TF1 diffuse, le 9 novembre 2020 à 21h05, un téléfilm (115 minutes) intitulé « Au-dessus des nuages ». Il s’agit de l’adaptation romancée de l’autobiographie de Dorine Bourneton, aujourd’hui pilote de voltige paraplégique.
Ce téléfilm, réalisé par Jérôme Cornuau, brosse le portrait de Dorine Bourneton, une jeune femme ayant perdu l’usage de ses jambes à la suite d’un accident d’avion alors qu’elle n’avait que 16 ans. Devenue handicapée, l’accident aurait dû briser son rêve de devenir pilote, mais Dorine n’a jamais perdu espoir et elle devient, entre autres, la première femme au monde pilote de voltige handicapée.
Directement inspiré de son autobiographie sortie en février 2015 chez Robert Laffont, c’est une adaptation très libre qui nous est pourtant donnée à voir. L’aspect aéronautique est mis en arrière plan, laissant d’avantage place à l’histoire humaine et à la résilience de Dorine dans ses combats pour rendre le pilotage accessible aux personnes en situation de handicap. « C’est un film qui insiste sur les difficultés quand on porte un handicap. Retrouver une vie normale, se confronter aux regards des autres, le manque de confiance en soi etc… C’est ce que montre le film tout en conservant une trame aéronautique » explique Guillaume Feral, un proche de Dorine Bourneton et pilote-instructeur paraplégique.
Incarnée par l’actrice Alice Taglioni, Dorine Bourneton apparait une fois à la fin du film en train de mentaliser un vol. A ce moment, et en surimpression au dernier plan, on peut y lire les dates clés concernant l’accessibilité du pilotage aux personnes en situation de handicap.
Jean-François Bourgain
Commander les livres de Dorine Bourneton
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A propos de Globe ou Taylor Swift.
Désolé de ne pas connaitre Taylor Swift ; à mon age, elle ne figure pas dans mon référentiel musical.
Je me souvenais de Taylor comme d'un grand concepteur et de Swift comme d'un avion élégant et "swift " ( au sens littéral du terme ) ; les deux termes se sont associés dans mon esprit.
Je fais amende honorable en ce qui concerne mon ignorance d'un malonnier équipant ce swift.
Comme le dit Gil Roy, au delà des détails, saluons le fait de mettre en lumière les efforts faits pour donner accès au pilotage à des personnes à motricité réduite.
Le film est bien réalisé les acteurs sont bons mais ce n'est pas du tout ce que j'attendais. Les scénaristes de TF1 on réécrit un "soap" digne des productions brésiliennes des années 80, avec tous les poncifs : le couple mixte, la relation avec l'enfant, la fugue, le vol dans l'orage, la juge, le spectacle à l'école etc.
La vraie vie de Dorine méritait mieux dommage 😩 Son histoire reste à filmer
Et à propos, quelqu'un a t-il des exemples de pilotes pros paraplégiques en compagnie?
C'était plus un film sur le handicap (avec comme prétexte l'aviation) que sur l'aviation elle-même.
C'est sur que le film n'aura pas un César, mais je rouve que tout n'est pas à jeter loin de là:
- l'effort de TF1 de diffuser un film sur la passion du pilotage, comme le souligne Gil
- quelques belles images aéro
- j'ai trouvé que Guillaume était bien mis en valeur, et ça m'a fait très plaisir.
Je précise que j'ai du croiser Dorine une fois, Guillaume une paire de fois, et j'ai eu l'occasion de discuter une fois avec Guillaume (même si il ne s'en rappelle probablement pas).
Si Dorine est un porte-drapeau (il en fallait un/une, et c'est très bien ainsi) ... Elle n'était pas seule, elle n'était pas la première handicapée à voler (le film le rappelle bien), Dorine a "juste" mené un combat législatif et il y avait derrière elle / avec elle bon nombre de personnes, et au premier rang d'entre eux il y avait Guillaume.
Sans Dorine, la voix n'aurait pas porté. Mais sans Guillaume, je pense que la loi n'aurait pas abouti non plus. Le film leur rend hommage à tous les deux, et c'est bien.
J'ai trouvé que le film passait un peu trop vite à mon gout (au point de les minimiser) sur les combats de Dorine, d'abord pour devenir pilote pro, puis pour faire de la voltige, et qu'il mettait un peu trop l'accent (à mon gout) sur le pathos et sur les émotions ... Mais en même temps, il me semble que Dorine était consultée sur la réalisation et qu'elle n'a rien trouvé à y redire. Alors si ça lui va, c'est l'essentiel, puisque le film est une évocation de SON parcours ...
Elle n'et pas pilote pro (ni instructrice), mais en effet a été porte-drapeaux pour ceux qui le sont devenus.
N'oublions pas que ce téléfilm n'est pas un documentaire sur l'aviation pratiquée par des handicapés, ou un documentaire sur les avions équipés de malonniers ...
Non, c'est un téléfilm qui adapte à l'écran le livre de Dorine Bourneton. Il se trouve que Dorine est aviatrice et que son livre se situe dans ce "décor" et ce contexte.
Il n'est donc pas anormal, en tout cas pas surprenant que n'y voir que très peu d'avion, voire d'y trouver des approximations aéro... La "ligne éditoriale" est mise sur ses combats de femmes.
Au même titre que Saint-Exupéry parle de la "terre des hommes" dans son livre qui se place dans le contexte de la "ligne". Mais ce livre, comme bien d'autre, parle bien "des hommes", pas des avions. Comme dans ses autres livres d'ailleurs...
Dorine va être contente que je la compare à Saint-Ex ! C'est cadeau...
Mégalomanie quand tu nous tiens...
Vous n'avez rien d'autre à foutre que de m'insulter à chacune de vos interventions ? C'est une maladie vous savez ?
Pas une de vos interventions sur Aérobuzz sans vouloir systématiquement attaquer frontalement quelqu'un, et moi en particulier. Vous ne m'aimez pas. C'est un fait, et je m'en fout.
En ce jour du 11 novembre, commémorant la fin des combats de 14-18, entre autre, je vous le dis : vous ne méritez pas de porter le pseudonyme de Guynemer ! Vous le salissez.
C'est un bon téléfilm sur la vie réelle des handicapés devant les obstacles physiques et psychologiques de la vie.
Du point de vue aeronautique, effectivement ce n'est pas fameux ni très pédagogique avec des vols très nombreux en conditions plus que marginales ne respectant pas beaucoup la plus élémentaire prudence.
Assez d’accord avec Stanloc sur ce coup. Je n’ai pas regardé le téléfilm car j’ai assisté il y peu à une intervention de DB en conférence. Bis repetita (ne semper) placent ; une fois suffisait, donc. Dans cette diffusion grand public, je ne pense pas qu’il faille chercher – pour la population d’aviateurs – un quelconque intérêt aéronautique. Comme dit par Mcmanus, TF1 fait du TF1, et la jolie histoire humaine qui est contée vise l’émotion du public cible plus que la technique. Ne boudons pas notre plaisir de voir l’aviation à l’honneur pour cette fois, alors même que plein de belles histoires de même nature se vivent (sans bruit ) également dans des sports de plus large pratique comme l’athlétisme, la natation, etc… via l’ensemble du mouvement handisport.
Avec TF1, on a droit à du TF1. La majorité des pilotes qui ont voulu regarder confient avoir tenu quelques minutes.
Dommage... Avec Arte, par exemple, nul doute que ce biopic aurait eu un traitement bien meilleur, plus de saveur et de profondeur.
Ce que demande probablement le public aujourd'hui ce sont les histoires d'hommes ou de femmes. Il n'y a qu'à voir la série "des racines et des ailes" qui donne beaucoup d'importance à la vie de personnages de la région survolée au détriment, pour moi, de plus d'aspects historiques ou touristiques. Thalassa du même G. Pernoud avait perdu beaucoup de son intérêt technique des choses de la mer, du début, pour donner la priorité "aux gens".
Autres temps autres mœurs.
Bonjour, quelqu’un connaît-il le nom de l’avion à train rentrant que l’on voit dans le film ? merci.
Je pense que c'est un Swift, un Tailor Swift.
Celui-ci est immatriculé en F- comme avion de collection.
La vaste prairie servant de piste me rappelle La Ferté Alais.
Je ne pense pas que le Swift puisse être équipé d'un malonnier ...
L'aspect aviation est un peu bâclé dans ce téléfilm ...
??? Globe Swift, probablement... Car doutons que la jolie Taylor Swift ait un train rentrant :-)
Taylor vraiment? https://en.wikipedia.org/wiki/Taylor_Swift
c'est un Globe Swift, quand à l'avion de Guillaume Féral , il est bien équipé d'un malonnier.
Il s’agit d’un Globe Swift. Taylor Swift peut vous enflammer, mais pas pour faire voler, la jolie Taylor est une chanteuse...
C’est un Temco Globe SWIFT GC1B
Celui du « film » basé aux Mureaux est équipé d’un malonnier.
Un peu plus de culture aéronautique serait un plus!!...
très belle histoire, rêvée avant de pouvoir être vécue, bravo à notre héroïne Dorine et à son mentor Guillaume, valorisé à sa hauteur... dans le film,
Une vie après la vie...très belle leçon de courage et de persévérance! Alice Taglioni, amoureuse de l'Air après les Chevaliers du Ciel de Gérard Pirès, incarne à nouveau superbement , et pas facilement en fauteuil, son double rôle de pilote et de mère !
j'ai aussi retrouvé avec bonheur le beau globe swift que je leur avais ramené d'Oshkosh en octobre 2010, traversée mémorable et périlleuse en 33 heures de vol solitaire!
Mon cher Gérard, sans toi, cette merveilleuse machine ne serait pas en France.
Quand je pense à l'ironie du sort qui a voulu que, tu affrontes victorieusement et avec panache tous les pièges de la traversée de l'Atlantique - avec entre autres un givrage pitot et un glide en vrac - et qu'un bête caillou t'a fait tutoyer la mort pendant quelques mois... Belle leçon d'humilité à méditer pour tous les pilotes.