Dictionnaire des aviateurs auvergnats de la Première Guerre mondiale
Point de commisération à la vue de cet ouvrage, car attention, ils sont près de 500 aviateurs (c’est-à-dire en l’espèce les personnels navigants) à être répertoriés dans ces 254 pages au format 16 x 24 ! Et loin des héros, déjà portés au panthéon de leur vivant ou peu après leur disparition, ils sont tous là, ceux de l’Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et même ceux du Puy-de-Dôme, rassemblés dans ce dictionnaire, les héros comme les sans-gloire, tous réunis par la communauté de la guerre, du courage, de l’aviation et de la géographie…
Point de commisération, donc, devant cette démarche issue du régionalisme (l’auteur, journaliste en presse quotidienne régionale, a déjà « commis » l’Histoire de l’aviation dans le Cantal, 1910-1945, en 2013), car elle livre ici un travail de très grande qualité, extrêmement fouillé et précis, tirant de l’oubli des personnages qui autrement, 100 ans plus tard, auraient disparu définitivement de la mémoire collective.
On imagine la somme de recherche que ce livre traduit, même si la présentation sous forme de dictionnaire (ordre alphabétique oblige) ne la valorise pas forcément – ce qui n’empêche pas la publication de quelques photos, issues le plus souvent de collections familiales, donc la plupart sont inédites. Évidemment, le texte consacré à chacun varie en fonction de la carrière et des états de service, certains n’ont droit qu’à un court texte, d’autres bénéficient de plusieurs pages. Lorsqu’ils ont obtenu des citations, elles sont énoncées, le récit biographique pouvant être complété par des extraits de presse et des témoignages.
Il est entendu que ces biographies sont centrées sur la Grande Guerre (et sur tous les fronts, occidental comme les Balkans). Ceux qui y ont heureusement survécu ne se voient gratifiés que de quelques lignes racontant « le reste de leur vie ». Ainsi en est-il de personnalités qui s’illustreront par la suite, comme Victor Laurent-Eynac, futur ministre de l’Air qui inaugurera cette éphémère fonction, ou Gilbert Sardier, certes as de guerre, mais ensuite charismatique président de l’Aéro-club d’Auvergne. Il est vrai que ceux-ci méritent des livres à eux tout seuls (ce qui est fait chez le même éditeur depuis longtemps, pour le premier d’entre eux). Ceux qui débutèrent l’aviation avant le déclenchement du conflit, ont droit à la narration de leurs débuts surtout s’ils ont obtenu le brevet de pilote militaire, comme c’est le cas, par exemple, de l’emblématique Eugène Gilbert.
Au final, ce dictionnaire est une véritable mine de renseignements, qui mérite une grande considération. JM
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Bonjour à tous ! Je suis à la recherche d'aviateurs ayant fait des stages, exploits, mutations...sur la base de Fréjus... etc ,bref, ceux qui ont un lien avec la ville de Fréjus (Var), à fin que je puisse enrichir mon dictionnaire (version papier, en préparation). J'ai une page sur Facebook : " Fréjus Dictionnaire Biographique ". Merci à tous !