retard que j’ai appris (a Chicago) le deces du Captain Rude, mort le jour ou j’ai fete mes 60 ans. J’ai eu le bonheur de preparer pas mal de ses vols a l’epoque ou il etait Cdb 747-200, a l’escale de Washington, New York, et finalement Chicago. J’etais marquee par sa connaissance et ses competences; en tant que Responsible PPV/Chargement chez AF, j’ai appris beaucoup de choses de lui. Un jour, lors du traitement d’un vol cargo au MAXTOW, il m’a dit une chose chose que je n’ai jamais oubliee: « Cathy, je prefere plus de beton devant que derriere moi »!
Merci, Francois.
Décès de François Rude
François était un vieux camarade. Nous nous étions connus dans les réserves de l’Armée de l’Air voilà une cinquantaine d’années. Nous nous étions régulièrement perdus de vue, mais toujours retrouvés, la dernière fois je dois dire à ma grande honte à son entière initiative. Je vu François quelque jours avant qu’il nous quitte. J’avais malgré tout l’espoir qu’il s’en sortirait, il y a des exemples. Hélas son mal a été le plus fort. J’aurais tellement aimé pouvoir l’aider à trouver de l’aide pour Icare. J’espère que son oeuvre sera poursuivie car il serait très fâché qu’il n’en soit pas ainsi.
Je garde précieusement les exemplaires qu’il m’a généreusement offerts sur le Normandie-Niemen en souvenir aussi de Roland de la Poype qui nous a quitté l’an passé.
Mes pensées vont maintenant à sa famille et à Jacqueline son épouse qui sait que nous sommes mon épouse et moi à ses côtés même si nous vivons à l’étranger.
Décès de François Rude
Durant les 15 ans où j’étais parallèlement rédacteur en chef de « Pilote de ligne » au SNPL je croisais très souvent François et je me souviens avec quel plaisir il venait toujours me donner le premier exemplaire du dernier Icare paru. Je garde un très bon souvenir de lui. Avec tristesse !
Décès de François Rude
L’annonce du décès de François RUDE est une très grande tristesse.
Je l’ai rencontré le jour de son 67ème anniversaire. Nous avions volé sur un Stampe pour renouveler sa qualification SEP. Son enthousiasme intact m’avait marqué, autant que sa modestie car ce n’est qu’après ce vol qu’il m’a décrit sa carrière.
Nous nous sommes revus plusieurs fois ensuite comme passagers entre Paris et Brest, et chaque fois c’était le même plaisir d’échanger simplement avec un si grand monsieur de l’aviation.
« Total aviation person » est un terme adapté. « Gentleman » conviendrait bien aussi.
Il restera dans ma mémoire comme l’exemple de l’AVIATEUR, avec toutes les qualités techniques et humaines que ce terme implique.
Mes pensées à toutes sa famille.
Gabriel OLLIVIER