Dans son ouvrage intitulé « Jokair », Dominique Bouquet raconte ses meilleures histoires vécues en tant que pilote professionnel. Une suite d’anecdotes toutes plus invraisemblables les unes que les autres.
Dominique Bouquet ne me connaît pas. Ou alors il ne se souvient plus de moi ! Pourtant, en lisant son livre, je me suis remémoré certaines aventures qu’il a vécues, et que j’ai vécues avec lui. Mais quand on est maintenant skipper de voilier aux Antilles, et qu’on a parcouru le monde aux commandes de jets d’affaires ou de DC-10, se souvient-on du jeune journaliste aéronautique que j’étais il y a 30 ans !
Mais bref, l’essentiel est que Dominique Bouquet se livre ici à un exercice périlleux : raconter ses meilleurs – ou ses pires – souvenirs aéronautiques sans jamais modifier les noms des personnes citées. De sorte que les « anciens » découvriront ou se rappelleront certaines figures de l’aviation. Citons les amis Jacques Boulanger, Catherine Martin, Philippe d’April, Jean-Louis Chicon, Jacques Maillot et j’en passe !
Dominique Bouquet est sans pitié avec eux. Il est capable de les porter aux nues comme de les descendre en flammes. C’est tant pis pour eux. Que le lecteur soit rassuré, la majorité des personnages cités ici appartiennent au club des « amis » de l’auteur. On sent cependant quelques règlements de compte. Mais qu’importe puisqu’il s’agit d’histoires vraies que nous ne dévoilerons pas pour ménager l’intérêt du lecteur.
Ces histoires, qui sont donc rapportées ici avec un style un peu scolaire ont le mérite d’être décrites avec une rigueur et une précision qu’il faut souligner. Même les profanes de l’aviation découvriront des facettes cachées du transport aérien. Des facettes qui font parfois la gloire du métier de pilote de ligne, mais qui peuvent aussi laisser perplexe le lecteur comme par exemple ce pilote qui, seul dans le cockpit se permet une petite sieste ; ou ces vols en Afrique destinés à des transports de fonds avec un avion à l’immatriculation douteuse au-dessus d’un pays tout aussi douteux !
« Jokair » ne laisse pas indifférent et mérite une lecture attentive tant il est plaisant de découvrir un pilote aussi sincère et spontané.
Bruno Rivière
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Je vais peut-être acheter ton bouquin, mais pourquoi donc avais-tu fait retirer le lest de la Caravelle au départ du Bourget, pour en faire recharger d'autre en Allemagne ?
Il n'y en avait pas de disponible.
Résultat, nous sommes rentrés hors centrage, la roulette ne nez ne touchait plus par terre...
Bien amicalement,
Bruno.
non pas hors centrage:si les 3 pnc restaient dans le poste en phase finale et atterrissage (sans reduire les gaz jusqu'au touché des roues ) tout se passait dans le centrage. (certes sur la ligne).
On ne peut pas rentrer au parking sans la roulette avant au sol! Alors qu'est ce que tu nous racontes?! Je n'ai jamais eu ce cas débile. Désolé .
En vol ferry , sans passager mais avec les PNc ,plazcés dans le poste de pilotage, on reste dans l'enveloppe de centrage . Précaution: garder les gaz sans réduite à, ne pas arrondir , et l'avion se pose comme une fleur .
Bonjour , pour des raisons de charge au départ ou d'une limitation quelconque, le lest n'était pas pris . Pour un retour à vide , avec 3 pnc dans le poste de pilotage , on étazit dans l'enveloppe de centrage (au ras , c'est vrai) . En approche finale , il fallait AF sortis , plein volets (pour un couple piqueur) et des gaz jusqu'au bout , ne pas arrondir et l'appareil se posait comme une fleur .
Jamais , je n'ai eu une roulette avant qui ne touchait pas le sol .
Cordialement , Dominique Bouquet
Non , non , pas de règlement de compte : juste un compte rendu , au plus précis de ma vie professionnelle.
avez -vous lu ma réponse à propos du centrale? Je n'ai pas souvenir d'un Bruno dans l'équipage . Précision?