L’Académie de l’air et de l’espace (AAE) a récemment publié un dossier présentant le résultat des réflexions d’un groupe de travail constitué en son sein et ayant planché sur les disparitions d’avions. Le 8 mars 2014, le vol MH370 de la Malaysia Airlines disparaissait avec à son bord 239 personnes. Trois ans après, cette dispairtition n’a toujours pas reçu d’explication.
Après les recommandations de l’OACI, l’Académie de l’air et de l’espace (AAE)L’Académie de l’Air et de l’Espace a été créée en 1983 à Toulouse, à l’occasion du deuxième centenaire du 1er vol humain, à l’initiative d’André Turcat, sous le patronage des ministres de l’Industrie, de la Recherche, de la Défense, de l’Éducation Nationale et des Transports. C’est une association d’utilité publique ayant pour but de favoriser le développement d’activités scientifiques, techniques, culturelles et humaines dans les domaines de l’Air et de l’Espace. Elle regroupe des personnalités françaises et de différentes nationalités, parmi les plus représentatives de l’aéronautique et de l’espace.a constitué un groupe de travail pour mener une réflexion sur les circonstances qui ont permis une telle disparition et dans le but de proposer des améliorations à la sécurité aérienne.
Au fil de 130 pages en Français et en Anglais, le dossier n°41 de l’AAE prend l’exemple de plusieurs disparitions d’avions et fait l’état des lieux du suivi des avions de lignes par les compagnies, les autorités civiles et militaires de régulation du trafic aérien et jusqu’aux sites et applications de suivi des vols en temps réel. Le dossier met en relief que, malgré un maillage du ciel serré, malgré la précision des données satellitaires et de l’ADS-B, un avion peut malgré tout encore disparaître des écrans radar.
Si le dossier reconnaît l’utilité des données satellites et la nécessité de systèmes de localisations montés à bord des avions de telle manière qu’on ne puisse les déconnecter, l’AAE attire l’attention sur la sensibilité des informations accessibles à tous sur Internet qui donnent la position en temps réel de beaucoup d’avions et leur identification.
Le groupe de travail émet dans ce rapport quatre recommandations pour un meilleur suivi des avions, pour l’amélioration de la recherche et du sauvetage, pour le développement de la coopération sol/bord et pour la transmission des données utiles avant un accident.
F.M.
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