Vous êtes-vous déjà imaginé aux commandes de votre propre compagnie aérienne? Depuis l’achat d’avions jusqu’à la gestion des salariés, en passant par la maintenance, l’organisation du planning des vols… Airlines Manager vous plonge dans l’univers du transport de passagers, depuis votre smartphone et gratuitement.
Aerobuzz offre à ses abonnés Premium 150 million de dollars à dépenser dans le jeu ainsi qu’un Boeing 747-400 tout neuf.
Et si aujourd’hui j’achetais un avion de ligne? A moins d’être milliardaire, on se pose rarement ce genre de question… Mais le virtuel rend possible l’impossible! C’est ce que la startup française Playrion tente de réaliser avec un jeu de gestion, à la fois ludique et pédagogique. « L’objectif est de proposer aux passionnés d’aviation un jeu de simulation le plus réaliste possible » explique Benjamin Cohen, dirigeant de Playrion qui insiste également sur l’aspect éducatif : « nous avons développé en parallèle une version du jeu dévolue à la formation et aux étudiants. »
Airlines Manager vous propose de devenir patron de votre compagnie aérienne, rien de moins! On commence par télécharger l’application, disponible sur Google Play ou sur l’Apple Store : le jeu de simulation de Playrion est disponible pour les deux systèmes. Vous rejoignez ainsi les quelques 1,6 millions de personnes qui jouent régulièrement à Airlines Manager en Français, Anglais et, depuis peu, en Espagnol.
Avec un budget de départ de 300 millions de dollars, vous pourrez faire votre choix dans un catalogue de 120 avions, tous existants ou ayant existé, portant les véritables noms des constructeurs. Les avions se rangent dans trois catégories : court-courrier, moyen-courrier et long-courrier et vous avez le choix entre avions de transport de passagers ou cargo.Le but étant à terme de développer les deux activités en parallèle.
Vous pourrez acheter ou louer des appareils sortis des usines d’Airbus, ATR, Bombardier, Boeing, Embraer, BAE Systems, SAAB, Fokker, Sukhoi, Tupolev… tous sont là, ou presque : des A320 en passant par les 737, A380 ou 777, seul le chinois Comac est absent du catalogue. « On suit l’actualité des avionneurs« , explique Benjamin Cohen, « quand un nouvel appareil est livré à une compagnie, on récupère les données de l’industriel, souvent disponibles sur leurs sites Internet, et on crée l’avion dans le jeu. » Petite entorse à la réalité, mais qui permet une gestion plus fluide du jeu : c’est la consommation théorique qui est retenue, car la consommation réelle dépend du chargement de l’avion. Pour les nostalgiques, vous pouvez vous offrir un DC-3, un B727, et même Concorde… et leur faire sillonner les airs, emportant vos passagers virtuels vers près de 2.600 aéroports géolocalisés à travers le monde.
A vous de jouer! A vous maintenant de définir votre stratégie et de gérer votre compagnie pour l’emmener vers les sommets. Il nous faut un hub pour commencer, que l’on choisit parmi la liste des aéroports disponibles. Pour tester le jeu, je choisis de baser ma compagnie à Charles-de-Gaulle et je paie les droits d’utilisation du hub. Il faut maintenant un premier avion et ouvrir ma première ligne!
Sur la carte de fond, qui présentera également le trajet des avions en temps réel, on choisit le continent de destination puis l’aéroport de destination. La liste présente le prix d’achat du droit d’utilisation de l’infrastructure, mais également plusieurs données : les taxes par vol, les subventions que vous pourrez recevoir… Avant que d’acheter définitivement, un audit payant permet aussi d’effectuer une simulation sur la rentabilité de la ligne. Si toutefois vous n’êtes pas satisfait par la ligne, vous pourrez la revendre par la suite. C’est aussi valable pour les avions de votre flotte.
Pour assurer le service, il nous faut également un avion, que vous pourrez configurer en fonction de votre priorité : économique, business, première classe ou cargo. Une fois l’immatriculation choisie, il ne vous reste plus qu’à patienter pour recevoir votre avion… mais vous pouvez hâter le cours des choses en trichant un peu et en dépensant quelques « coins » pour une livraison expresse. Les monnaies sont de quatre ordres dans le jeu : les coins, les dollars, les dollars de recherche et les travelcards. Toutes ces monnaies peuvent être obtenues gratuitement dans le jeu en jouant à des mini-jeux de hasard, comme tourner une roue ou jouer au jackpot, ou en regardant des vidéos publicitaires (et oui on n’a rien sans rien…).
L’un des intérêts d’Airlines Manager réside en cela : vous n’êtes pas obligé de dépenser de l’argent véritable pour progresser dans le jeu. Vous n’êtes même pas tenu de jouer à ces mini-jeux de jackpot pour progresser : chacun abordera le jeu à sa manière, même s’il faut remarquer qu’on progressera plus vite avec un porte-feuille virtuel bien rempli… Pour démarrer, il peut être également utile de contracter un emprunt auprès d’une banque dont les fonds vous permettront d’acheter un avion, d’ouvrir une ligne… mais comme dans la vraie vie, il faudra s’assurer d’être en mesure de rembourser la banque.
Airlines Manager ne se limite pas à la création de lignes qui deviennent autonomes. Une fois la ligne créée, il faudra être attentif et ajuster les désertes : la demande passagers varie en fonction du temps et une ligne rentable à un instant T peut perdre de sa rentabilité. A vous de faire vivre votre réseau en fonction des demandes et des événements.
Si vous ne prenez pas soin de vos salariés, une grève peut éclater et mettre en péril votre activité : à vous de trouver le bon équilibre et de choyer suffisamment vos salariés dans l’espace dédié aux ressources humaines. De même, les avions peuvent connaître des avaries. « Nous avons cherché à développer un jeu au plus proche de la réalité » insiste Benjamin Cohen qui précise toutefois « la seule entorse à la réalité est qu’on fait subir à nos avions des incidents au sol : on ne verra pas de crash aérien dans Airlines Manager, ce n’est pas notre objectif. » Toutefois, les pannes peuvent être mineures ou majeures : problème hydraulique, problèmes mécaniques, feu à bord, problème avec les passagers… « Une centaine de pannes sont possibles, la plupart issues des centres de maintenance réels » précise Benjamin Cohen.
Il faudra donc prendre soin également de votre flotte qui doit faire l’objet d’une maintenance suivie. Les avions vieillissent, s’usent, et doivent être entretenus voire réparés sous peine d’être cloués au sol. Bob de la maintenance vous sera très utile et vous aidera à remettre en état vos appareils. Vous pourrez réaliser plusieurs checks différents, réparer et remettre à neuf vos appareils. Le carnet d’entretien vous permet d’avoir une vision globale des pannes et des coûts.
Airlines Manager est également accessible via Internet. En vous connectant à votre compte sur le site du jeu, vous accèderez à plusieurs autres possibilités : recruter votre personnel, changer la livrée de vos appareils, créer ou rejoindre une alliance et même discuter avec les autres joueurs.
Comme tout jeu de gestion, vous aurez donc à définir une stratégie : serez-vous un patron généreux avec ses employés ou exploiterez-vous vos salariés? Aurez-vous l’ambition d’être une compagnie de rang international ou plutôt régionale? Prendrez-vous des risques financiers ou préférerez-vous la prudence? Airlines Manager, offre la possibilité de tester et de créer une compagnie à son image… ou son contraire : tout est possible dans ce jeu qui évolue chaque jour et qui mobilise les développeurs de Playrion. La startup travaille en effet, depuis son lancement, pour proposer régulièrement des améliorations, de nouveaux modules.
Playrion travaille également en parallèle à un nouveau jeu de gestion de transport. « L’objectif est de développer un nouveau jeu sur la thématique de la gestion tout en faisant en sorte que les deux jeux se rejoignent dans une interaction » explique Benjamin Cohen. Autre nouveauté, une version accélérée est disponible depuis peu. La version classique, dite « Professional » du jeu se déroule en temps réel : les vols sont réalisés en temps réel et, sauf quelques « tricheries » possibles pour la livraison des avions, le temps du jeu correspond à celui de la vie réelle. La version « Tycoon » permet d’accélérer le temps du jeu. Le temps passe ainsi sept fois plus vite.
Que vous preniez votre temps ou que vous soyez impatient, Airlines Manager vous offre la possibilité de passer d’une version à l’autre, quand vous avez téléchargé la version « Tycoon. »
Jeu de gestion, Airlines Manager est avant tout un divertissement avec toutefois une dimension pédagogique. Outre la dimension ludique évidente, on découvre à travers ce jeu la gestion d’une entreprise particulière, en lien avec l’aérien mais également l’humain, même virtuel. « 70% des joueurs dont des fans d’aviation » explique le directeur de Playrion qui poursuit : « 24% travaillent dans l’aérien. Notre objectif est d’ouvrir nos jeux au plus grand nombre, d’apprendre aux plus jeunes comment on gère ses finances et aux plus âgés de développer son entreprise virtuelle. »
Fabrice Morlon
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Des fausses pannes générées par de vrais centres d entretien , c est peut être comme cela que le mhn était surveille et vrais et faux ordinateurs s emberlificotent , c est tout gagne ! Il fault jouer si on est encore en forme après le vrai travail !
Bonne initiative
Je vous souhaite plein succès
Jeu de gestion ??? Entreprise virtuelle ???? et qui gagne de l'argent ???