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Décès de Philippe Demoures

"C’est l’année avant mon entrée à l’École de l’air que le Seigneur m’a « accroché radar »… ", expliquait Philippe Demoures. © DR

Philippe Demoures est décédé le 22 juin 2021, à l’âge de 57 ans. Curé de Bergerac, il fut aussi pilote de chasse sur Jaguar dans l’armée de l’air, avant d’entrer dans les ordres.

Etonnante trajectoire que celle de Philippe Demoures qui a été pilote de chasse dans l’Armée de l’Air, avant de devenir prêtre. Issu de la promotion 1982 de l’Ecole de l’Air, il a effectué sa période opérationnelle au sein de la 11ème Escadre et plus précisément à l’Escadron 3/11 Corse. Après avoir exercé les fonctions de commandant d’escadrille, il a quitté l’Armée de l’Air pour entrer dans les ordres.

C’est en novembre 2011, qu’il a annoncé à ses camarades du 3/11 sa...

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16 commentaires

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  • J’ai fait la guerre du Golfe avec Philippe et nous savions qu’il commençait à se poser des questions sur sa vocation et l’appel de Dieu mais il répondait avec beaucoup de loyauté, courage et fidélité avec ses camarades et surtout énormément d’humour: je fais mes croisades!
    Quelle belle vie de dévouement et de vocation
    Repose en paix, Philippe

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  • Merci Mon Père , Mon Frère d’Armes; jeune P.I.M tu rayonnais d’humilité déjà…. Puissions nous être dignes de ton bel héritage….

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  • Bergeracois de cœur et d’origine, j’avais été intéressé par l’arrivée de ce prêtre à l’église Notre Dame puis Saint Jacques à Bergerac. Ce n’est pas tout les jours qu’un pilote de jaguar dit la messe! Il avait écris un livre en 2018, (ed. Presses de le renaissance) « Curé rural, tout simplement ». Bon vol à vous Père Philippe Demoures.

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  • Res non verba ! Repose en paix Bob

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  • par philippe ouvrard

    Cher ancien du « Piège », cher successeur comme « drille » au 3/11, ou bien  » Mon Père » … comment vous appeler cher Philippe? Votre livre, témoignage de votre parcours initialement dans l’Armée de l’Air, puis dans l’exercice de votre apostolat, montre à quel point la Vie peut être une suite de changements de cap plus ou moins prévus et souvent bénéfiques pour soi-même et pour ceux qui vous font confiance et vous suivent en patrouille…Vous serez resté un combattant dans les airs, contre le mal et la misère dans votre paroisse, contre la maladie enfin.
    Sûrement avez vous décollé pour ce dernier vol avec l’espoir de pouvoir discuter sous peu avec l’auteur de « Pilote de Guerre » et de « Terre des Hommes ». Cette discussion a du être passionnante…

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    • par Claude DUVIVIER

      Jeune pilote planeur en 1973, nous avions un pilote remorqueur qui devint instructeur par la suite était curé. Grand fana d’aviation il avait écrit un livre sur sur le regretté terrain de Thionville.
      JEAN tu vas pouvoir tailler la bavette sur vos deux sujets : la foie et l’avion

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  • J’ai rencontré Philippe à Toulouse en présence du père jésuite Louis Sintas pour leur présenter le Rallye Toulouse-Saint Louis du Sénégal.
    Son histoire personnelle m’avait beaucoup marqué et aujourd’hui encore j’ai le souvenir d’un homme passionné et généreux.

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  • Ayant rencontré Philippe alors qu’il était encore en formation pour devenir prêtre, on comprenait tout de suite qu’il serait un pasteur très proche, pas hors sol… tirant de son expérience professionnelle peu ordinaire de quoi nourrir son apostolat: savoir prendre de la hauteur sans être dans les nuages. Un salut ému aujourd’hui à cet homme exceptionnel.

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  • Le chasseur devenu berger, fidèle à son arme et à sa foi. Curé de Sarlat, devenu un ami, qui ne vivait pas dans le souvenir du passé, se préoccupait avant tout de ses ouailles, mais gardait une affection pour les aviateurs et l’aviation. Ainsi nous avons un peu volé ensemble, pour quelques visites d’amis qu’il souhaitait rencontrer, et le plaisir de deviser en vol. Il avait souhaité rencontrer Michel Serres, ce que j’avais pu organiser à l’époque où nous chroniquions ensemble. Ce fut une belle rencontre et un bel échange. De part et d’autre. Le prêtre aviateur et le marin philosophe. Puis Philippe Meyer, dans l’Aveyron, dans son nid d’aigle perché. D’un coup d’aile. Je recommande son ouvrage, publié il y a deux ans aux Presses de la Renaissance “Curé rural, tout simplement”. Un livre très personnel qui relate son quotidien, parle peu de son passé, beaucoup de son sacerdoce. Touché par la maladie il y a moins d’un an, sachant que le pancréas ne laisse que des chances infimes, il s’est battu jusqu’à son presque dernier SMS (13 mai) : « Je me prépare au grand passage, les traitements font pour l’instant chou blanc ». Bien entouré de sa famille, et presque jusqu’au bout exerçant à Bergerac, sa nouvelle paroisse, son ministère, obsèques, mariages, messes, confessions, baptêmes… Puis « étant mieux traité contre la douleur, le moral remonte, et ça tint bien ! Et nous avions planifié avec foi et espoir un périple en vol…. Adieu mon ami. Les périgourdins t’ont apprécié et aimé, tu les as aidés, comme tes amis aviateurs t’ont également apprécié. Bon vol, en patrouille avec ton Jaguar, car tu n’est pas seul ce samedi pour le grand décollage à Périgueux puis Bergerac !

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    • par Talabart Florence

      Merci Monsieur pour ce bel hommage!

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    • Très bel hommage merci

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    • merci pour les beaux témoignage, (surtout de Michel Polacco) ils disent un homme tout donné à son Seigneur… bien dans la ligne de Madeleine Delbrel : dont Philippe se disait ‘accro’ !

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    • Trés beau ton message Michel, je ne connaissais pas ce personnage (je date de la 11 sur F100 a Brem)… ça devait etre un personnage comme on en rencontre peu dans la vie.. qu’il repose en paix.

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    • Bravo Michel pour ce témoignage vrai et émouvant
      Je n’ai pas eu la chance de connaître Philippe Demoures et je le regrette ; un aviateur , un prêtre, deux vocations impérieuses et exigeantes qui requièrent l’une comme l’autre des qualités hors du commun
      Il y a eu dans l’armée de l’air un autre prêtre qui a été abattu aux commandes d’un B 26 sur Dien Bien phu la.veille de la chute de la place, son père Guy-Victor LABAT était un de mes grands amis
      Comme Philippe il faisait partie des hommes qui nous rendent espoir dans l’humanité
      Son père était un de mes grands amis
      Merci Michel
      Vincent

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    • par Bertrand de Pommerol

      Merci pour votre témoignage. J’ai eu la chance de diner un soir avec le Père Philippe Desmoures. Un prêtre d’une grande humilité et avec un fort charisme vers les jeunes. Les paroissiens de Bergerac et Sarlat se retrouvent orphelins mais il veillera désormais sur eux depuis là-haut.

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